Jean-Pierre Claris de Florian
auteur dramatique, romancier, poète et fabuliste français
homme de lettres français
né à Sauve le 06 mars 1755
mort subitement
à Sceaux le 13 septembre 1794 (27 fructidor an II2) à l'âge de 39 ans probablement des suites de sa détention qui aggrava une tuberculose contractée plusieurs années auparavant.
Il est enterré à Sceaux
Son buste par Jacques-Auguste Fauginet à SceauxSa tombe et son buste, entouré de ceux de célèbres félibres, se trouvent dans le jardin des Félibres
Chaque année, à la fin du printemps s'y déroulent les Fêtes félibréennes de Sceaux
Biographie
Issu d'une famille noble et vouée à la carrière des armes, il naît à Sauve dans le Gard, et passe sa prime jeunesse au château de Florian, sur la commune de Logrian, près de Sauve, au pied des Basses-Cévennes.
Sa mère, d'origine espagnole meurt lorsqu'il est enfant et il est élevé au château de Florian.
Son oncle ayant épousé la nièce de Voltaire, c'est à dix ans, en juillet 1765 lors d'un séjour à Ferney, qu'il est présenté au célèbre écrivain, son grand-oncle par alliance, qui le surnomme Florianet et parle de lui dans sa correspondance comme étant son « neveu par ricochets »
Il s'installe ensuite chez ses oncle et tante qui prennent en charge son éducation dans le quartier du Marais, à Paris.
À treize ans, il devient page au service du duc de Penthièvre puis entre quelques années plus tard à l'école royale d'artillerie de Bapaume.
À sa sortie, il sert quelque temps comme officier dans le régiment des dragons de Penthièvre.
La vie de garnison ne lui convenant pas, il sollicite et obtient une réforme qui lui conserve son grade dans l'armée mais lui permet de suivre le duc de Penthièvre à Anet et Paris (un petit appartement lui était réservé à l’hôtel de Toulouse) et de s'adonner entièrement à la poésie.
Le duc de Penthièvre, qui lui avait donné à sa cour le titre de gentilhomme ordinaire, resta sa vie durant son ami et son protecteur.
En 1779, une première comédie écrite sur le mode des comédies italiennes (Les Deux Billets), lui vaut le succès.
L'année suivante il fait jouer Jeannot et Colin, pièce inspirée du conte de Voltaire.
Le poème satirique, Voltaire et le serf du Mont-Jura (1782), lui vaut la reconnaissance de l'académie qui lui attribue un prix.
Florian condamne, dans cette œuvre la servitude et préconise son abolition.
La même année, il revient au théâtre et obtient un véritable triomphe avec Les Jumeaux de Bergame.
En 1783, Florian publie un conte en vers inspiré d'une nouvelle de Miguel de Cervantes, Galatée.
L’œuvre est précédée d'une préface qui retrace la vie de Cervantes. il s'inspire de la Bible pour écrire un poème narratif, Tobie, et une églogue, Ruth, récompensée par l'académie française en 1784.
Avec le succès, vient l'ambition: Florian se lance dans un roman épique (Numa Pompilius) qui soit digne de concurrencer le Télémaque de Fénelon. Ce sera un échec.
Il fait partie dès 1786, du cercle choisi par madame la comtesse Adélaïde Lalive de La Briche, qu'elle reçoit en septembre dans son château du Marais près d'Arpajon.
Elle l'a connu avant 1785 chez monsieur Charles-Pierre-Paul Savalette de Lange, (beau-frère du président d'Hornoy) ou chez madame d'Houdetot.
On a dit Florian amoureux de madame de La Briche avec laquelle il poursuivra une correspondance de 1786 à 1793
Il est élu membre de l'Académie française en 1788.
Contraint, en tant que noble, de quitter Paris lors de la Révolution française, il se réfugie à Sceaux.
Il entreprend de traduire et d'adapter Don Quichotte de Cervantes.
Malgré l'appui de son ami François-Antoine de Boissy d'Anglas, il est arrêté en 1794, l'épître dédicatoire de Numa Pompilius qu'il avait écrite à la reine huit ans plus tôt, le desservant devant le Comité de sûreté générale.
Remis en liberté à la chute de Robespierre le 9 thermidor an II grâce à Boissy d'Anglas,
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Pierre_Claris_de_Florian
Bonjour Yann Sinclair,
Voici un complément d'information sur l'activité d'écrivain de Jean-Pierre Claris de Florian. Il est donné à l'occasion de la mise en vente d'un roman de cet auteur.
LORIAN, Jean-Pierre Claris de.- Galatée, roman pastoral imité de Cervantès Paris Defer de Maisonneuve, 1793. In-4° : 125 pp., 4 h.-t. (pâle mouill. au bord inf.).
Rel. de l'époque : plein veau porphyre, large cadre fait de roul. et filets dorés, dos lisse fleuronné doré et étiq. de cuir vert, roul. fleuronnées sur les coupes et remplis, tranches dorées (coins émoussés, bords des mors lég. fendus, craquelures à qqs marbrures).
LIVRE IMPRIMÉ EN COULEURS. Premier tirage des 4 grandes planches hors texte d'après Nicolas Monsiau, imprimées en couleurs à la poupée et signées au pointillé par Colibert (2) et Cazenave (2).
L'ouvrage, dans la tradition des bergeries mises à la mode par L'Astrée et ressuscitées au Trianon par Marie-Antoinette, est une réduction de la Galatea de Cervantès, dont une biographie sert d'introduction, avec ajout personnel de Florian qui édulcore son modèle par une dose de Télémaque et par une infusion de pastorale allemande dit Grente.
Exemplaire sur grand papier vélin avec les figures tirées avant la lettre. Précédé d'une étude sur Cervantes et son oeuvre. http://www.godts.com/fr/
Bien à vous
madame antoine