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| la famille Duplay | |
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+7ExceLLence flower power Lucrezia P le beau lauzun madame antoine Sido Scorpion Namtar 11 participants | |
Auteur | Message |
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moriarty
Nombre de messages : 53 Date d'inscription : 26/12/2015
| Sujet: Re: la famille Duplay Lun 7 Nov - 15:04 | |
| Merci. Ainsi on peut lire le tout _________________ Il est si beau qu'il tombe dans l'eau
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| | | Namtar
Nombre de messages : 219 Date d'inscription : 12/04/2016
| Sujet: Re: la famille Duplay Lun 7 Nov - 16:28 | |
| - madame antoine a écrit:
- Cher Namtar,
Voilà fusionnés tous les sujets qui concernent la famille Duplay. Est-ce bien cela que vous souhaitiez ?
Bien à vous
madame antoine Oui, si cela vous convient |
| | | madame antoine
Nombre de messages : 6902 Date d'inscription : 30/03/2014
| Sujet: Re: la famille Duplay Mar 8 Nov - 8:54 | |
| Cher Namtar, cela convient parfaitement aux Lecteurs du Boudoir qui vous remercient pour les intéressants témoignages que vous leur apportez.
Bien à vous
madame antoine _________________ Plus rien ne peut plus me faire de mal à présent (Marie-Antoinette)
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| | | Namtar
Nombre de messages : 219 Date d'inscription : 12/04/2016
| Sujet: Re: la famille Duplay Mar 8 Nov - 13:50 | |
| - madame antoine a écrit:
- Cher Namtar, cela convient parfaitement aux Lecteurs du Boudoir qui vous remercient pour les intéressants témoignages que vous leur apportez.
Bien à vous
madame antoine Je vous remercie |
| | | Namtar
Nombre de messages : 219 Date d'inscription : 12/04/2016
| Sujet: Re: la famille Duplay Mer 16 Nov - 21:55 | |
| - Namtar a écrit:
- (Il y avait déjà un sujet, mais par soucis de clarté j'en recommence un ^^)
I – Avant la Révolution : Maurice Duplay a vu le jour le 22 décembre 1736 à Saint-Didier-la-Séauve en Haute-Loire. Monté à la capitale pour s’établir comme menuisier, c'est probablement dans le cadre de ces activités qu'il fit la rencontre de Jean-Pierre Veaugeois, alors. menuisier des bâtiments du roi, dont Maurice épousera la fille Françoise-Éléonore, alors âgée de vingt-sept ans(Françoise-Éléonore Vaugeois a été baptisée le 12 janvier 1739 à Créteil). Voici le contrat de mariage passé le 15 janvier 1766 : « […] Furent présents sieur Maurice Duplay, menuisier à Paris, y demeurant, rue des Quatre-Fils, paroisse Saint-Jean-en-Grève, majeur, fils du sieur Jacques Duplay, maître menuisier entrepreneur de bâtiments à Saint-Didier en Vezelay, et de Marie Bontemps sa femme, ses père et mère, d'une part. Demoiselle Françoise-Éléonore Veaugeois, fille majeure du sieur Jean-Pierre Veaugeois. menuisier des bâtiments du roy et de demoiselle Marie-Anne Huet, son épouse, ses père et mère demeurant ordinairement à Choisy-le-Roy, étant ce jour à Paris. Lesquelles parties, en vue du mariage proposé entre ledit sieur Duplay et la demoiselle Veaugeois, ont fait et arrêté les conditions civiles de leur mariage, en la présence de leurs parents et amis ci-après nommés ; sa voir : De la part du futur époux : de Me Claude Étienne Alleou Desgouttes avocat au Parlement ; Sieur Jaques Alleou, marchand joaillier et dame Françoise Duperray, son épouse ; - Sieur. Étienne Villetard, architecte juré expert du roy, entrepreneur de bâtiments à Paris, tous amis. De la part de la future épouse : de dame Marie-Louise Veaugeois, épouse de M. Guillaume-Jean Duchange, bourgeois de Choisy, sœur ; - Jean-Pierre Veaugeois, menuisier des bâtiments du Roy, frère ; Germain Goudoin, jardinier du Roy, et Marie Françoise Veaugeois, sa femme, sœur et beau-frère ; Guillaume Jean Duchange, neveu ; Charles Turpin, Bourgeois, amis. ».
