Le Boudoir de Marie-Antoinette

Prenons une tasse de thé dans les jardins du Petit Trianon
 
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 Louis XVI et Marie-Antoinette: unis dans la mort

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Galaor

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MessageSujet: Louis XVI et Marie-Antoinette: unis dans la mort   Louis XVI et Marie-Antoinette: unis dans la mort Icon_minitimeMer 10 Fév - 16:30

Au coeur de l'histoire
https://www.europe1.fr/emissions/Au-coeur-de-l-histoire/louis-xvi-et-marie-antoinette-unis-dans-la-mort-partie-1-4024183

C'est la première partie. Bonne écoute.

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Oliver

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MessageSujet: Re: Louis XVI et Marie-Antoinette: unis dans la mort   Louis XVI et Marie-Antoinette: unis dans la mort Icon_minitimeDim 14 Fév - 19:30

Et bien je trouve cela très émouvant Sad

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Il faut terminer l'échelle
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Galaor

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MessageSujet: Re: Louis XVI et Marie-Antoinette: unis dans la mort   Louis XVI et Marie-Antoinette: unis dans la mort Icon_minitimeDim 14 Fév - 20:06

Oliver a écrit:
Et bien je trouve cela très émouvant Sad

Moi aussi. Vive le Roi vive la Reine, deux âmes unies par delà la mort Louis XVI et Marie-Antoinette: unis dans la mort 143928

Voici la 2e partie
https://www.europe1.fr/emissions/Au-coeur-de-l-histoire/louis-xvi-et-marie-antoinette-unis-dans-la-mort-partie-2-4024186

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Galaor

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MessageSujet: Re: Louis XVI et Marie-Antoinette: unis dans la mort   Louis XVI et Marie-Antoinette: unis dans la mort Icon_minitimeDim 14 Fév - 20:10

Je mets aussi les biographies qu'ils ont données


  • Louis XVI et Marie Antoinette, le couple royal le plus célèbre de l’Histoire de France, étaient en tout point opposés. Dans ce nouvel épisode du podcast Europe 1 Studio “Au cœur de l’Histoire”, Jean des Cars revient sur leur union laborieuse.

    Louis XIV et Marie-Antoinette forment un couple bien mal assorti, il est réservé, sérieux et couche-tôt tandis qu’elle est vive, dépensière et mondaine. Entre eux, l’attirance et l’intimité sont absentes et attisent les rumeurs. Dans ce nouvel épisode du podcast Europe 1 Studio "Au cœur de l'histoire", Jean des Cars vous raconte les étapes successives d'une union qui n'allait vraiment pas de soi !

    Le premier enfant de Louis XVI et Marie-Antoinette, la petite Marie-Thérèse, surnommée Mousseline, naît en 1778, huit ans après leur mariage. La France attendait un héritier, un petit dauphin. L’impératrice Marie-Thérèse, mère de la reine, en est bien consciente lorsqu’elle écrit sa fille, un an plus tard : "Votre lettre du 16 novembre me rassure entièrement sur votre santé et sur celle de votre chère fille, mais ne nous contente pas sur une autre grossesse, que j’attends avec tout l’empressement. Votre fille fera bientôt un an. Il lui faudrait un petit compagnon, que nous souhaitons tous."

    Quelques jours après, l’impératrice meurt, souffrant une agonie de cinq jours. La nouvelle anéantit Marie-Antoinette, qui avait toujours écouté et admiré sa mère. Elle aimait et respectait la souveraine qui avait tout sacrifié à la politique. Marie-Thérèse n’aura pas eu la satisfaction de partager le bonheur de sa fille lorsque celle-ci, onze mois plus tard, le 22 octobre 1781, met au monde son fils, Louis-Joseph-Xavier-François, le nouveau dauphin de France. Le bonheur de Louis XVI est total. Très ému, juste après la naissance de l’enfant, il se penche vers son épouse et lui dit : "Madame, vous avez comblé mes vœux et ceux de la France. Vous êtes mère d’un dauphin."

    La joie populaire est immense, partagée par l’ensemble de la Cour, à l’exception peut-être des deux frères du roi, Provence et Artois, qui voient s’éloigner pour eux les chances d’accéder au trône. Et pourtant… ils régneront tous les deux sous les noms de Louis XVIII et Charles X.

