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 19 septembre 1629: Conrad de Rosen-Kleinroop

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yann sinclair

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MessageSujet: 19 septembre 1629: Conrad de Rosen-Kleinroop   19 septembre 1629: Conrad de Rosen-Kleinroop Icon_minitimeJeu 19 Sep - 14:22

19 septembre 1629: Conrad de Rosen-Kleinroop Capt2315



Conrad de Rosen-Kleinroop
comte de Bollwiller
Chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit(1705)


Maréchal de France


Né le 19 septembre 1629 à Mojahn (Lettonie)
Décédé le 03 août 1715 à Bollwiller (Haut-Rhin) à l'âge de 85 ans
Inhumé le 8 août 1715 en l' Église de Feldkirch (Haut-Rhin)


Parents


Fabian von Rosen-Kleinroop 1590-1633
Sophie von Mengden 1596-1673




Marié le 3 février 1660 avec Maria Sophia von Rosen 1638-1686


dont
Charles Henri 1660-1661
Anne 1662-1727
Marie-Sophie 1663-1740
Reinhold Carl 1666-1744
Conrad 1667-1668
Louise Marguerite 1670-1746
Georges Antoine 1670-1693
Jeanne Renée 1671-1738
Christian 1673-1673
Catherine Madeleine 1675-1754




Marquis de Rosen, troisième fils de Fabien de Rosen et de Sophie de Mengen.


Il sert tout d'abord comme cadet dans les Gardes de la Reine Christine de Suède, condamné après un duel au cours duquel il a tué un capitaine il se réfugie en France.


Là, Reinhold de Rosen (1605-1667), son parent, le fait entrer comme enseigne au régiment de Brinon, il sera fait ensuite cornette puis lieutenant.


 Puis il est fait capitaine au régiment Alt-Rosen de son cousin Reinhold (1605 -1677) dont il épouse la fille en 1660



19 septembre 1629: Conrad de Rosen-Kleinroop Conradderosen




19 septembre 1629: Conrad de Rosen-Kleinroop Conradvonrosen


A la mort de son beau-père en 1667 il devient mestre de camp de ce régiment.


Mais la paix des Pyrénées en 1668 entraîne la réforme de nombreux régiments dont celui de Rosen.


 En 1671 il lève un nouveau régiment, il sert alors sous Turenne, et se distingue à la bataille de Seneffe en 1674.


Il est fait brigadier en 1675 puis Inspecteur de la Cavalerie la même année.


Il sert dans l'armée du prince de Condé et est blessé lors du siège de Cambrai.


Promu maréchal de camp en 1678, en 1681 il se converti au catholicisme, en 1687 il est fait commandant en Languedoc.


Promu lieutenant général en 1688, il est à la tête des troupes envoyées en Irlande porter secours à Jacques II.


Il devient mestre de camp général de la cavalerie en 1690, à l'armée de Flandre il est au siège de Mons, puis dans l'armée du maréchal de Luxembourg, il est à la bataille de Neerwinden le 29 juillet 1693 où son fils Georges-Antoine, chevalier de Rosen est tué.


Fait maréchal de France le 20 janvier 1703 puis chevalier des Ordres du Roi en 1705.

Saint Simon:

....Rosen était de Livonie. M. le prince de Conti me conta qu'il avait eu la curiosité de s'informer soigneusement de sa naissance, en son voyage de Pologne, à des gens qui lui en auraient dit la vérité de quelque façon qu'elle eût été. Il apprit d'eux qu'il était de très ancienne noblesse, alliée à la meilleure de ces pays-là, et qui avait eu de tout temps des emplois considérables, ce qui se rapporte aux certificats de la noblesse de Livonie et du roi de Suède Charles XII que Rosen, dont il s'agit ici, obtint, et dont celui du czar Pierre Ier, donné à Paris, confirme la forme. Rosen s'enrôla tout jeune, et servit quelque temps simple cavalier. Il fut pris avec d'autres en maraude et tira au billet. Le maréchal ferrant de la compagnie où il était se trouva de sa chambrée. Il survécut leurs autres camarades, et finit aux Invalides. Tous les ans Rosen, même maréchal de France, l'envoyait quérir, lui donnait bien à dîner et dînait avec lui; ils parlaient de leurs vieilles guerres, et le renvoyait avec de l'argent assez considérablement. Outre cela, il avait soin de s'en informer dans le reste de l'année, et de mettre ordre qu'il eût de tout et fût à son aise. Rosen, devenu officier, [fut] attiré et protégé en France par Rosen, son parent de même nom, qui avait un régiment et mille chevaux sous le grand Gustave Adolphe, à la bataille de Lutzen, puis sous le duc de Weimar, [qui] commanda en chef pour le roi en Alsace, et mourut en 1667, ayant donné sa fille en mariage à Rosen dont je parle.

