Le Boudoir de Marie-Antoinette

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 Quand Paris a la fièvre… Petite histoire des épidémies dans la capitale

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Cochevis de Thekla

Cochevis de Thekla


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MessageSujet: Quand Paris a la fièvre… Petite histoire des épidémies dans la capitale   Quand Paris a la fièvre… Petite histoire des épidémies dans la capitale Icon_minitimeMer 18 Mar - 11:20

C'est de circonstance. Wink

  • Au cours des siècles, des épidémies de peste, de variole, de choléra ou encore de tuberculose ont durement affecté les Parisiens et les Franciliens. L'historien Laurent-Henri Vignaud revient sur cette histoire des maladies, de la médecine et de l'hygiène, du XIVe siècle à aujourd'hui.


Quelles sont les principales épidémies qui ont marqué l’histoire de Paris et de sa banlieue ?

  • Laurent-Henri Vignaud : La plus marquante, c’est bien sûr la peste, et notamment la « peste noire » du XIVe siècle, une épidémie qui a durement frappé toute l’Europe et l’Asie. Paris a été marquée par ce phénomène qui a tué entre 1/3 et 2/3 des habitants d’Europe, singulièrement dans les grandes villes, c’est-à-dire dans les lieux de grande concentration humaine. Plus on est en nombreux, plus on est exposés. Il y aura régulièrement des résurgences de cette maladie jusqu’au début du XXe siècle, jusqu’à ce que l’on identifie le bacille de la peste, transmis par des puces de rats, et que l’on comprenne comment les éradiquer. Durant tout le XVIIIe siècle, c’est la variole qui fait des ravages dans les grandes capitales européennes. Mais la grande affaire à Paris, à partir de 1832, ce sont les épidémies de choléra, une maladie transmise en buvant de l’eau souillée par les excréments. Au début du XIXe siècle, les autorités parisiennes, désorientées par ses ravages, faisaient tirer au canon à blanc en direction des quartiers les plus frappés, pour disperser l’air, dont on pensait qu’il portait le mal.


Paris a toujours manqué d’eau saine. Au Moyen-âge, on buvait l’eau puisée par les bougnats dans la Seine, en amont de l’île Saint Louis. Napoléon Ier, pour se faire aimer des Parisiens, fit apporter de l’eau potable en creusant les canaux du Nord-Est parisien…

  • La lutte contre l’eau souillée fut à Paris un combat de longue haleine. Plus globalement, avant Pasteur, on pensait que le mal passait par l’air, et que l’odeur – le miasme – était porteur de la maladie. C’est pour cela que dans les dernières années du règne de Louis XVI a lieu le fameux déménagement du gigantesque cimetière des Saints-Innocents aux Halles. Pour des raisons, pensait-on, de santé, on a transporté la charogne en périphérie de la ville. Et c’est ainsi que les cimetières parisiens sont aménagés en banlieue. Un peu plus tard, au XIXe siècle, et pour les mêmes raisons, on décide de purger Paris des excréments de ses habitants. Un phénomène notamment porté dans les années 1860 par la vision haussmannienne de la ville. On crée le tout-à-l’égout et les boues des Parisiens sont épandues dans les champs de la lointaine banlieue pour les fertiliser. Boues de Paris que l’on a continué de répandre sur la plaine agricole de Pierrelaye (Val-d’Oise) jusqu’aux dernières années du XXe siècle ! On ne peut pas dire que la ville moderne pue plus – ni moins – que la ville médiévale, mais la tolérance à la mauvaise odeur,notamment celle des cadavres animaux ou humains, a diminué car celle-ci devient, à partir du siècle des Lumières, synonyme de maladie contagieuse.