    La liesse populaire est telle qu’il est de bon goût de décorer meubles et bijoux de dauphins. Les sujets du roi défilent à Versailles pour voir l’enfant et lui offrir des présents. Les cordonniers confectionnent de petites bottes, les tailleurs cousent un uniforme. A Paris, les fêtes officielles n’auront lieu qu’après les relevailles de la reine en janvier. Après une cérémonie à Notre-Dame de Paris, un immense festin est organisé à l’Hôtel de Ville et deux jours plus tard, au même endroit, un grand bal masqué. C’est la dernière grande fête parisienne de l’Ancien Régime. On y invite 13 000 personnes. Il en viendra plus du double et Marie-Antoinette manquera d’y être étouffée !

    Cette unanimité autour du roi et de la reine ne va pas durer longtemps mais c’est certainement l’apogée de Marie-Antoinette et le plus grand bonheur du roi depuis son avènement. Il est temps de se pencher sur ce couple si particulier.

    Louis-Auguste, un dauphin timide et embarrassé

    Louis-Auguste, duc de Berry, le futur Louis XVI, est né en 1754. Il est, après son frère Louis-Joseph, duc de Bourgogne, le deuxième fils du couple héritier de Louis XV, le dauphin Louis Ferdinand et la princesse Marie-Josèphe de Saxe. D’autres enfants suivront, le comte de Provence, futur Louis XVIII, le comte d’Artois, futur Charles X et deux filles, Sophie, future princesse de Savoie et la dernière, née en 1764, Madame Elisabeth.

    Dans la famille du père de Louis XVI, l'atmosphère est très dévote. L’héritier est tout à fait hostile à Mme de Pompadour, la favorite de son père, Louis XV. Il faudra du temps pour qu’elle parvienne à l’apprivoiser. Le dauphin se méfie des idées nouvelles, en particulier de celles diffusées par les philosophes et l’Encyclopédie. S’il aime profondément son père, il est néanmoins frustré car celui-ci a éteint sa vocation militaire après de brillants débuts à la bataille de Fontenoy. Le roi ne l’avait pas davantage associé aux affaires politiques. Mélancolique comme Louis XV, le dauphin va alors se consacrer à l’étude et à sa famille. Il n’est pas heureux de son statut. Il dira souvent : "Si j’ai le malheur de monter sur le trône…"

    Son épouse, Marie-Josèphe de Saxe, venue de la brillante Cour de Dresde, a perdu toute sa joie de vivre et son éclat auprès de ce mari si austère. Leur second fils, Louis-Auguste, le futur Louis XVI, va subir son premier traumatisme à la mort de son frère aîné, en 1761. Le duc de Bourgogne s’éteint, emporté par une tuberculose osseuse, après d’atroces souffrances. Or, Louis-Auguste était son compagnon permanent. Il avait une admiration sans borne pour ce frère aîné, et aimé. Deux autres drames suivent : la mort de son père d’une "maladie de langueur", une espèce de dépression permanente, alors qu’il n’a que 11 ans. Elle fait de lui le nouveau dauphin. Deux ans plus tard, en 1767, sa mère meurt de tuberculose.

    Il reçoit une éducation soignée, s’intéresse aux dernières découvertes scientifiques, aime les mathématiques, la physique et la cartographie. La marine sera toujours sa passion. Il s’intéresse à tout ce qui vient d’Angleterre et parle parfaitement anglais. Il dévore "Les aventures de Robinson Crusoë" et "La chute de l’Empire romain". Mais le grand problème du dauphin est qu’il ne se sent pas à l’aise au milieu de la Cour brillante de son grand-père Louis XV. Il est très grand, timide, embarrassé de son corps. Il ne sait ni s’habiller ni se présenter et c’est un piètre danseur. Il est totalement complexé par ses deux frères cadets aux tempéraments si différents. Provence, malgré son embonpoint et sa laideur, est d’une brillante intelligence. Quant à Artois, c’est le charme et la séduction incarnées.

    Le mariage du dauphin et de la dauphine

    C’est pour consolider l’alliance récente entre la France et son traditionnel ennemi, l’Autriche, que l’impératrice Marie-Thérèse envisage de marier sa plus jeune fille, Antonia, née en 1755, avec le dauphin de France. Le chancelier autrichien Kaunitz organisera avec le ministre français Choiseul ce mariage éminemment politique. Les pourparlers commencent en 1764 mais c’est seulement en juin 1769 que Louis XV donne son accord définitif au mariage, qui aura lieu en 1770.