[à suivre] [suite de la fiche] Le contrat de mariage entre Maurice Duplay et Françoise-éléonore stipule que chacun des époux apporte 4000 livres de biens. Le couple donna naissance en 1768 à une fille prénommée Éléonore, puis l'année suivant à une deuxième fille nommée Sophie, en 1770 une troisième fille nommée Victoire, et une quatrième fille prénommée elle Élisabeth en 1773. En 1777 naquît le seul fils du couple, Jacques-Maurice qui devait se sentir bien seul au milieu de tant de femmes. Les sœurs Duplay eurent une éducation auprès des sœurs du couvent de la Conception rue Saint-Honoré, tandis que Jacques-Maurice Duplay fut placé au collège d'Harcourt jusqu'à sa suppression. Maurice et sa famille emménage à Paris, au 366 rue Saint-Honoré1, dans une demeure louée aux sœurs de la Conception de la rue Saint-Honoré moyennant une somme de 1800 livres et 244 livres de pot-de-vin, selon un bail passé devant Choron, notaire le 5 mai 17872. G. Lenotre dans son Paris Révolutionnaire a décris minutieusement le 366 rue Saint-Honoré en citant notamment le bail passé devant le notaire Choron : « C'était une construction modeste, élevée seulement d'un étage : elle consistait “en un petit corps de logis sur la rue Saint-Honoré, simple en profondeur, avec entrée de porte cochère et une boutique au rez-de-chaussée, quatre croisées de face au premier étage, avec grenier au-dessus et comble à deux égouts recouvert en tuiles, plus un autre corps de logis en retour en aile au couchant, élevé aussi d'un étage qui n'est couvert que par un comble en appentis garni en tuiles; plus à la suite dudit bâtiment est un autre corps de logis formant pignon sur la cour, élevé d'un rez-de-chaussée, d'un étage et grenier au -dessus avec comble couvert aussi en tuiles. Ladite cour comprise entre ces trois bâtiments renfermant un hangar de chaque côté dont un grand au couchant avec comble en appentis”[...]. » Grâce à ses revenus, Maurice Duplay investi dans l'immobilier parisien, devenant propriétaire de trois maisons qu'il loue et qui lui rapportent 15 000 livres par ans. Maurice faisait donc parti de la bourgeoisie aisée des années 1780, il était bien inséré socialement, notamment dans les milieux proches du roi, ce qui ne l'a pas empêcher de se joindre dès le début à la Révolution. Il a rejoint le club des Jacobins à une date indéterminée, mais sans doute au moment de l'installation du club rue Saint-Honoré (artère où il logeait). Maurice a embrassé les idéaux de la Révolution alors qu'il n'avait rien à gagner. |
| | | le beau lauzun
Nombre de messages : 831 Date d'inscription : 04/09/2014
| Sujet: Re: la famille Duplay Mar 22 Nov - 12:38 | |
| 4000livres, c'est pas rien !! |
| | | Namtar
Nombre de messages : 219 Date d'inscription : 12/04/2016
| Sujet: Re: la famille Duplay Mar 22 Nov - 13:48 | |
| - le beau lauzun a écrit:
- 4000livres, c'est pas rien !!
