Le Boudoir de Marie-Antoinette

Prenons une tasse de thé dans les jardins du Petit Trianon
 
AccueilAccueil  PortailPortail  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le Deal du moment : -64%
-64% sur le Lot de 2 Enceintes bibliothèques ...
Voir le deal
199 €

 

 04 février 1790

Aller en bas 
AuteurMessage
yann sinclair

yann sinclair


Nombre de messages : 26388
Age : 66
Localisation : Versailles
Date d'inscription : 10/01/2016

04 février 1790 Empty
MessageSujet: 04 février 1790   04 février 1790 Icon_minitimeMer 19 Fév - 19:21


04 février 1790 Moon2453

Jeudi 04 février 1790

St André Corsini, évêque


04 février 1790 2232


Le marquis de La Fayette refuse de devenir le commandant de toutes les gardes nationales du Royaume.
-------------------------
Louis XVI chasse le cerf à Gambapail.
------------------------
A 12 heures, Louis XVI se rend, sans cérémonie, à l’Assemblée nationale, accompagné seulement de ses ministres, de quelques pages et de quelques-uns des officiers de sa Maison. Il passe par le jardin des Tuileries, où il rencontre une députation de l’Assemblée nationale qui l’accompagne jusqu’à la salle.

Un huissier de l’Assemblée nationale annonce l’arrivée du Roi. Le plus grand règne dans la salle du manège. Le président, M. Bureaux de Puzy, va prendre le Roi à la porte, où il doit entrer.

Louis XVI paraît, et des applaudissements redoubles et des cris de « vive le Roi » » retentissent dans presque toutes les parties de la salle. Le Roi monte à la place qui lui avait été préparé à la hâte et au même niveau que le président de l’Assemblée nationale. Louis XVI demeure debout et prononce un discours où il réaffirme ses intentions concernant la constitution, et d’en prendre la direction, comme avait pu le faire Henri III en son temps. Le discours est fréquemment interrompu par des applaudissements de l’Assemblée et des tribunes.

Puis, le président répond, par un autre discours, au Roi. Après, Louis XVI se dispose à se retirer, et le président le raccompagne à la porte.

Louis XVI est à peine sorti de la salle, que le baron de Menou, député, fait la motion d’envoyer une députation au Roi, pour lui présenter une adresse dans laquelle sera exprimée la reconnaissance de l’Assemblée nationale. Cette motion est vivement accueillie.

Sur une autre motion de M. Goupil de Préfelin, député, par un appel nominal, les députés prêtent le serment civique. Le président demande à prêter le serment en premier, et monte à la tribune. Il s’exprime ainsi « Je jure d’être fidèle à la Nation, à la Loi, au Roi, et de maintenir de tout mon pouvoir la constitution décrétée par l’Assemblée nationale et acceptée par le Roi »

On voit, aussi, Mgr Champion de Cicé, Garde des Sceaux, qui n’a pas perdu son caractère de député en acceptant la charge de ministre, venir prêter le serment de fidélité exigé de tous.

Après avoir raccompagnée le Roi et de son entrevue, au retour à l’Assemblée nationale, la députation en rend compte. Il est, alors, approuvé de faire une adresse à Leurs Majestés.


Après son discours à l’Assemblée nationale, Louis XVI est raccompagné, aux bruites des applaudissements, jusqu’à ses appartements, par une délégation de députés. Celle-ci demande, au Roi, d’être admise à présenter ses hommages à la Reine. Louis XVI agrée à cette demande.

Les députés sont, alors, introduits dans le salon du rez de chaussée, où Marie Antoinette est assise près d’une croisée, donnant sur le jardin des Tuileries. Madame Royale est assise près d’elle, et lit l’histoire du règne de Charles Ier d’Angleterre. M. le Dauphin, surveillé par la marquise de Tourzel, bêche une platebande sous la fenêtre, et y plante des fleurs. Sa mère le fait appeler pour qu’il soit présent.

Le président de l’Assemblée nationale parle, avec respecte te dévouement, à Marie Antoinette. Elle confirme ce que le Roi avait annoncé à l’Assemblée, ses sentiments et des soins qu’elle ne cesserait de prendre pour les faire naître et les cultiver dans le cœur de M. le Dauphin.

Une nouvelle députation, de 60 députés, revient au château, entre 20h30 et 21 heures, est présentée avec les cérémonies ordinaires.

Monsieur désapprouve la démarche de Louis XVI qui va, à l’Assemblée nationale, prononcer un discours d’apparat, par lequel il sanctionne tout ce qui s’était fait jusqu’à là.

Néanmoins, Monsieur sait que Louis XVI souffre intérieurement de tous les actes qui le dépouillent de son autorité.

_________________
04 février 1790 C_icgp11
👑    👑   👑
   ⚜king
Revenir en haut Aller en bas
http://louis-xvi.over-blog.net/
 
04 février 1790
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» 12 février 1790
» 06 février 1790
» 21 février 1790
» 1er février 1790
» 21 février 1790

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Le Boudoir de Marie-Antoinette :: Au fil des jours :: 1790 :: Février-
Sauter vers: