Le Boudoir de Marie-Antoinette

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 Les Canons de l’élégance

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Manoe

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MessageSujet: Les Canons de l’élégance   Les Canons de l’élégance Icon_minitimeDim 20 Oct - 22:09

Les canons de l’élégance : fastes militaires au Musée de l’Armée

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  • Plus de 200 objets rythment l’exposition Les canons de l’élégance au dernier étage du Musée de l’Armée. Cadeaux diplomatiques, décorations militaires, symboles d’autorité ou encore simples tenues d’apparat, ces objets rappellent les fastes et grandeurs du statut de guerrier depuis le XVIe siècle.


Au coeur du splendide Musée de l’Armée, les Canons de l’élégance propose au visiteur une immersion dans l’histoire militaire. Elle est racontée au gré d’objets rares et précieux. De la sublime épée de diamants de Louis XVI (utilisée une seule fois à l’occasion des Etats généraux) à l’uniforme des ingénieurs des Ponts et Chaussée, cette exposition balaye intelligemment les époques. L’apparat militaire ne se résume pas au simple costume, que l’on connait bien. Ce sont également à travers des armes ou symboles parfois insolites que les guerriers assoient leur pouvoir. En témoigne un collier de chien un peu spécial, qui permettait à son maître (officier de l’armée royale) de témoigner de sa puissance et de sa noblesse. Les armes ne sont pas les seuls témoignages du pouvoir et de la puissance militaire.

L’autorité suprême est marquée par le bâton du maréchal de France, décerné à certains officiers lorsqu’ils deviennent maréchaux. Une salle met à l’honneur ce symbole d’autorité militaire. Enfin, après avoir déambuler au milieu des légions d’honneur et avoir admiré la grand collection d’armes offerts au maréchal Joffre, le parcours se termine avec une touche de modernité, au coeur de robes et costumes de créateurs. Au coeur de cette dernière salle trône une robe de Jean-Paul Gaultier.

Le visiteur ira à la découverte de ces objets d’exception, chefs d’oeuvre d’armurerie, d’orfèvrerie ou de bijouterie. Une exposition qui plaira aux plus petits comme aux plus grands ! A découvrir au Musée de l’Armée à Paris.

  • Les Canons de l’élégance
    Musée de l’Armée – Invalides
    Tous les jours de 10h à 18h
    Du jeudi 10 octobre 2019
    au dimanche 26 janvier 2020



https://publikart.net/canons-elegance/
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Chakton

Chakton


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Date d'inscription : 22/10/2017

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MessageSujet: Re: Les Canons de l’élégance   Les Canons de l’élégance Icon_minitimeJeu 31 Oct - 9:41

On reparle de cette expo. tongue


  • Que ce soit dans le civil ou dans le militaire, le paraître est signifiant. La tenue et les accessoires que l’on porte reflètent en effet non seulement notre statut social, mais aussi nos valeurs, notre réussite et bien d’autres choses encore… Laissez-vous conter donc l’histoire des canons de l’élégance pour découvrir ce qui se cache derrière le faste militaire.

    En guise de mise en bouche à l’exposition Les canons de l’élégance ou pour tester vos connaissances après votre visite, le musée de l’Armée, en partenariat avec Artips, vous propose un cours en ligne consacré à l’uniforme sous toutes ses coutures du XVIIe siècle à nos jours, sous forme de quatre capsules de huit minutes chacune, dont le contenu scientifique a été vérifié par Dominique Prévôt, un des commissaires de l’exposition. Une manière ludique de découvrir l’histoire et l’évolution de l’uniforme ! http://arti.ps/museearmee

    Un excellent complément à cette exposition qui réunit près de 240 objets ou ensembles d’objets, comprenant des pièces d’armurerie, d’uniforme ou d’équipement. Cet important corpus nous permet de suivre et de comprendre l’évolution des canons de l’élégance du XVIe siècle à nos jours.