En fait c'est relativement modeste comme patrimoine J'ai par exemple une ancêtre qui avait un patrimoine similaire(à la même époque) et c'était la femme d'un vigneron. En tout cas, la famille s’agrandir vite : Il y eut en effet en 1768 la naissance d'une fille qu'ils nommèrent Éléonore, puis l'année suivant à une deuxième fille nommée Sophie, en 1770 une troisième fille nommée Victoire, et une quatrième fille prénommée elle Élisabeth en 1773. En 1777 naquît le seul fils du couple, Jacques-Maurice. Le couple sembla éprouver quelques problèmes financiers dans les années 1770, ils durent emprunter des sommes parfois importantes, comme le montre ce document des archives nationales (je suis entrain de le transcrire, mais je pense avoir bien compris) : |
| | | Namtar
Nombre de messages : 219 Date d'inscription : 12/04/2016
| Sujet: Re: la famille Duplay Mar 22 Nov - 20:44 | |
| Selon Philippe Le Bas fils, son grand père Maurice Duplay a été protégé à ses débuts par Madame Geoffrin, de son nom complet Marie-Thérèse Rodet Geoffrin qui possédait un hôtel particulier rue Saint-Honoré dans lequel elle organisa un salon de 1749 à 1777 |
| | | Namtar
Nombre de messages : 219 Date d'inscription : 12/04/2016
| Sujet: Re: la famille Duplay Mer 23 Nov - 15:53 | |
| Lorsqu'en octobre 1789 l'Assemblée constituante pris la décision de s'établir dans la salle Manège, c'est Maurice qui décrocha le contrat apparemment juteux de très importants travaux en menuiserie nécessaires à la salle du Manège pour acceuilir les constituants. Ce contrat apparemment juteux se révéla être un désastre pour Maurice, car il sera payé en assignats. Il semble que Maurice et son fils unique se soient inscrits dès 1789 au club des Jacobins qui s'était installé la même année dans un couvent rue Saint-Honoré, à deux pas du domicile des Duplay. Ils rencontrèrent donc les grandes figures de l'époque, dont Maximilien de Robespierre. La vie des Duplay changea le 17 juillet 1791 après la fusillade du Champs de Mars. Charlotte Robespierre donne une bonne description de ce qui se serait passé (malgré ses démêlés avec les Duplay) : - Citation :
- [...] mon frère Maximilien fit connaissance avec la famille Duplay. Le jour où le drapeau rouge fut déployé, et la loi martiale proclamée au Champ-de-Mars par Lafayette et Bailly ; mon frère, qui avait assisté aux fusillades ordonnées par le héros des deux mondes, et qui revenait, le coeur brisé de toutes ces scènes d'horreur, suivait la rue St.-Honoré. Une affluence considérable se pressait autour de lui ; il avait été reconnu , et le peuple criait vive Robespierre ! M. Duplay, menuisier, sortit de sa maison, vint au-devant de mon frère, et l'engagea à entrer chez lui pour se reposer. Maximilien se rendit à son invitation.
Au bout d'une heure ou deux il voulut regagner son domicile, maison le retint à dîner, et même on ne voulut pas le soir le laisser partir, il coucha chez M. Duplay, et y resta plusieurs jours. Madame Duplay et ses filles lui témoignèrent le plus vif intérêt, l'entourèrent de mille soins délicats. Il était extrêmement sensible à toutes ces sortes de choses. Mes tantes et moi nous l'avions gâté par une foule de petites attentions dont les femmes seules sont capables. Tout-à-coup transporté du sein de sa famille, où il était l'objet des plus douces sollicitudes, dans son ménage de la rue Saintonge, où il était seul, qu'on juge du changement qu'il avait eu à subir ! Les prévenances de la famille Duplay à son égard lui rappelèrent celles que nous avions eues pour lui, et lui firent sentir encore plus vivement le vide et la solitude de l'appartement qu'il occupait au fond du Marais. M. Duplay lui proposa de venir habiter avec lui, et d'être son commensal et son hôte. Maximilien , à qui cette proposition était fort agréable, et qui d'ailleurs ne savait jamais refuser dans la crainte de désobliger, accepta et vint s'installer au sein de la famille Duplay. G. Lenotre dans son Paris Révolutionnaire, tente d'imaginer la réaction des trois soeurs Duplay qui restaient au 366 rue Saint-Honoré lorsque Robespierre vint s'y établir : - Citation :
- "il ne restait donc, rue Saint-Honoré, que trois des demoiselles Duplay quand vint s'y établir Robespierre. Je me figure qu'elles ne furent pas les moins troublées du changement subit qui se produisait dans la monotone existence de la famille. Elles étaient toutes trois à l'âge où, dans tout célibataire, une fille a le droit de supposer un mari. Sans les accuser d'une coquetterie coupable, on peut assurer hardiment que, le 18 juillet 1791, à l'heure du déjeuner, avant de descendre à la salle à manger où elles allaient retrouver leur hôte de la veille, elles donnèrent à leur miroir plus de temps qu'à l'ordinaire."
G. Lenotre a un peu piètre opinion des femmes, mais c'était intéressant de mettre ce passage je trouve Et il ne faut pas oublier qu'à l'époque de la fusillade, Maximilien était une étoile montante de la politique.
