Le Boudoir de Marie-Antoinette

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 #3 /Marie-Antoinette : Fashion Victim

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soho23

soho23


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MessageSujet: #3 /Marie-Antoinette : Fashion Victim   #3 /Marie-Antoinette : Fashion Victim Icon_minitimeMer 19 Aoû - 14:06

Et si on se faisait un cool petit article sur Marie-Antoinette et la Mode ?
- Encore un !? - vous allez me dire. #3 /Marie-Antoinette : Fashion Victim 49856
C'est vrai, le sujet est connu. Mais celui-ci vaut la peine d'être épinglé.

Vous allez voir. #3 /Marie-Antoinette : Fashion Victim 580524


#3 /Marie-Antoinette : Fashion Victim Ab651c10

par Jean-Michel Bourdin

    Bon cette fois, tout le monde la connaît. Immense célébrité de notre histoire, Marie-Antoinette de Hasbourg-Lorraine de son petit nom (merci Wikipédia !) n’a pas seulement été reine, elle était en dépit de son rang une immense ‘’ fashion victim‘’ de notre histoire.

    Paradoxalement, elle sera l’investigatrice d’une révolution stylistique au sein de la cour de France. Une femme qui fera de la mode son ministère, celui de l’excès, de la débauche de soie, de broderies d’or rebrodées d’or et de métrages de tissus colossaux. Une passion qui coûtera une véritable fortune aux finances du roi au moment où le peuple est déjà étranglé par les impôts (mais bien sûr tout est relatif).

    Enfin vous ferez la connaissance de Rose Bertin, la couturière (et une des premières créatrices de mode) la plus en vogue durant le règne de Louis XVI et qui fera de la reine sa muse. Une amitié construite autour d’interminables essayages. Un destin qui s’intègre en lettre d’or dans l’histoire de la mode.


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  • Marie-Antoinette, qu’elle femme était-elle ? Ce qui explique son style.

    Elle arrive en France à 15 ans en 1770 pour son mariage avec Louis XVI. Elle découvrira une cour de France conservatrice et très rigide dont elle devra respecter à la lettre les normes de l’étiquette très stricte. ‘’ La remise de l’épouse ‘’ en est un exemple concret. Elle se verra obligée de retirer tous les biens qu’elle a amené en France pour s’en séparer définitivement. Il faut une épouse qui ne soit pas corrompue par son passé. Un traumatisme pour une enfant qui aura des conséquences plus tard sur ses relations avec l’étiquette au style déjà bien défini. Autant le dire, elle emmerdera l’étiquette au profit de sa liberté et notamment sur celle de s’habiller. Gardez cela bien en tête.

    Après avoir été Dauphine, elle deviendra reine. C’est une femme à scandale malgré elle d’ailleurs. Dès son arrivé, son ‘’ manque de respect ‘’ face à l’étiquette déplait fortement à la cour. Elle sera si détestée que des pamphlets et autres textes à caractère très coquins circuleront pour la discréditer. On la qualifie de nymphomane, organisatrice de parties fines et de ‘’ prostitué babylonienne ‘’. Sympa.

    En sommes, des rumeurs de comptoirs de bar PMU qui expriment plutôt la jalousie des femmes de la cour face au portrait plus réaliste que l’on se fait d’elle. Intelligente, cultivée, charismatique à qui ‘’ on n’a jamais fait la révérence avec tant de grâce ‘’ (Tilly) ; elle serait blonde aux reflets roux, de jolies de traits du visage, et d’une beauté sans égale, aimant les plaisirs légers comme la comédie, le théâtre , leurs costumes et enfin sa grande passion : la mode. D’ailleurs c’est simple, son rôle politique étant celui de faire jolie dans le paysage, elle décida de s’exprimer là où on ne l’interdit pas : le goût des toilettes et des tenues d’apparats. Une coquetterie assumée, bénéfique pour son rôle de représentation politique dans les banquets donnés pour et par le roi.

    Toujours au cœur des scandales, voyant les finances du royaume très mal en point après des années de guerre contre un petit peu tout le monde, rien de mieux que de l’accuser responsable de la situation. Son train de vie et sa passion pour les coutures en seraient la cause. Elle chercherait à en faire ‘’ une imitation puérile de la nature’’ . Argument qui se balaye puisque cette passion est une goutte dans un océan de dettes. Les finances sont très mauvaises certes mais le train de vie de la cour ne couterait que 7% du budget du royaume. Sachant que les plaisirs de la reine ne sont rien dans cette proportion. La mode, un sujet de scandale vieux comme le monde …

    Marie-Antoinette déplait dans sa liberté de se mouvoir certes mais son gout en la matière influence les cours d’Europe et laissera une trace importante dans l’histoire du style.