    Plus de deux-tiers de ces chefs d’œuvre d’art décoratif proviennent des collections du musée de l’Armée et plus particulièrement de ses réserves. Les expositions temporaires constituent d’ailleurs une excellente occasion non seulement de valoriser son fonds patrimonial, mais aussi de restaurer au fur et à mesure les collections qui en auraient besoin. Les ateliers de restauration du musée, ainsi que les élèves de l’école Boulle pour certaines pièces, ont donc largement contribué à la réalisation de cette exposition.

    Les élèves de l’École Boule des classes d’orfèvrerie, de sertissage… ont notamment participer à la restauration de l’épée de diamants de Louis XVI et de son fourreau, associés à une eau-forte réalisée en novembre 1789, qui présente cet ensemble intact. Jusqu’à l’année dernière, ce joyau de la Couronne était considéré comme perdu. Ce n’est qu’en établissant un lien entre la gravure versaillaise d’une part et, d’autre part, la lame et le fourreau, qui se trouvaient depuis maintes décennies dans les collections du musée de l’Armée, que les conservateurs ont réalisé qu’il n’en était rien. L’épée, dont la monture et le fourreau étaient garnis de près de 2200 diamants roses, n’a été portée qu’une seule fois par Louis XVI, lors de l’ouverture des États généraux, en mai 1789. Remisée au Garde-meuble, elle y a été dérobée en 1792. La lame en acier bleui gravé de fleurs de lys dorés et le fourreau en peau de reptile gainé sur une âme en bois ont été retrouvés seuls, sur un toit, sans les diamants, bien entendu…

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    Modèle de l’épée de Louis XVI
    (© Château de Versailles, Dist. RMN-Grand Palais / image château de Versailles).



    Pour nous plonger dans le faste et le prestige du décorum des armées, nous sommes accueillis par une haie d’honneur, formée par des couteaux de brèche de la Garde impériale en fer bleui, gravé et doré. Dès le début, le ton est donné. Chaque objet présenté rivalise en effet avec le précédent que ce soit au niveau de son histoire, de ce qu’il symbolise, de ses matériaux ou de sa réalisation technique.

    Symbole du pouvoir politique, distinction honorifique, marque d’appartenance ou cadeau diplomatique, les objets militaires peuvent revêtir une multitude de sens, dont cette exposition se fait l’écho.

    Certains ont même une fonction commémorative, telle que la bague offerte à un officier de l’armée royale qui accompagna le roi Louis XVIII en Belgique au retour de l’Empereur Napoléon Ier pendant les Cent-Jours. Elle porte la mention « Vive le roi quand même », à la lecture de laquelle un sourire nous a échappé…

    Bien que l’exposition comporte douze séquences différentes, dans la majorité, transparaît la volonté d’affirmer son rang et son statut. Chaque salle semble ainsi être l’approfondissement de la précédente. Cette volonté est plus ou moins marquée selon les époques. Par exemple, au XVIIe siècle, le luxe dont s’entourent les officiers n’a pour seule limite que leurs moyens financiers. De nos jours, les tenues sont plus sobres et plus passe-partout… Toutefois, certains militaires semblent avoir  la fibre artistique et être un brin philosophe. Il en est ainsi de Roger Appert, un membre du 5e bataillon colonial de commandos parachutistes, ayant servi pendant la guerre coloniale d’Indochine. Il a fait personnaliser par un camarade le dos de sa veste de saut en toile kaki foncé modèle 1947 d’une étonnante peinture inspirée de la célèbre pièce de théâtre de William Shakespeare, La Tragique Histoire d’Hamlet, prince de Danemark. Hamlet y est représenté méditant sur la Mort et tenant le crâne de Yorick, l’ancien bouffon du roi du Danemark. Cette illustration s’inscrit dans la tradition des memento mori et rappelle que l’Homme n’est rien face à la mort…

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    Veste de saut modèle 1947 de Roger Appert
    (© Paris – Musée de l’Armée, Dist. RMN-Grand Palais / Christophe Chavan).