Dernière édition par Namtar le Jeu 24 Nov - 20:46, édité 1 fois |
| | | Namtar
Nombre de messages : 219 Date d'inscription : 12/04/2016
| Sujet: Re: la famille Duplay Jeu 24 Nov - 20:46 | |
| Petit aparté, aux archives nationales, j'ai eut la surprise de tomber sur la signature d'éléonore Duplay Simon Duplay était surnommé "Duplay Jambe de Bois" (même dans les archives de la Préfecture de police) depuis la perte de l'une de ses jambes lors de la bataille de Valmy. |
| | | madame antoine
Nombre de messages : 6902 Date d'inscription : 30/03/2014
| Sujet: Re: la famille Duplay Ven 25 Nov - 12:38 | |
| Cher Namtar, merci pour ces documents d'archives qui sont très parlants.
Bien à vous
madame antoine _________________ Plus rien ne peut plus me faire de mal à présent (Marie-Antoinette)
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| | | Namtar
Nombre de messages : 219 Date d'inscription : 12/04/2016
| Sujet: Re: la famille Duplay Ven 25 Nov - 13:03 | |
| - madame antoine a écrit:
- Cher Namtar, merci pour ces documents d'archives qui sont très parlants.
Bien à vous
madame antoine C'est tout à fait normal Voici la lettre en question (liée aux signatures) |
| | | de La Reinta
Nombre de messages : 1433 Date d'inscription : 15/03/2016
| Sujet: Re: la famille Duplay Sam 26 Nov - 10:44 | |
| Eléonore Duplay, elle est comme Marie-Antoinette, elle connaît pas les majuscules ! _________________ Je dois avouer ma dissipation et paresse pour les choses sérieuses
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| | | Namtar
Nombre de messages : 219 Date d'inscription : 12/04/2016
| Sujet: Re: la famille Duplay Sam 26 Nov - 10:51 | |
| - de La Reinta a écrit:
- Eléonore Duplay, elle est comme Marie-Antoinette, elle connaît pas les majuscules !
Oui ^^ Ce qui est drôle, c'est qu'éléonore pour sa signature a une graphie qui ressemble à celle de sa mère. |
| | | Namtar
Nombre de messages : 219 Date d'inscription : 12/04/2016
| Sujet: Re: la famille Duplay Sam 10 Déc - 13:58 | |
| Je suis entrain de travailler sur une réédition des mémoires d'élisabeth Duplay, alors je me propose de vous mettre ici un extrait du début, là où elle raconte sa rencontre avec Philippe Le Bas sont grand amour(ils se sont surement rencontré avant en fait, mais leur histoire semble avoir commencer ce jour là, élisabeth a commencer à écrire ses souvenirs longtemps après) - Citation :
Ce fut le jour où Mara fut porté en triomphe à l'Assemblée que je vis mon bien-aimé Philippe Le Bas pour la première fois. Je me trouvais, ce jour là, à la Convention Nationale avec Charlotte Robespierre. Le Bas est venu la saluer; il resta longtemps près de nous et demanda qui j'étais. Charlotte lui dit que j'étais une des filles de l'hôte de son frère aîné. Il lui fit quelques questions sur ma famille; il demanda à Charlotte si nous venions souvent à l'Assemblée, et dit que tel jour il y aurait une séance bien intéressante. Il l'engagea beaucoup à y venir. Charlotte demanda à ma bonne mère l'autorisation de m'y emmener avec elle. A cette époque, ma mère l'aimait beaucoup; elle n'avait pas encore à s'en plaindre. Ma mère était si bonne qu'elle ne lui refusait jamais rien de ce qui pouvait lui faire plaisir. Elle me permit de l'accompagner plusieurs fois. Donc, je fus avec elle à la Convention. Elle occupait un appartement sur le devant, dans la maison de mon père, rue Saint-Honoré. J'avais aussi beaucoup d'amitié pour elle, et je me faisait un plaisir d'aller la voir souvent; quelquesfois même je me plaisais à lui friser les cheveux et à m'occuper de sa toilette. Elle aussi paraissait m'affectionner beaucoup. Ma mère nous voyait avec plaisir porter de l'attachement à Robespierre et à ma famille. Pour nous, nous l'aimions comme un bon frère ! Il était si bon ! Il était notre