L'arboretum de de Saint-Jean-du-Pin

Dans le cadre de l’organisation des journées européennes du patrimoine qui se dérouleront les 19 et 20 septembre prochains, la commune de Saint-Jean-du-Pin a décidé de mettre cette année en lumière un certain nombre de lieux et en particulier un arboretum du XVIIIe siècle présent sur les hauteurs de la commune, crée par l’Abbé Pierre-Augustin Boissier de Sauvages.

Né à Alès en 1710, ce lexicographe et botaniste, vécut cinq ans au château du même nom et y créa son arboretum. Celui-ci, encore présent aux abords du château, contient des essences variées et des arbres centenaires.



La commune, qui aimerait réhabiliter ce lieu d’histoire, a demandé la permission à l’Office national des forêts (qui en possède la gestion) de procéder à un débroussaillage pour accueillir cette manifestation. Ainsi, ce dimanche, avec l’appui de quelques bénévoles passionnés, le nettoyage a eu lieu car il s’avérait utile de dégager l’endroit et de le sécuriser afin d’accueillir du public.

Visite commentée

Lors de cette édition, c’est à nouveau Anne-Marie Granier qui mènera cette visite. Cette spécialiste en botanique et passionnée d’histoire locale, évoquera les grands hommes qui ont vécu sur le site et y ont laissé des arbres à présent pluri-centenaires. Ce sera l’occasion pour les visiteurs d’admirer de magnifiques chênes-lièges, eucalyptus et autres grands cèdres tout en profitant des beaux points de vue sur la ville d’Alès.

• La visite guidée du lieu se déroulera le samedi 19 septembre de 15 à 16 heures (rendez-vous à 14 heures au sommet de la route du hameau d’Auzas, à l’entrée de la DFCI, prendre à pied le chemin bétonné a droite).

Pour en savoir plus :

• Le château de Sauvages était une très belle demeure qui appartenait au Marquis de Tussan.
  
  
  
  Par mariage, le château et les terres passèrent à la famille Boissier. L’Abbé Boissier de Sauvages, philosophe, géologue, minéralogiste, et botaniste, vécu cinq ans au château et créa un arboretum. Celui-ci est encore présent et on y trouve des essences variées et des arbres centenaires comme les grands cèdres ou les chênes lièges. En 1912, le domaine est vendu aux mines de Rochebelle. Il fut dynamité 50 ans plus tard. Le bâtiment qui subsiste aujourd’hui n’est autre que les dépendances et la ferme.

Mes sources :
https://www.midilibre.fr/
http://www.saintjeandupin.fr/pages/a-voir-a-faire/chateau-de-sauvage.html