    À partir du XIXe siècle, l’administration civile s’empare des fastes militaires et, un siècle plus tard, c’est autour des créateurs de mode, ce qui donne lieu à des créations originales et à des mariages surprenant. Par exemple, le « Duffle-Coat », ce fameux manteau mi-long en laine à  capuche porté à l’origine par les soldats de la Royal Navy (marine britannique) est repris dans la collection automne-hiver 2015 de Dries van Noten. Chaud et confortable, cette pièce est un incontournable de la mode hivernale. D’ailleurs, le maréchal anglais Bernard Law Montgomery ne s’y ait pas trompé. La rumeur prétend qu’il ne s’en séparait jamais, même pour dormir !  Jean-Paul Gaultier lui-même s’est prêté à l’exercice avec sa robe camouflage, qui détourne le principe de cette tenue militaire pour être vu.

    Les Canons de l’élégance 20191010
    Ultime salle de l’exposition (:copyright: Musée de l’Armée-Paris).


    Pour magnifier les collections exposées, la scénographie est à la fois sobre et élégante. Elle pourrait même être qualifiée de chic minimaliste.

    Reflet du thème de l’élégance abordé dans l’exposition, les parois de certaines vitrines ne sont pas en verre, mais en tulle noir. Cela est du plus bel effet et permet de mieux apprécier les objets exposés car il n’y a pas de reflet.

    L’harnachement mamelouk, témoin de la bataille des Pyramides qui opposa en 1798 les troupes françaises conduites par le général Bonaparte aux Mamelouks, est ainsi particulièrement bien mis en valeur. Nous pouvons admirer sans aucune gêne les cabochons en or sertis de lapis-lazuli, de grenat et de corail, qui ont été nettoyés un par un, avec beaucoup de minutie, par les ateliers de restauration du musée de l’Armée, dans le cadre de cette exposition.

    Les Canons de l’élégance 20191011
    Harnachement Mamelouk derrière du tulle (:copyright: Musée de l’Armée-Paris).


    Un soin particulier a également été apporté aux informations données aux visiteurs. En plus des panneaux de section qui introduisent la thématique des différentes salles, chaque objet bénéficie de cartels développés, ce qui permet au public de piocher dans le panel d’informations qu’il a à disposition sans avoir à se documenter en amont ou après coup sur le sujet qui l’intéresse !

    Les objets ont été répartis en deux sections : celles en bleu foncé sont consacrées aux usages militaires et paramilitaires, tandis que celles en orange sont dédiées aux matériaux et aux techniques, un choix qui sort quelque peu de l’ordinaire.

    Dans cette seconde section, un pan de mur représente le matériau abordé dans la salle. Les objets y ont été sélectionnés pour leurs qualités esthétique et d’exécution, qui témoignent de l’excellence du savoir-faire de leurs artisans, dans les domaines suivants : métal, broderie, cuir, peau, ivoire, émail, poils et plumes.

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    Section émail (:copyright: Musée de l’Armée-Paris).


    Certains de ces chefs d’œuvres combinent plusieurs matériaux, comme la bourguignotte et rondache « à la Chimère », en fer forgé repoussé et doré, fils métalliques et soie, réalisées vers 1560, constituent la parfaite synthèse des deux matériaux : le métal et la broderie. Somptueux présent au décor maniériste, ces pièces ont conservé leur garniture en velours de soie brodé de motifs de fils d’or et d’argent faisant écho aux rinceaux qui se déploient sur la surface métallique.

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    Rondache de « l’ensemble à la chimère »
    (© Paris, musée de l’Armée, Dist. RMN-Grand Palais / Tony Querrec).



    Nous avons également découvert à cette occasion que la peau de raie pouvait être tannée pour obtenir du cuir !!! Le sabre à la Batorowska en galuchat (peau de raie), acier, laiton doré, cuir et bois, qui est exposé, témoigne de cette technique extrêmement difficile à maîtriser venue d’Extrême-Orient et qui est attestée en Europe dès le XVIe siècle.