#3 /Marie-Antoinette : Fashion Victim Hj-19210
Représentation des us et coutumes très rigides à la cour de Versailles : l'étiquette

  • Une femme contre le style en vigueur : le style emblématique Rococo.

    Le style rococo : ce qui explique la rupture de style à la cour entrepris par Marie-Antoinette (1720-1770)


    Pour qu’il y ait scandale, il faut une rupture avec l’état des choses en ordre. Revenons donc au contexte stylistique de l’époque.

    Contrairement à ce que l’on pense, même si les reines dans notre histoire ont parfois été des fashion victims comme l’a pu être Marie-Antoinette, ce ne sont pas généralement elles qui influencent les modes : ce sont les maîtresses de nos rois. Ainsi sous Louis XV, la reine Marie Leczinska n’étant pas une excentrique, c’est Mme de Pompadour qui influence et qui fait évoluer un style emblématique des cours d’europe : Le rococo ! Pour vous donner une image, les robes de Cendrillon sont de style Rococo !

    Des lignes qui forment des petites vagues ondulantes grâce à des godets ; des motifs floraux supers chargés, une taille marquée grâce à un corsage au dos mais des hanches qui ne passent pas les portes grâces à des paniers placés à coté de la taille sous la robe formant une véritable table de pique-nique de part et d’autre des hanches ! Sans compter les corps baleinés pour mettre en évidence la gorge (la poitrine), les jeux de plis plats et ronds dans le dos pour rajouter de la volupté, des rubans, des garnitures, des couleurs pastels changeant selon les saisons, de la soie encore de la soie ; des plumes dans les coiffures ; de la dentelles un peu partout mais avant tout au décolleté et aux manches à trois rangs, ces dernières sont mi-longues et des broderies d'or et d'argent parsemées de diamants et de pierres précieuses. Sans compter les accessoires et les coiffes encore plus extravagantes. Le maquillage toujours plus fantaisiste.

    Vous l’avez bien compris une tenue pas franchement pratique. Oubliez la liberté de mouvements ; un corsage qui vous bloque le dos droit et qui vous empêche de vous pencher mais qui donne une stature ; une robe encombrante et très lourde (parfois plus de 10 kilos !) ; simplement et purement ostentatoire car le but est de montrer la richesse du rang et de la famille que l'on représente. Des diamants sont brodées sur les souliers.

    Il faut savoir que ces robes là étaient portées uniquement pendant les représentations publiques. Les femmes portaient dans l’usage privé et donc dans les salons des robes à la française ou à l’anglaise plus pratiques, plus souples, plus confortables mais au style rococo tout aussi présent.

    Marie Antoinette ne découvre pas pour autant à son arrivé ce style. En effet, la France est le centre stylisique d’europe continentale. Ainsi toutes les cours copies le style à la française qui à une très bonne réputation stylistique et artisanale, ce qui évidement sera le cas à la cour d’Autriche.

    Libre, insoumise, elle utilisera le seul moyen qu’on lui laisse pour s’exprimer : la mode. Ainsi avec la collaboration de Rose Bertin, la couturière la plus en Vogue de son époque et qui habille déjà toutes les cours d’Europe. Elle dira ‘’ merde ‘’ à l’étiquette avec son style comme fusil : l’extravagance et l’excès puis la simplicité à l’anglaise.


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Robe à paniers parfaite selon l'étiquette pour les représentations.


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Robe à la française : taille marquée, hanches exploitées grâce aux paniers, plus souple, plus simple.


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Robe à l'anglaise caractérisée par ses plis et godets au dos.


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Le rococo et ses excentricités.

  • Marie Antoinette : son style, ses excès ; Une femme qui influencera la mode grâce à Rose Bertin.

    Les extravagances, les excès :


    Marie-Antoinette, avant de vouloir changer la mode rococo exigée par l’étiquette, a joué à l'extrême de ce style par ses excès stylistiques. Toujours plus extravagante comme le montre un de ses premiers portraits de reine de Vigée Le Brun . Un paradoxe ? Non justement, son extravagance va très clairement contre l’étiquette plus réservée. Elle explose les plafonds avec ses coiffures, les portes avec ses tenues, les finances en dépit du roi.

    Les robes sont toujours plus volumineuses, toujours plus longues (parfois jusqu’à 15 mètres de tissus), toujours plus chargées de froufrou, de broderies, de fleurs artificielles, de garnitures diverses et variées, de manchettes à broderies à motifs, de ruban, de motifs de Jouy, de soieries, de tout et encore plus encore.