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Le cimetière des Saints Innocents à Paris déménagé en périphérie au XVIIIe siècle / :copyright: Gravure de Theodor Josef Hubert Hoffbauer


A la fin du XIXe siècle on ouvre les premiers hôpitaux modernes grâce à la révolution pasteurienne qui naît à Paris…

  • Avant la révolution pasteurienne, les hôpitaux d’Ancien Régime puis ceux de l’assistance publique sont souvent perçus comme des mouroirs. Au XVIIe siècle, Saint-Vincent-de-Paul, qui ouvre un hôpital dans le Clos Saint-Lazare – là où se trouvent aujourd’hui les gares de l’Est et du Nord – voulait autant apporter des soins aux corps que préparer les malades à retrouver leur Créateur. Accoucher à l’hospice était tellement dangereux que seules y allaient les prostituées et les filles-mères. Les autres préféraient accoucher à la maison. A l’hôpital, on avait bien plus de chance de mourir d’un choc septique provoqué par la mauvaise hygiène générale que de l’accouchement lui-même ! Avec Pasteur et son fameux Institut du XVe arrondissement tout change. On a découvert les microbes, inventé l’hygiène moderne (la pasteurisation), généralisé l’usage des antiseptiques, appris à stériliser les instruments chirurgicaux, etc. On comprend mieux ce qui se passe quand on tombe malade, et l’hôpital n’est plus un lieu d’accueil où l’on faisait ce que l’on pouvait en attendant la mort, et devient un lieu de guérison.


Le XIXe siècle est aussi celui de la naissance de l’idéologie hygiéniste, c’est-à-dire l’idée que l’hygiène, le sport, l’alimentation, des logements aérés, sont les meilleurs remparts contre la maladie…

  • La pensée hygiéniste naît en effet au XIXe siècle, lorsque l’afflux d’ouvriers dans les faubourgs et les banlieues des grandes villes, et singulièrement à Paris, provoque des situations sanitaires catastrophiques. Les ouvriers de banlieue ont une vie bien plus dure, une situation sanitaire bien plus dégradée que celles des artisans des faubourgs. Alors, à la fin du XIXe siècle, on crée les bains-douches et des dispensaires dans les arrondissements périphériques ou en banlieue. Des fondations privées ouvrent des hôpitaux pour les indigents . On fait aussi la promotion de la « bonne vie », sans alcool et au plein air, comme dans les jardins ouvriers. On crée parcs et jardins publics pour prendre l’air – sous entendu le bon air non vicié. Et bientôt se démocratise le très aristocratique sport, avec la généralisation de la gymnastique et la construction de stades un peu partout en périphérie de Paris. Cette idée, d’abord portée à la fin du XIXe par des prêtres et des patrons philanthropes, sera reprise par les syndicats et les mouvements ouvriers. La banlieue rouge en fera vivre le principe jusqu’au milieu du XXe siècle, avec notamment les grands équipements sportifs communaux. C’est une pensée sociale, avant d’être une pensée médicale.


Avec la médecine moderne, et la compréhension du rôle des microbes, la maladie contagieuse devient plus sociale…

  • La peste a frappé une dernière fois la région parisienne dans les années 1920, à Aubervilliers, où elle a fait une trentaine de victimes dans cette ville de banlieue industrielle très pauvre, avec un habitat ouvrier insalubre et des zonards. On regarde alors ces populations de banlieusards atteints par ce mal moyenâgeux avec un peu de condescendance, comme on le fait à la même époque envers les peuples colonisés victimes eux aussi de maux épidémiques terribles. A la fin de la Première Guerre mondiale, la grippe espagnole, qui est une vraie pandémie – elle a fait au moins 50 millions de morts dans le monde -, frappe partout, dans toutes les classes sociales. En revanche, à Paris, la mortalité est plus forte dans les quartiers chics de l’ouest que dans le Paris populaire : l’explication c’est le très grand nombre de chambres de bonnes, les domestiques de la bourgeoisie parisienne y ont des conditions de vie très sommaires et vivent en grande promiscuité. Mais bien sûr, ce n’est pas ainsi que les choses sont vécues, à l’époque. Du moins, parmi les élites. Héritage de la pensée hygiéniste, on pense que ceux qui tombent malades sont un peu responsables de ce qui leur arrive, qu’ils doivent mener une mauvaise vie. Le jugement de classe est très fort. On apprend à ne pas cracher par terre pour éviter de diffuser le germe de la tuberculose et on regarde de travers ceux qui le font.