    Dans la salle consacrée au cuir et aux peaux, le jeune public est invité à toucher les différents types de peaux. Une découverte tactile des matériaux qui rend la visite interactive et ludique. D’autres panneaux à l’attention des enfants sont disséminés dans le parcours d’exposition. Un livret-jeux français/anglais est également mis à leur disposition.

    Les salles techniques sont ainsi l’occasion de s’attarder sur la technique qui se cache derrière les objets que nous considérons comme chefs-d’oeuvre, ce qui est souvent occulté par la nature de la commande ou de leur propriétaire.

    Concerts, projections cinéma et conférences complètent cette exposition pour vous donner tous les codes pour être sur votre « trente et un ». En tout cas, cette exposition est un véritable défilé de mode, qui suscite un réel émerveillement de par la qualité des pièces exposées.
    https://toutelaculture.com/


J'aime pas les trucs de guerre mais elle a l'air belle, cette expo.  tongue

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MessageSujet: Re: Les Canons de l’élégance   Les Canons de l’élégance Icon_minitimeMer 27 Nov - 21:03

Plus d'infos et des zooms Les Canons de l’élégance 914132


  • A quoi s’attendre lors d’une exposition sur les « canons de l’élégance », au-delà des bons jeux de mots ? « On montre ce qu’on n’a pas l’habitude de montrer », affirme Dominique Prévôt, un des trois commissaires de l’exposition consacrée à l’apparat dans la parure militaire présentée au Musée de l’armée, à Paris. 80 % des 230 pièces d’uniforme, d’armement ou d’équipement du XVIe siècle à nos jours montrées font partie des collections des Invalides. La plupart d’entre elles, ne trouvant pas leur place dans le parcours permanent qui documente l’évolution de la guerre et de l’armée, dorment habituellement dans les réserves.

    Il est vrai que le lien entre le déchaînement destructeur de la guerre et le goût de l’apparat ne va pas de soi. « On est parti du constat que le pouvoir politique et le pouvoir militaire sont intimement liés, explique Dominique Prévôt. Les rois de France ont été rois parce qu’ils ont été chefs de guerre et aujourd’hui, le président de la République est encore le chef des armées. » Et l’accession au pouvoir impose un devoir de distinction, notamment par le prestige de son accoutrement.

    En guise d’introduction, plusieurs objets montrent la dimension militaire de la plus haute fonction de l’Etat. Parmi elles, l’épée de diamants de Louis XVI, un projet si pharaonique que pas de chance, elle ne sera prête qu’en… 1789. Le roi n’aura l’occasion de la porter qu’une fois, lors de l’ouverture des Etats généraux. Volée en 1792, elle a été ensuite retrouvée, mais délestée de ses cailloux, évidemment. Le plaisir que procure cette exposition se nourrit de la diversité des pièces exposées, dont l’intérêt réside soit dans leur extraordinaire recherche esthétique, soit dans l’histoire qu’elles racontent, et parfois dans les deux.

    Les Canons de l’élégance 29fc0410
    Epée de diamants de Louis XVI, 1784-1789, Musée de l’armée, à Paris. Paris
    - Musée de l’Armée,Dist. RMN-Grand Palais /A.S Marre-Noël



    La première salle s’intéresse aux usages et cadeaux dont la dimension superflue contraste avec l’épreuve du combat. Elle commence sagement avec une belle armure du Dauphin (futur Henri II), exceptionnelle par la qualité de son décor damasquiné d’argent, enchaîne sur le bel habit bleu céleste d’Alexandre II en sa qualité de tireur du 3e bataillon finnois. En met plein les yeux avec un canon miniature doré offert par le parlement de Franche-Comté à Louis XIV au moment de son rattachement à la France.