    Les oeuvres de son coiffeur Léonard sont mêmes moquées à juste titre puisqu'à défaut d’avoir une chevelure simple et naturelle, elle portera le pouf. Qu’est ce donc ? c’est clairement un building irigé sur sa tête qui est retenu par une structure métalique (et ce n’est pas un blague) ; de tissus et de rajouts de faux cheveux. Elle sera garnit de plumes d’autruches, de bijoux, de chapeaux plus invraisemblables les uns que les autres qui défient les lois de la gravité, d’oiseaux et de tous les potagers de Paris. Toujours plus donc.

    Sa mère, Marie Thérèse d’Autriche, exprimera dans les correspondances qu'elle entretien avec sa fille que ses excès présentent mal la femme du rang qu’elle était : ‘’ on me répète trop souvent que vous portez quantités de plumes et de rubans qui vous donne l’allure d’une comédienne plutôt que celle d’une jolie reine ‘’. Punchline !

    Cependant Marie-Antoinette est une femme de liberté face à une étiquette très rigide. Ainsi lorsqu’il était coutume de porter dans le pure style Rococo le corset à baleine, elle pour ne plus souffrir et s’asphyxier, refuse littéralement. Pire elle imite le style des hommes en montant à califourchon grâce à une redingote. Scandale, puisque l’étiquette veut qu’elle monte à cheval en amazone grâce à une longue jupe pour ne pas écarter les jambes. Position plus que vulgaire pour l’époque. Une insoumise qui joue avec la mode. Cela tombe bien, elle a pour grande copine Rose Bertin.


#3 /Marie-Antoinette : Fashion Victim Fashio26
caricature sur les extravagences de Marie-Antoinette.

  • La complicité avec Rose Bertin.

    Même si son style fait scandale, cela n’empêche pas les femmes de la cour d’imiter la reine pour faire bonne figure officiellement. Officieusement elles s’arrachent les robe de Rose Bertin, sa styliste. Une reine icone qui a habillé la mode de son temps et qui l’a influencé plus que jamais.

    Qui est Rose Bertin ? Marchande de modes, avant l’heure où l’on dit aujourd’hui couturier – styliste. On dit qu’elle est la première des créatrices de haute couture. On peut dire pour sûr qu’elle est une véritable entrepreneuse et première femme d’affaires que l’histoire de la mode ait tiré de son jeu. En effet, venu de Picardie, elle part à Paris pour faire son trou. De fil en aiguille elle se fait remarquée par sa créativité et ses excentricités par l’aristocratie française. ‘’ Le grand Mongol ‘’ ouvre rue du Faubourg Saint-Honoré en 1770 où elle vendra ses tenues à toutes les cours d’Europe. C’est en faisant la rencontre de Louise Marie Adélaide de Bourbon, membre de la famille royale qu’elle fera la connaissance de sa nouvelle muse : Marie-Antoinette. Un joli duo de ‘’ copine’’ qui défont et refont les modes..

    En effet, elle sera sa styliste personnelle. Elles passeront des heures à faire des essayages. Marie-Antoinette veut être à la pointe de la créativité et qui de mieux que Rose Bertin, papesse dans le milieu pour être la plus tendance. C’est simple Rose Bertin mettra à profit sa relation privilégiée avec la reine pour fructifier ses affaires qui fera du ‘’Grand Mongol ‘’ le lieux ‘’hype’’ des élégantes du monde. Une fashion victim qui lui donnera le titre officieux de ministre des modes. Une reconnaissance qui pèse lourd dans la notoriété de la business woman.

    Ainsi l’excentricité de Marie-Antoinette influencera la styliste dans ce faste et dans cette débauche qu'est le rococo. Cependant, la frinésie amorcée par la reine allertera les finances de la cour. Ainsi en 1784, elle commandera 258 tenues, trois ans plus tard, 437. L’icone est d’humeur changeante, et la mode suit ses exigences. Dans un contexte où le royaume est très endetté, manque de liquidités, la reine devra freiner ses extravagances. Puis qu’importe la tendance est à la simplicité et au naturel. Son style s’assouplira, avec plus de légèreté.


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Portait de Rose Bertin. Grande couturière du XVIIIe siècle.


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Dans son magasin '' au grand mongol '' où toutes les élégantes qui ont les moyens s'arrachent ses créations.

  • La simplicité après les excès :

    Un tableau de Elisabeth Vigée-Le Brun faisant (encore) scandale montre bien ce style qui rompt avec le précédent. Légèreté, volupté, doux, presque transparent. Le contexte stylistique est à celui de l’anglomanie. Cette nouvelle mode s'inspirant des anglais donc, amène à un assouplissement radicale de la garde robe de la reine et de celle de la cour.