Le coronavirus est en revanche une maladie globale, symbole de l’âge des métropoles mondialisées…

  • Le coronavirus, c’est le retour de l’épidémie médiévale, c’est-à-dire de l’idée que la concentration humaine, le contact humain, sont porteurs de risque. C’est très difficile à accepter pour des urbains, pour les habitants d’une métropole qui est caractérisée par la trépidation, par les flux, par une vie culturelle et nocturne intenses ! Les habitants des villes ont du mal à renoncer à ce qui fait leur qualité de vie, à ce qui fait aussi l’avantage de la vie urbaine. Le coronavirus, c’est pour eux un choc culturel, c’est la négation de ce qu’ils sont. Les terrasses parisiennes, qui étaient encore bondées jusqu’à samedi, sont le signe de cette habitude et d’une certaine insouciance.


Et donc, à méditer.
https://www.enlargeyourparis.fr/societe/quand-paris-a-la-fievre-petite-histoire-des-epidemies-dans-la-capitale

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un peu vif
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Petite Fourmi

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MessageSujet: Re: Quand Paris a la fièvre… Petite histoire des épidémies dans la capitale   Quand Paris a la fièvre… Petite histoire des épidémies dans la capitale Icon_minitimeMar 24 Mar - 12:30

Pas qu'à Paris. Le XVIIIe siècle a connu de graves épidémies, la dysentrie par exemple, a durement frappé Saint-Malo.

    En 1777, les trois quarts de la population malouine sont touchés par une diarrhée épidémique.

  • Un malade sur six succombe

    Deux ans plus tard, en 1779, la dysenterie fait son retour mal accompagnée de la petite variole. Cette double et grande épidémie emporte plus d’un millier de personnes (soit un malade sur six !) en cinq mois dans les régions malouine et doloise.

    Au XVIIIe siècle, on parle aussi de variole et de paludisme, surtout autour Dol-de-Bretagne où l’on attribue la maladie « au mauvais air » du marais.


L'article met un peu les boules, mais si vous voulez le lire en entier, cliquez sur le lien url.
https://actu.fr/bretagne/saint-malo_35288/covid-19-epidemies-ont-marque-lhistoire-saint-malo_32460981.html



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Hercule Poirot

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MessageSujet: Re: Quand Paris a la fièvre… Petite histoire des épidémies dans la capitale   Quand Paris a la fièvre… Petite histoire des épidémies dans la capitale Icon_minitimeJeu 26 Mar - 12:39

Merci pour ces études très factuelles qui permettent de se poser les bonnes questions.

_________________
Mais c'est tout le contraire d'un jeu.
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de Neubourg

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MessageSujet: Re: Quand Paris a la fièvre… Petite histoire des épidémies dans la capitale   Quand Paris a la fièvre… Petite histoire des épidémies dans la capitale Icon_minitimeLun 22 Juin - 9:00

  • Pendant des siècles, la lutte contre les épidémies a reposé sur l’idée qu’il fallait combattre sans merci ce que l’on appelait les « miasmes ». D’où venait cette hantise de l’air vicié ?

    La méfiance envers les mauvaises odeurs issues de la décomposition des immondices, de l’eau stagnante des marécages ou d’un air trop immobile s’inscrit dans une très longue histoire, qui va de l’Inde ancienne à l’époque moderne, en passant par Hippocrate et la période médiévale. A partir de la deuxième moitié du XVIIIe siècle, la théorie des miasmes s’impose à toute l’Europe : la création d’un véritable « néo-hippocratisme » conduit les médecins à affirmer qu’ils sont la principale cause des maladies épidémiques. Il convient donc de lutter contre l’air stagnant dans les hôpitaux mais aussi dans les cales des navires, à l’opéra ou dans les grands hôtels aristocratiques. On commence par éloigner les cimetières du centre des villes : à Paris, celui des Saints-Innocents est transféré aux catacombes à partir de 1786. On imagine même des machineries hydrauliques qui pourraient faire tourner de grands moulins placés au coin des rues…


« Dès la deuxième moitié du XVIIIe siècle, la théorie des miasmes s’impose à toute l’Europe »
https://www.lemonde.fr/
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Petite Fourmi

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MessageSujet: Re: Quand Paris a la fièvre… Petite histoire des épidémies dans la capitale   Quand Paris a la fièvre… Petite histoire des épidémies dans la capitale Icon_minitimeMer 8 Juil - 22:26

Il existe plus de points communs qu'on ne l'imagine entre la très redoutée variole et le Coronavirus qui terrifie actuellement nos populations.

