02 octobre 1603: Pierre Jaupitre

Pierre Jaupitre
seigneur de La Barre, des Bouillons, de Brinay et de Conflans


Contrôleur général des vivres et munitions des camps et armées de France, secrétaire du roi et de Monseigneur le duc d'Anjou et de Brabant, échevin de Tours (1597)


Décédé le 02 octobre 1603 - rue de Jouy, Paris (Seine)


Parents


Jean Jaupitre, seigneur de La Chesnaye 1543
Anne Havart 1547




Marié en avril 1579, Paris (Seine), avec Marguerite de Laube †/1585 (contrat du 14 avril 1579 devant Me Henri Goguier et Claude Trouvé notaires au Châtelet),


dont
Marguerite
Catherine
Camille


Marié en octobre 1591, Tours (Indre-et-Loire), avec Anne Charles (contrat du 8 octobre 1591 devant Me Jehan Foucher notaire à Tours),


dont
Michel 1592
Anne 1594
Pierre 1595-/1653
François 1597
Jean 1600
Louis 1603



De la paroisse de "Sanlice" (Senlisse, Seine-et-Oise, arrdt de Rambouillet, canton de Chevreuse)
Les Bouillons : Commune de La Tour-Saint-Gelin (Indre-et-Loire).

Le 27 Avril 1602, cornette général de la Cavalerie de France.
En 1591, il obtint la permission du roi Henri IV (1589-1610) de fortifier son château des Bouillons, sis les Vaux de Cernay.
Le 23 Septembre 1609, transaction entre ses héritiers.
Le 24 juin 1583, serviteur de Monsieur Frère du Roi (A.N XC 139) - (N.Chauvier)

Transaction concernant la succession de Pierre Jaupitre 23 mai 1608.

"Parmi ces commissaires aux vivres, M. Langlois cite Pierre Jaupitre, seigneur des Bouillons, dont le mariage figure aux minutes de Me Foucher. Il se fixa définitivement à Tours, sur la paroisse Saint-Hilaire, en l'hôtel de son beau-père, Charles de Brinay, et devint, en 1597, l'un ces échevins de notre ville.
Son inventaire, comme toutes les pièces de ce genre, est des plus curieux à consulter, puisqu'il nous fait passer scrupuleusement en revue tout le mobilier d'un riche bourgeois du temps. C'est ainsi que les fripiers y signalent un rafreschissouer à vin avec son soubassement de noyer, objet assez rare alors, introduit, selon toute apparence, par Henri IV, puis une chaise caquetouère, encore une nouveauté, et enfin, au milieu d'une argenterie des plus considérables, une fourchette, ustensile encore si rare que Henri IV, Marie de Médicis et Condé n'en possédaient chacun qu'une ou deux vers 1588."




D'autres descriptions de ses richesses à lire dans ledit bulletin. "Ce n'était pourtant qu'une des résidences de Pierre Jaupitre; au moment de son décès, il habitait Paris depuis près de trois ans, et préalablement à l'inventaire de Tours, les notaires du Châtelet de Paris avaient procédé à celui des meubles existant dans sa demeure de Paris, et dans sa seigneurie de La Barre, au duché de Chevreuse."

Dans son Paradis d'Amour, Guy de Tours célèbre la beauté de l'une des filles de Jaupitre, qu'il place au huitième rang parmi ses soixante-dix rivales."


(BdeRauglaudre, Bulletin de la Société archéologique de Touraine, 17iii2019)

"14 janvier 1604 – Inventaire dressé après le décès, survenu le 2 octobre 1603, de feu noble homme Pierre JAUPITRE (alias JOPITRE), sieur de la Barre, conseiller du Roi, contrôleur général des vivres et secrétaire de la chambre de sa Majesté, à la requête de sa veuve en dernières noces Anne CHARLES, demeurant audit lieu de la Barre près Chevreuse (78720 Senlisse) au nom est comme tutrice de leurs enfants mineurs d’ans Michel JAUPITRE, âgé de 11 ans, Anne JAUPITRE, âgée de 9 ans, Pierre JAUPITRE, âgé de 8 ans, François JAUPITRE âgé de 6 ans, Jean JAUPITRE, âgé de 3 ans et de Louis JAUPITRE âgé de 6 mois ou environ, en la présence de noble homme Jean DE FLEURS, sergent et payeur de la gendarmerie de France, subrogé tuteur desdits mineurs, et en la présence aussi de damoiselles Marguerite JAUPITRE, Catherine JAUPITRE et Camille JAUPITRE, émancipées, usant et jouissant de leurs droits, filles dudit défunt et de feue damoiselle Marguerite DE LAUBE jadis sa femme en premières noces, assistées en la présence aussi et sous l’autorité de Louis DE LAUBE (signe DE LAULBE), écuyer, sieur de l’Artoire (78690 Les Essarts-le-Roi), l’un des cent gentilshommes de la maison du Roi et maître des eaux et forêts du comté de Montfort-l'Amaury leur curateur auxdites causes, lesdits mineurs et damoiselles Marguerite, Catherine et Camille JAUPITRE habiles à se dire, nommer et porter héritiers dudit défunt leur père, et à la conservation des droits de qui il appartiendra. Les biens étant en cette ville de Paris, en une maison sise à Paris, rue de Jouy, où ledit défunt est décédé. (vue 59) damoiselle Anne CHARLES, auparavant veuve de feu noble homme Pierre LE DOYS (alias LE DOIS), secrétaire de la chambre du Roi (coté 3) - mention de noble homme Michel CHARLES, sieur de Brinay, aïeul et tuteur des enfants de Pierre LE DOYS, sieur du Couldray, et de damoiselle Anne CHARLES (coté 4) (vue 67) contrat de mariage entre défunt Me Pierre LE DOIS et Anne CHARLES (coté 35) – Michel CHARLES et Isabelle POICTEVIN lors sa femme (coté 37)
(BdeRauglaudre, Inventaire de Me Claude Le Jars (1598 à 1628), lu par JD Pellegrini, 17iii2019)