    C’est alors que Marie-Thérèse réalise que la dernière de la tribu de ses treize enfants a un peu échappé à sa vigilance pour son éducation... La jeune Antonia est plutôt paresseuse, elle n’aime pas les études et s’y dérobe dès qu’elle le peut. Elle préfère largement jouer avec ses frères et sœurs dans le parc de Schönbrunn. On a réussi à lui faire apprendre un peu de français et d’italien, elle a eu Gluck comme professeur de musique et elle danse à ravir. Mais c’est un peu juste pour une future reine de France... L’impératrice demande donc que Choiseul envoie à Vienne l’abbé de Vermont pour compléter l’éducation de la future dauphine. L’ecclésiastique fait de son mieux mais doit avouer, dans une lettre à Mercy-Argenteau, l’ambassadeur d’Autriche auprès de Louis XV : "Un peu de paresse et beaucoup de légèreté ont rendu son instruction très difficile".

    Le 19 avril 1770 au soir, on célèbre à Vienne le mariage par procuration d’Antonia, dans l’église des Augustins, paroisse de la Cour. C’est un de ses frères, l’archiduc Ferdinand, qui prend la place du dauphin. Deux jours plus tard, elle quitte définitivement Vienne après avoir versé beaucoup de larmes en prenant congé de sa mère et de sa famille. Son voyage va durer vingt-quatre jours et sera ponctué du même cérémonial à chaque étape : discours, bouquets de fleurs et musique. Elle passe protocolairement la frontière sur le Rhin. Désormais, elle s’appelle Marie-Antoinette. C’est le 13 mai, dans la forêt de Compiègne, que l’archiduchesse rencontre, pour la première fois, sa nouvelle famille. Elle se jette aux pieds du roi louis XV, lui baise la main et l’appelle "papa"...

    Le vieux monarque est aussitôt conquis par cette adolescente gracieuse, vive et souriante, aux yeux bleus et au teint de porcelaine. En revanche, le futur époux est très emprunté. Il embrasse sa fiancée sur la joue, sans manifester d’enthousiasme. Marie-Antoinette rencontre aussi les trois sœurs du roi, non mariées, Mesdames Adélaïde, Victoire et Sophie, qui incarnent à la Cour le parti dévot et sont très hostiles à la nouvelle favorite de leur frère : Madame du Barry. Adélaïde aime le dauphin dont elle s’est beaucoup occupée après la mort de ses parents. L’arrivée de la dauphine va la rétrograder protocolairement puisqu’il n’y a plus de reine depuis le décès de Marie Leszczynska, la femme de Louis XV, deux ans plus tôt. La première place à la Cour revient désormais à Marie-Antoinette.

    Des rumeurs sur l'absence d'intimité du couple se répandent à la cour

    Le mariage est célébré le 16 mai 1770 dans la chapelle de Versailles. Un banquet suivra dans la nouvelle salle de l’opéra. Puis les mariés pourront enfin se retirer dans l’intimité de leurs appartements. Très vite, la rumeur va se répandre : le mariage n’a pas été consommé. Le mari n’a aucun désir pour son épouse et ne se montre même pas galant à son égard. De son côté, Marie-Antoinette n’éprouve aucune attirance physique pour ce grand garçon maladroit et timide.

    Évidemment, il ne s’agit pas que d’une rumeur, nous savons pratiquement tout sur les difficultés physiques du couple grâce à la correspondance imposée à Marie-Antoinette par sa mère, mais aussi à celle de l’ambassadeur Mercy Argenteau avec l’impératrice. Un troisième personnage, l’abbé de Vermont, qui avait été le précepteur d’Antonia à Vienne, renseigne aussi Marie-Thérèse. Il est devenu lecteur de la dauphine. Marie-Antoinette se trouve donc surveillée pour ne pas dire espionnée en permanence au profit de sa vigilante mère.

    Le problème intime du dauphin n’a pas davantage échappé à Louis XV. Il le fait examiner en juillet par son premier chirurgien. Celui-ci constate que le dauphin est normalement constitué et que ses difficultés sont sans doute d’ordre psychologique. En fait, les époux sont trop jeunes : le marié a 16 ans, la mariée en a 15. Ils sont totalement inexpérimentés et la nature ne parle ni pour l'un ni pour l’autre. Il ne reste plus qu'à espérer que le temps arrangera cette situation. Et le temps sera long : huit ans ! En attendant, la dauphine fait son apprentissage à la Cour de Versailles et ce n’est pas simple !