    Et puis, alors qu’on commence à s’habituer à tant de faste et de beauté surgit un sacré triptyque. D’abord une épée en cristal lourde et fragile (en un mot : parfaite) offerte au maréchal Pétain en 1942 par un journal français collaborationniste. On se retourne et paf ! Nous voilà face à un fusil d’assaut HK G3 pas joli, joli avec ses pièces en plastique imbriquées, donné en cadeau à Charles Hernu, le ministre de la défense de François Mitterrand, par le royaume d’Arabie saoudite. Le clou du spectacle, c’est quand même ce poignard d’aspect plutôt minable, flanqué d’un étui en peau de chèvre beigeasse légèrement déchiré, cousu à la va-vite, avec des fils de fer qui dépassent. Un présent du colonel Kadhafi à Nicolas Sarkozy lors de sa visite 2007. « Ce n’est pas du très bel ouvrage, admet Dominique Prévôt. Faute de demandes, la qualité de la production de l’armurerie a baissé après la première guerre mondiale. »

    Affirmer son rang

    Après cette entrée en matière réussie, la succession de salles décline les raisons du faste militaire. On constate d’abord qu’il sert à signifier la grandeur du pouvoir, « en temps de guerre, les hommes à qui le roi a donné le droit d’exercer la force en son nom doivent afficher aux yeux de tous la dignité et la confiance qui leur est accordée, explique Dominique Prévôt. Les troupes qui protègent le souverain doivent aussi manifester la grandeur du régime qu’ils servent ». On se rend compte à cette occasion que la définition du chic a bien évolué : à l’époque de l’impératrice de Russie Elisabeth Ire, sa garde rapprochée arborait un casque surmonté d’un crin blafard qui, aujourd’hui, fait surtout penser à une perruque esquintée d’Andy Warhol.

    Cette exposition nous apprend aussi comment briller à la taverne, en l’occurrence avec une belle chope de bière en étain et porcelaine. Au début du XXe siècle, il est de tradition pour les soldats des Etats allemands d’acheter un objet qui rappelle leur service militaire, comme une pipe ou une chope qu’ils entreposent directement à la taverne. Une manière de faire savoir à ses compagnons de beuverie qu’on n’est pas n’importe qui. Oui, l’apparat militaire prend des formes variées et il sert aussi à affirmer son rang.

    Une des pièces les plus impressionnantes, c’est sans doute cet harnachement de cheval appartenant à un mamelouk, cette milice formée d’esclaves affranchis au service de différents souverains musulmans qui dominait l’Egypte à la fin du XVIIIe siècle : le drap destiné à couvrir le dos de la bête est brodé d’un réseau de lapis-lazuli, corail, grenat et laiton doré aussi complexe et dense que l’interconnexion Châtelet-les-Halles.

    Les Canons de l’élégance 3b47da10
    Harnachement de mamelouk recueilli sur le champ de bataille des Pyramides (détail), dernier quart du XVIIIe siècle,
    Musée de l’armée, à Paris. Paris, musée de l’Armée. Paris - Musée de l’Armée, Dist. RMN-Grand Palais / A.S Marre-Noël



    Témoin de la bataille des Pyramides, en 1798, le duc de Rovigo écrivit : « Tous les mamelouks, montés sur des chevaux magnifiques richement caparaçonnés en or et argent, enveloppés de draperies de toutes les couleurs et de châles flottants (…) semblaient devoir nous anéantir en un clin d’œil. » En réalité, le manque d’organisation des mamelouks s’est heurté à la tactique des Français qui les ont vaincus et ont pu récupérer quelques-uns de leurs brillants effets. Comme quoi, en temps de conflit, l’apparat ne suffit pas.
    https://www.lemonde.fr/m-styles/article/2019/11/22/au-musee-de-l-armee-l-uniforme-sous-toutes-ses-formes_6020179_4497319.html



Et en bonus, l'armure du dauphin, futur Henri II, entre 1536 et 1547 Les Canons de l’élégance 914132

Les Canons de l’élégance D8f36a10
Musée de l’armée, à Paris. Paris - Musée de l’Armée, Dist. RMN-Grand Palais / Émilie Cambier


Chakton a écrit:
J'aime pas les trucs de guerre mais elle a l'air belle, cette expo. tongue

Ô que oui, tu vois. Les Canons de l’élégance 914132

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