yann sinclair
Nombre de messages : 26588 Age : 66 Localisation : Versailles Date d'inscription : 10/01/2016
| Sujet: 31 décembre 1729: Louis Joseph de Chateauneuf de Rochebonne Sam 12 Oct - 9:23 | |
| Louis Joseph de Chateauneuf de RochebonneNé le 25 août 1685 à Lyon Décédé le 31 décembre 1729 à l'âge de 44 ans « environ deux heures après minuit » prélat français du XVIII e siècle FamilleParents Charles François de Châteauneuf, comte de Rochebonn e. Commandant pour le roi dans les provinces de Lyonnais, Forez et Beaujolais, mestre de camp du régiment de la Reine cavalerie. Décédé en mars 1725 à Lyon Thérèse de Castellane 1648-Décédée le 21 mai 1719 à l'âge de 71 ans Les droits de Thérèse de Grignan, la troisième fille de Louis-Gaucher, sont eux aussi définis par le testament de son père, qui lui légua 54 000 livres, dont la moitié payable à son mariage, et le reste quatre ans après, sans intérêts durant ce délai. Le 20 octobre 1668, elle épousa par contrat, signé au château de Grignan, Charles François de Châteauneuf, marquis de Rochebonne, en l'absence de son frère aîné, pour lequel Jacques Adhémar, évêque d'Uzès, son oncle, avait procuration. Il promit à ce titre 60 000 livres de dot à la future épouse, payables d'ici à six ans, " en supportant cependant l'intérêt au denier 20 [5 ] à compter " du jour du mariage, et assignant le paiement de cette rente sur les revenus de Montségur. Lors de la liquidation de l'hoirie de François de Grignan, la dot n'avait pas encore été payée, et les héritiers de Thérèse de Rochebonne intervinrent de ce fait pour faire leurs options. De cette dette qui n'avait pu être réglée à la date prévue comme de bien d'autres le comte dut supporter le poids toute sa vie et en payer les intérêts pendant près de cinquante ans. L'argent qu'on lui devait ne troubla donc pas, semble-t-il, la bonne entente familiale, sans doute parce que les intérêts de la dette furent régulièrement payés. Mme de Sévigné, qui fit connaissance de Mme de Rochebonne dès 1672 lorsqu'elle fit étape à Lyon en se rendant en Provence, la considère comme l'une des plus agréables compagnies de sa fille, qui aimait à la recevoir au château de Grignan. Fixée d'abord dans une formule plusieurs fois reprise, qui la consacre " la belle Rochebonne ", elle apparaît bientôt accablée d'une précoce surdité et de multiples grossesses.Louis Joseph de Chateauneuf de Rochebonne est docteur en théologie, aumônier du roi et doyen de l'église de Lyon. Louis-Joseph de Chateauneuf est coadjuteur de son oncle Louis-Joseph Adhémar de Monteil de Grignan, évêque de Carcassonne et est lui-même évêque de Carcassonne de 1722 à 1729. Louis Joseph de Chateauneuf est fils de Charles de Chateauneuf, comte de Rochebonne, et de Marie- Thérèse Adhémar de Grignan, le frère cadet de Charles-François de Chateauneuf de Rochebonne, archevêque de Lyon. Il a pour oncles maternels Jean-Baptiste Adhémar de Monteil de Grignan et Louis-Joseph Adhémar de Monteil de Grignan BiographieLouis Joseph de Chateauneuf de Rochebonne est docteur en théologie, aumônier du roi et doyen de l'église de Lyon. Consécration épiscopale le 21 juillet 1720
Évêque de Carcassonne
1er mars 1722 - 31 décembre 1729
Son prédécesseur: Louis-Joseph Adhémar de Monteil de Grignan Son successeur: Armand Bazin de Bezons
Louis-Joseph de Chateauneuf devient coadjuteur de son oncle Louis-Joseph Adhémar de Monteil de Grignan , évêque de Carcassonne et est lui-même nommé évêque titulaire de Hierocaesarea et consacré comme tel le 21 juillet 1720 par René François de Beauvau du Rivau l'archevêque de Toulouse avant succéder à son oncle comme évêque de Carcassonne le 1er mars 1722 Par son testament, rédigé le 28 novembre précédent, il instituait les pauvres de l’hôpital de Carcassonne « héritiers généraux et universels », avec des legs particuliers au Bureau de charité ainsi qu’au Bureau de la Miséricorde établis dans la Ville basse[url=#sdfootnote1sym]1[/url].
L’hôpital se trouva un peu embarrassé du château de ROCHEBONNE, en VIVARAIS, « le plus triste château de France » selon Madame de SEVIGNE (qui ne l’avait jamais vu), et finit par le vendre à un petit seigneur local en … 1743, le curé du lieu le décrit alors comme « entièrement ruiné » excepté la chapelle.
La famille de l’acheteur n’a jamais réussi à s’en défaire depuis[url=#sdfootnote2sym]2[/url]
[url=#sdfootnote1anc]1[/url]Pierre VIGUERIE, Annales ou histoire ecclésiastique et civile de la ville et du diocèse de Carcassonne, Carcassonne, an XIII (1802), t. I, pp 222-223.
[url=#sdfootnote2anc]2[/url]Michel RIOU, Ardèche terre de châteaux, La Fontaine de Siloé, 2002, p. 202. _________________ 👑 👑 👑 ⚜ ⚜ |
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