Connaissez-vous les noms de ces vieux métiers ?Savez-vous ce qu'est un "ourdisseur", un "scieur de long" ou un "wattman"? Si vous les retenez, vous allez faire un malheur au Scrabble.
Vos aïeux étaient-ils veloutiers? Ou bien yoleurs? Marcaires peut-être? Si aujourd’hui on entend plutôt parler de “chefs de projet et de data scientists”, ces métiers-là tentent de refaire parler d’eux.
Du moins, le site de généalogie
Geneanet ne veut pas les jeter aux oubliettes. Il révèle mardi 3 septembre la suite de son abécédaire des métiers sur la base des données collectées dans les relevés d’archives et arbres généalogiques de ses membres. On y trouve aussi des informations sur leur popularité, leur apogée et la répartition femmes/hommes.
Ainsi, on apprend qu’un veloutier est “un ouvrier fabricant de velours que l’on rencontre autour de Lyon, Saint-Étienne et Grenoble. Le terme féminin est ‘veloutière’.”
“Un yoleur est celui qui utilise une yole, une petite embarcation à fond plat. On les rencontre essentiellement autour des marais de Challans” en Vendée, continue le site. Les femmes n’y avaient pas accès, contrairement au métier de “quartier”, qui est un officier en charge de la garde d’un quartier. 9% d’entre elles exerçaient cette fonction qui a connu son apogée au XIXe siècle.
Les ourdisseurs sont des ouvriers chargés “de l’opération qui consiste à assembler parallèlement entre eux, à une égale longueur et sous la même tension, un certain nombre de fils dont l’ensemble a reçu le nom de chaîne”. Avec 1,3% de femmes, on les trouvait surtout en Normandie, Alsace et dans le Nord.
Et cette profession pratiquée par des milliers de personnes au XVIIIe siècle, mais qui a presque totalement disparu de nos jours, vous la connaissez? Il s’agit du métier de marcaire. Ce mot issu de l’allemand melker, signifie “trayeur, celui qui trait les vaches”.
D’autres noms de métiers étonnants parce que disparus ou presque ont été révélés fin août. Ainsi de l’épinceuse du sud “qui épince le drap, c’est-à-dire qui le débarrasse de ses nœuds et impuretés à l’aide de petites pinces”.
Le filtoupier est un batteur de chanvre. Il était chargé de le “préparer en brisant la tige avec un outil ferré. On le dit aussi ferron, ferreur ou chanvrier. On le trouve entre Blois, Tours, Poitiers et Vierzon. Cette profession est en plein essor entre les années 1700 et 1800.”
Outre leur ancienneté, ce qui rassemble ces métiers, c’est avant tout leur dimension manuelle. Avant que ne naisse le secteur des services, il fallait un spécialiste pour chaque objet. Ils ont aussi pour intérêt d’épater nos amis au Scrabble ou à Motus.
Sources
https://www.huffingtonpost.fr/
https://www.geneanet.org/