défenseur lorsque ma mère nous grondait. Cela m'arrivait quelquefois : j'étais bien jeune, un peu étourdie; il me donnait de si bons conseils que, toute jeune que j'étais, je les écoutais avec plaisir. Lorsque j'avais quelque chagrins, je lui contais tout. Ce n'était pas un juge sévère : c'était un ami, un frère bien bon ; il était si vertueux ! Il avait pour mon père et ma mère de la vénération. Nous l'aimions tous bien tendrement. Enfin Charlotte vint me chercher pour assister à une séance qui devait être bruyante. Le Bas vint près de moi; pour la première fois, il m'adressa la parole pour me dire des choses bien bonnes. Il dit à Charlotte qu'il y aurait une séance de nuit, qu'elle devait être fort intéressante, qu'il fallait demander la permission pour que je vinsse avec elle. Charlotte n'eut pas de peine à l'obtenir. Elle était sœur de Robespierre, et ma mère la regardait comme sa fille. Pauvre mère ! Elle croyait Charlotte aussi pure et aussi sincère que ses frères. Grand Dieu ! Cela n'était pas ! Nous nous rendîmes donc à cette séance. Nous avions emporté des oranges et quelques sucreries. Charlotte en offrit à Le Bas et à son jeune frère. Ces messieurs, après être restés quelque temps près de nous, nous quittèrent pour aller voter. Je demandai à Charlotte si je pouvais offrir une orange à Le Bas; elle me dit que oui. J'étais heureuse de pouvoir lui témoigner une attention. Il accepta avec plaisir. Qu'il me parut bon et respectueux ! Comme je l'ai dit déjà, mademoiselle Robespierre paraissait se plaire avec moi. A une autre séance de l'Assemblée, où nous nous trouvions encore ensemble, elle me prit une bague que j'avais au doigt. Le Bas s'en aperçut et la pria de la lui faire voir, ce qu'elle fit. Il regarda le chiffre qui y était gravé, et il fut obligé, dans ce moment, de s'éloigner pour donner son vote, sans avoir le temps de remettre la bague, ce qui me causa un grand tourment; car il ne put me la rendre, et je craignais que ma mère ne s'aperçût que je ne l'avais plus au doigt. Nous chérissions tous notre bonne mère et nous tremblions de lui faire du chagrin. A cette même séance, Le Bas nous avait prêté une lorgnette, à Charlotte et à moi. Il revint, un instant, parler à Mlle Robespierre de ce qui venait de se passer à la séance ; je voulus lui rendre la lorgnette ; il ne voulut pas la reprendre et dit que nous allions en avoir encore besoin. Il me pria de vouloir bien la garder. Il s'éloigna encore, et, dans ce moment je priai Charlotte de lui redemander ma bague ; elle me la promit, mais nous ne revîmes plus Le Bas. |
| | | le beau lauzun
Nombre de messages : 831 Date d'inscription : 04/09/2014
| Sujet: Re: la famille Duplay Lun 12 Déc - 12:25 | |
| Chouette ! J'adore lire des mémoires et souvenirs ! Merci |
| | | Namtar
Nombre de messages : 219 Date d'inscription : 12/04/2016
| | | | Alienor
Nombre de messages : 7 Date d'inscription : 02/04/2017
| Sujet: Re: la famille Duplay Lun 3 Avr - 13:09 | |
| - Namtar a écrit:
- Voici la lettre en question (liée aux signatures)
Bonjour tout le monde! Excusez, s’il vouz-plaît, mon français mauvais... J’ai une question pour Namtar. L’image dans votre dernière contribution, c’est le lettre de Simon, Jacques-Maurice et Éléonore Duplay découvrit par Albert Mathiez, n’est-ce pas? Il le date du Thermidor de l’an III (je crois). Alors, Éléonore, a-t-elle passé une année en prison? Connaissons-nous les dates précises de son incarceration? Je suis un peu désorientée parce qu’en Wikipédia, il y a ce passage-là: “elle alla volontairement s'enfermer avec Élisabeth” le 11 Themidor de l’an II. Je n’ai rien trouvée de cela dans les mémoires d’Élisabeth. Mais j’ai vue quelques-où un mandat d’arrêt pour Éléonore du 19 (?) Thermidor. |
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