Portrait par Daniel Dumonstier en 1636François Christophe de LévisFrançois-Christophe de Lévy de VantadourIl est créé duc de Damville, ou d'Amville, après la mort de son oncle maternel Henri II, duc de Montmorency (1648)
Comte de Brion
Gouverneur du Limousin en 1649
Premier escuyer du duc d'Orléans d’Orléans
9ème vice-roi de la Nouvelle-France de 1644 à 1660 et lieutenant général de toute l'Amérique en 1644
1er gentilhomme de la chambre de Gaston d'Orléans
Né vers 22 avril 1603
Décédé le 9 septembre 1661 à l'hôtel de Ventadour, rue de Tournon à Paris à l'âge de 58 ans
Inhumé le 20 septembre 1661 au cimetière des Capucins, rue Saint Jacques à Paris
Parents Anne de Lévis, duc de Ventadour 1569-1622
Marguerite de Montmorency 1577-1660
Marié le 13 novembre 1645 avec Anne Le Camus, marquise de Maillebois 1583-1651
(sans postérité)
Il était partagé entre ses élans amoureux et ses élans de dévotion.
Mademoiselle le dépeint comme étant:
"fort bon garçon mais il était l'amant du monde le plus malcommode"Le Cardinal de Retz prétend qu'il joua un rôle dans la Fronde
"avec fort peu d'esprit et beaucoup de routine; le comte de Brion qui avait été deux fois capucin et qui faisait un salmigondis perpétuel de dévotion et de péché..." Selon Mme de Motteville:
"il voulut épouser Mme de Chalais (sœur de Jeannin), puis Melle d'Elbeuf. Perpétuel indécis, il ne pouvait se résoudre à "épouser", lorsqu'on le pressait, il se déclarait malade. Lorsqu'il aimat Melle de Manneville, ce fut les mêmes pratiques. Tout cela n'indique pas un héros, mais il dansait agréablement et se déguisait au besoin."Il avait fait bâtir dans l'enclos du Palais Royal un petit palais fort commode dont Louis XIV se servit pour ses aventures galantes ("histoire amoureuse des Gaules de Bussy Rabutin")
Veuf depuis huit ans, il fit une promesse de mariage à l'une des filles d'honneur d'Anne d'Autriche, Mademoiselle d'Ausouville (qui était par ailleurs maitresse du surintendant Fouquet). La mort l’empêchât de réaliser ce mariage qu'il regrettait déjà d'avoir envisagé.
Loret rédigea une ode le 24 septembre 1661 à sa mort ("historiettes de Tallemant des Réaux"):
Ce duc avait le caractère
D’un seigneur bien franc et sincère
Et tous ceux de ce beau sang là
Sont à peut près comme cela
On dit qu’il voulut prendre fin
Dans un habit de capucin
Et qu’on le mit en sépulture
Avec cette sainte vésture
Ce qui doit être interprêté
Pour un signe de piété
Qui, d’age en age, esclatte et brille
Dans cette très noble famille
Il eut une mort édifiante:
on dit qu'il voulut prendre fin
dans un habit de capucin
et qu'on le mit en sépulture
avec sainte vesture