    Les débuts de Marie-Antoinette à Versailles

    La première déconvenue de Marie-Antoinette et qui la contrariera énormément s’appelle l'étiquette. Elle est incarnée par sa dame d’honneur, Mme de Noailles. L'étiquette est beaucoup plus rigoureuse à Versailles qu’à la Cour de Vienne, devenue grâce à Marie-Thérèse familiale et détendue. Peu de temps après son arrivée, lors d’un dîner au château de La Muette, Louis XV arrive en compagnie de Mme du Barry. La dauphine demande à sa dame d’honneur qui est cette ravissante personne. Mme de Noailles lui répond qu’elle est simplement chargée d’amuser le roi. Marie-Antoinette s’exclame avec une  grande naïveté :  "En ce cas, je me déclare sa rivale !"

    Elle va vite apprendre que Mme du Barry est la favorite du roi...

    Marie-Antoinette réagit assez sottement en refusant dès lors de lui adresser la parole. Encore un désaccord avec le dauphin... Celui-ci, après avoir été très proche de ses tantes dévotes, s’était rapproché du roi son grand-père. Il l’accompagnait dans ses chasses, étant lui-même grand chasseur. Mais surtout, le dauphin acceptait de participer aux soupers qui suivaient en compagnie de la favorite. L’attitude de Marie-Antoinette à l’encontre de Mme du Barry devient une affaire d’Etat. La favorite est vexée, le roi aussi et Marie-Thérèse est obligée d’écrire à sa fille pour la convaincre de changer d’attitude. Le 1er janvier 1772, passant dans la galerie des Glaces, Marie-Antoinette s’arrête devant du Barry et lui adresse enfin la parole. Elle lâche un prosaïque : "Il y a bien du monde aujourd’hui à Versailles !"

    Service minimum, mais l’affaire est close.

    Le roi et la du Barry sont ravis et le dauphin soulagé. Fin avril 1774, alors qu’il est au Petit Trianon avec Mme du Barry, Louis XV se sent mal. Ses médecins diagnostiquent la variole. Il meurt à Versailles deux semaines plus tard. Le dauphin et la dauphine deviennent de fait roi et reine de France. Ils tombent  à genoux en disant : "Mon dieu, guidez-nous, protégez-nous, nous régnons trop jeunes…"

    Si le mariage n’est toujours pas consommé, le nouveau roi Louis XVI admire maintenant sa jeune épouse, radieuse, élégante et ravissante. Il ne sait qu’inventer pour lui faire plaisir. Un mois après la mort de Louis XV, sachant qu’elle rêve d’avoir une maison de campagne, il lui offre le Petit Trianon qui deviendra son domaine. Elle n’y conviera que des amis sélectionnés, elle s’y libérera de la rigide étiquette et le roi y viendra en tant que son invité, mais ne dormira jamais à Trianon ! Ce lieu dédié à ses plaisirs et qu’elle va aménager à son goût contribuera largement à la discréditer.

    La jeune reine ne se prive pas de manifester le peu d’attirance qu’elle a pour son mari. Elle écrira à un ami : "Mes goûts ne sont pas les mêmes que ceux du roi qui n’a que ceux de la chasse et des ouvrages mécaniques. Vous conviendrez que j’aurais assez mauvaise grâce auprès d’une forge. Je n’y serai pas Vulcain et le rôle de Vénus pourrait lui déplaire beaucoup plus que mes goûts qu’il ne désapprouve pas."

    Le récipiendaire de la lettre la montre à l’impératrice Marie-Thérèse qui manifeste sa colère dans un courrier extrêmement sévère à sa fille. Mais cela n’empêche pas Marie-Antoinette de récidiver peu après. Lors du sacre du couple royal à Reims le 11 juin 1775, elle désire rencontrer Choiseul, ancien ministre de Louis XV, que le nouveau roi déteste. Pour obtenir un rendez-vous, la jeune reine ne sait comment s’y prendre. Elle craint de contrarier son époux. Et finalement, elle décide de lui demander directement son aide. C’est donc Louis XVI qui va convoquer le ministre disgracié Choiseul pour que la reine lui accorde une audience. Marie-Antoinette raconte l’affaire dans une autre lettre. Elle dit à son correspondant : "C’est mon pauvre homme de mari qui m’a arrangé l’heure la plus commode pour cette rencontre."