  • La variole se transmettait comme le coronavirus, par les voies aériennes, les postillons. Variola veut dire en latin "petite pustule", la maladie tuait une personne sur cinq et quand les malades s'en sortaient ils restaient souvent défigurés. C'est un médecin anglais qui a inventé le vaccin grâce à un troupeau de vaches. À la fin du XVIIIe siècle, Edward Jenner découvre qu'il existe une forme de variole chez les bovins, et quand les paysans l'attrapent, ils sont protégés de la variole humaine.

    "On découvre que les gens qui contractent cette maladie bovine ne contractent pas la variole humaine. En particulier, les garçons et les jeunes filles qui s'occupaient de traire les vaches. Ils avaient des pustules sur les mains et quelque chose qui ressemblait à une forme bénigne de la maladie et jamais la forme sévère", raconte Laurent-Henri Vignaud, historien des sciences à l'université de Bourgogne.

    Le médecin décide alors d'inoculer le virus des vaches à des humains. "Il a transmis artificiellement, via une petite scarification à l'épaule, cette "variola vaccina", la variole des vaches, qui a donné le nom de vaccin, qui veut donc dire "vache" ou "de la vache"".

    Quand Paris a la fièvre… Petite histoire des épidémies dans la capitale 800px-11
    Caricature représentant la promotion de la vaccination contre la variole selon la méthode Jenner


    Le vaccin fonctionne. Mais pour éradiquer la maladie, il faudrait vacciner presque tout le monde. "Au milieu du XIXe siècle, aucun État européen n'a les moyens de mettre en place une couverture vaccinale de 80 ou 90%. Donc ça n'empêche pas un retour de la variole récurrent. La vaccination va être un outil parmi d'autres pour casser les chaînes de transmission", explique Laurent-Henri Vignaud.

    L'épidémie revient régulièrement, en France notamment. En 1954, à Vannes, des patients présentent des pustules. Le 1er janvier, le docteur Guy Grosse, médecin et inspecteur principal du département, est appelé en urgence. "Il a pris sa voiture. Il a quitté la famille. Il est arrivé à Vannes. Dès le premier soir, il a enfilé une blouse et un masque pour aller faire des prélèvements qu'il a envoyés à l'Institut Pasteur", se souvient sa petite-fille Marie Griffo.

    La variole ne circule plus depuis la fin des années 80
    Les résultats tombent : c'est bien la variole. Le docteur Grosse recommande une vaccination massive dans le Morbihan et la mise en quarantaine du département. "Il y a à peu près 250.000 personnes qui ont été vaccinées en l'espace de quinze jours", raconte Marie Griffo. Le docteur Grosse se vaccine lui aussi, mais trop tard. "Le 17 janvier, il a commencé à avoir une irruption de fièvre. Puis il est rentré dans le coma sept jours plus tard. Il est mort d'une forme très grave de la variole". Quand il est allé faire des prélèvements, il avait malheureusement enfilé un masque contaminé.

    Rapporté d'Indochine par un soldat blessé, le virus fait 7 morts cette année-là dans le Morbihan. La vaccination permet de stopper la dernière épidémie en France. Et dans le monde, elle disparaît complètement 24 ans plus tard. "Cette maladie est la seule à avoir été déclarée éradiquée à l'échelle mondiale par l'OMS. Aujourd'hui, il ne reste plus que de petites traces du virus de la variole dans des petites fioles conservées en laboratoires. La variole ne circule plus depuis fin 1979", explique Laurent-Henri Vignaud.

    En mars dernier, l'hôpital de Vannes dans le Morbihan a été l'un des premiers foyers du coronavirus. Les 16 petits-enfants du docteur Grosse, mort de la variole dans le même établissement, ont écrit une lettre au personnel soignant, un témoignage pour leur rendre hommage.

    "En 1954, notre grand-père disait à son beau-frère que maintenant, avec la rapidité des transports, les épidémies risquent de nous tomber sur la tête en quelques heures. Et c'est exactement ce qu'on a vécu avec le Covid. On leur a écrit une lettre pour leur dire qu'ils s'inscrivaient dans une histoire. Que leur dévouement était aussi grand que celui du personnel de Vannes au moment de la Variole", confie l'une des signataires.


    Virginie Garin
    Journaliste RTL

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Pour moi, se spécialiser, c'est rétrécir d'autant son univers.
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