C'était un grand homme sec, qui sentait son reître, et qui aurait fait peur au coin d'un bois, avec une jambe arquée d'un coup de canon, ou plutôt du vent du canon, qu'il amenait tout d'une pièce. Excellent officier, de cavalerie, très bon même à mener une aile, mais à qui la tête tournait en chef, et fort brutal à l'armée et partout ailleurs qu'à table, où sans aucune ivrognerie il faisait une chère délicate, et entretenait sa compagnie de faits de guerre qui instruisaient avec plaisir. C'était un homme grossier à l'extérieur, mais délié au dernier point, et qui connaissait à merveille à qui il avait affaire, avec de l'esprit, du tour et de la grâce en ce qu'il disait du plus mauvais français du monde qu'il affectait. Il connaissait le roi et son faible et celui de la nation pour les étrangers; aussi reprochait-il à son fils qu'il parlait si bien français qu'il ne serait jamais qu'un sot. Rosen fut toujours bien avec les ministres et au gré de ses généraux, par conséquent du roi, qui l'employa toujours avec distinction, et qui pourvut souvent à sa subsistance. Châteaurenauld, Vauban et lui étaient grands-croix de Saint-Louis, et il fut mestre de camp général à la mort de Montclar, qu'il vendit à Montpéroux, lorsqu'il fut maréchal de France. En tout c'était un homme qui avait voulu faire fortune, mais qui en était digne et bon homme et honnête homme, avec la plus grande valeur. Il m'avait pris en amitié pendant la campagne de 1693, qui avait toujours continué depuis, et me prêtait tous les ans sa maison toute meublée à Strasbourg. Nous lui verrons faire une fin tout à fait digne, sage et chrétienne. ....





Saint Simon (1715):

...Le maréchal Rosen mourut à quatre-vingt-huit ans, sain de corps et d'esprit jusqu'à cet âge. On l'a fait connaître lors de sa promotion au bâton. Il ne commanda jamais d'armée, et il n'en était pas capable, mais souvent des ailes, de gros détachements, et la cavalerie dont il fut longtemps mestre de camp général, et tout cela avec capacité. Il était ordinairement chargé d'assembler l'armée à l'ouverture des campagnes. Fâcheux souvent à cheval, emporté pour rien, et pour cela évité des officiers principaux; à pied et à table qu'il tenait grande et délicate le meilleur homme du monde, doux, poli, prévenant, généreux, serviable, et fort libre de sa bourse à qui en avait besoin; toujours singulièrement bien monté. C'était un grand homme, fort maigre, qui avait extrêmement l'air d'un homme de guerre, et qui parlait un jargon partie français et allemand. Il avait de l'esprit et de la finesse: il avait connu le faible du roi et de ses ministres pour les étrangers; il reprochait à son fils de parler trop bien français, qui d'ailleurs était un pauvre homme, mais brave, et qui est mort lieutenant général. Il l'avait marié à une Grammont, de Franche-Comté, qui se trouva une très habile femme pour le dedans et pour le dehors, qui s'attacha fort à lui, et qu'il aima beaucoup; avec cela sage et vertueuse. Après la paix de Ryswick, il se retira dans une terre qu'il avait en haute Alsace, dont il avait fort bien accommodé le château et les jardins. Sa belle-fille tenait la maison, et y avait toujours bonne compagnie: le maréchal n'en sortit plus qu'une fois l'année pour venir voir le roi qui le recevait toujours avec distinction, et passer huit ou dix jours au plus à Paris ou à la cour. Il se bâtit ensuite une petite maison au bout de ses jardins, où il se retira vers quatre-vingts ans, pour ne plus songer qu'à son salut. Il voyait quelquefois la compagnie au château, et se retirait promptement chez lui, passant sa journée en exercices de piété, en bonnes œuvres, et à prendre l'air à pied ou à cheval. On ne peut faire une fin plus digne, plus sage ni plus chrétienne; c'était aussi un fort honnête homme.





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