    Les robes sont construites avec des tissus plus fins : les robes épousent les formes. On oublie les froufrous et les excentricités trop chargées. On oublie les coiffures qui déguisent les cheveux. On oublie les couleurs qui éclatent au visage. On veut oublier les gueules de bois de taffetas et de broderies causées par tout ces excès. Plus de paniers, on passe les portes. Plus de corsets à baleines. Moins de contraintes à porter les vêtements : on veut se balader librement. La liberté, un leitmotiv récurrent dans la vie de Marie-Antoinette.

    Ainsi le vestiaire en s’éclaircissant, s’appauvrit pour s’approprier le vestiaire de la paysanne ou de la femme de chambre. Un mouvemente qui est récurrent dans l’histoire de la mode. Ici chez les aristocrates, au 19ème siècle dans la bourgeoisie et même chez John Galiano pour Dior.

    Les robes à l’anglaise et à la polonaise sont à l’image de la nouvelle femme se libérant du poids des tenues du style précédent et marquent incontestablement la fin de la période Rococo. La taille retenue par une ceinture en tissu plus lâche, des mousselines, des voiles, encore et toujours des rubans mais moins nombreux, des taffetas, des écharpes, les talons moins hauts, le maquillage plus simple. Le vestiaire essaie de prendre dans celui qui est masculin. Un douce impertinence de cette nouvelle liberté vestimentaire.

    Une rupture brutale des apparats qu’a connu la cour auparavant. Une révolution vestimentaire. Une robe en chemisier pour une reine, c’est une bombe destinée à détruire l’étiquette. Un scandale qui donne du grains à moudre pour ceux qui la déteste. En effet, on juge qu'elle représente mal les intérêts de l'Etat.

    L’image de suprématie de la couronne déjà bien écornée. Le poids des tensions politiques déjà très fortement existantes, annoncent une révolte plus grande qu’habituellement : une révolution.

    Nous savons tous la suite de l’histoire et le tragique destin de la reine.


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Tableau de Vigée Le Brun qui fera scandale. On y voit la reine en tenue simple, presque transparent, léger. Tableau officiel qui sera vite retiré.


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Le rococo est mort.

  • Marie-Antoinette aura laissé une trace indélébile dans l'histoire de la mode. Ses scandales et ses prises de positions stylistiques ont toujours été poussées par sa liberté. Une insoumise qui durant tout le long de sa vie aura choqué, scandalisé, influencé mais disons le, presque toujours incomprise car elle était en avance sur son temps.

    Ainsi , elle aura avec la collaboration de Rose Bertin, abolit le style présent à la cour de France depuis presque 300 ans. Une prise de liberté qu'elle aura payé toute sa vie. Ses excentricités, ses excès puis sa simplicité innovante feront d'elle une icone de l'histoire. Malgré les critiques, tout ce petit monde l'a copié. Elle aura influencé toute son époque avec audace et ingéniosité. Un bras d'honneur à l'étiquette.

    Son style ouvre sur la simplicité du vestiaire féminin que l'on retrouve dans celui d'après révolution. Une trace qui inspire les stylistes d'aujourd'hui. Ainsi son image est reprise en 2006 dans un défilé John Galiano pour Dior, ou encore au gala d'ouverture du MET cette année avec le thème corps célestes ; mode et imagerie catholique où le style rococo est magnifié puis retravaillé. Les robes de Cardi B et de Blake Lively en sont des exemples remarquables d'un point de vue technique nécessitant plusieurs centaines d'heures de travail chacune.


#3 /Marie-Antoinette : Fashion Victim 1baf7e10
Robe à la française dérivée selon John Galiano en 2006 pour Dior.


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Cardi B en Rococo.


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Blake Lively, portant elle aussi une robe dans le style rococo plus simple, retravaillée avec cette sublime traîne brodée.

Voilà ! Article très cool, en lecture zen.
https://www.moda-historia.fr/article3/marie-antoinettefashionvictim

Il y a quelques imprécisions, confusions mais comme on dit, nobody's perfect. #3 /Marie-Antoinette : Fashion Victim 49856
Le principal c'est qu'on se soit fait plezz à le lire.

Erreur trop drôle :

#3 /Marie-Antoinette : Fashion Victim 8gss6810

Photoshop pris pour un tableau original. J'ai trop ri. #3 /Marie-Antoinette : Fashion Victim 914132




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Petite Fourmi

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#3 /Marie-Antoinette : Fashion Victim Empty
MessageSujet: Re: #3 /Marie-Antoinette : Fashion Victim   #3 /Marie-Antoinette : Fashion Victim Icon_minitimeMer 19 Aoû - 14:15

Célèbre portrait de Lavoisier et sa femme

#3 /Marie-Antoinette : Fashion Victim 1200px10

par David.

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Pour moi, se spécialiser, c'est rétrécir d'autant son univers.
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