    A nouveau, l’impératrice est informée et choquée. Elle envoie à sa fille un nouveau courrier de remontrances car traiter son mari de pauvre homme dépasse les bornes… Ces lettres sont révélatrices du mépris de la jeune reine à l’égard du roi. L’ambassadeur Mercy Argenteau n’est peut être pas pour rien dans cette affaire. A Marie-Antoinette, il dit que lui-même ne comprend pas Louis XVI et qu’elle est beaucoup plus intelligente et forte que lui. Le diplomate va sans doute un peu loin...

    Un héritier qui tarde à venir combler la cour...

    C’est l’époque où la reine commence à avoir des amitiés et des coteries. Elle se lance aussi dans de folles dépenses dans ses toilettes. Elle a découvert la marchande de modes Rose Bertin, qui devient une familière de Versailles, reçue à toute heure dans ses appartements privés, à la grande stupéfaction des dames de la Cour qui n’y ont pas accès.

    Le roi se couche tôt, à 10 heures. On dira même que, parfois, une main complice avance l’aiguille pour hâter son coucher… Louis XVI se lève également toujours tôt, à 6 heures, pour chasser. Mais 10 heures du soir, c’est l’heure où la reine commence à s’amuser, à jouer (elle perd des sommes folles), à aller au bal, à l’opéra à Paris. En général, elle se couche vers 3 heures du matin et s’éveille en fin de matinée. Leurs agendas ne facilitent pas l’intimité du couple !

    Des libelles commencent à circuler sur l’absence d’héritier. La situation est d’autant plus difficile que la comtesse d’Artois, belle sœur du couple royal, a accouché, en 1775, d’un fils : le duc d’Angoulême. L’avenir de la dynastie est donc assuré… mais pas par le roi et la reine !  Si Louis XVI est malheureux de cette situation, Marie-Antoinette n’en est pas fâchée. La vie de plaisirs qu’elle mène la satisfait. Elle n’a guère envie d’enchainer les grossesses, comme elle l’a trop vu autour d’elle. Elle estime avoir tout le temps de faire des enfants.

    Sa mère l’impératrice est beaucoup plus lucide sur les dangers de l’absence d’héritier. Elle envoie donc à Versailles son fils Joseph II, qui partage alors le pouvoir avec elle. Outre le plaisir de voir sa sœur, l’empereur est chargé d’enquêter sur le comportement du couple. Il va parler franchement à Marie-Antoinette et la rabroue sur sa futilité, son goût de la dépense et les dangers de sa coterie, la petite cour autour d’elle, qui profite de sa générosité. Mais surtout, Joseph II a un entretien très intime avec son beau-frère. Le récit qu’il en fera à son propre frère Léopold est trop cru pour être raconté. Néanmoins, Joseph II prodigue des conseils très concrets à Louis XVI pour arriver à procréer.

    Et ces conseils portent leur fruit puisque que le 18 décembre 1778, Marie-Antoinette donne naissance à la petite Marie-Thérèse, Mousseline pour ses parents. Le couple royal aura trois autres enfants, le dauphin Louis-Joseph, dont je vous ai raconté la naissance. Puis, deux ans plus tard, en 1783 naît un deuxième garçon, Louis-Charles, titré duc de Normandie, le futur infortuné Louis XVII. En 1786, une dernière petite fille, non désirée, Sophie, va naître en juillet. Très faible dès sa naissance, elle mourra onze mois plus tard, au grand désespoir de la reine.

    Fersen, l’ami de la Reine ?

    Tout semble enfin aller pour le mieux dans le couple royal s’il n’y avait une grande ombre au tableau : l’amitié amoureuse de la reine pour le bel officier suédois Axel de Fersen. Marie-Antoinette était encore dauphine lorsqu’elle l’avait rencontré pour la première fois au bal de l’opéra, à Paris, en janvier 1774. Ils ont longuement parlé et ils se sont plu. La reine ne le reverra que quatre ans plus tard, lorsqu’il revient en France. Il lui est présenté, ainsi qu’au roi, le 25 août 1778. Marie-Antoinette s’écrie : "Ah ! C’est une ancienne connaissance !"

    Elle ne cache pas son attrait pour le beau suédois. C’est tellement visible que Fersen décide de quitter Versailles en 1780 pour suivre Rochambeau en Amérique et se battre aux côtés des Insurgents. Il rentre en France en 1783. Il acquiert, grâce au roi, la charge du régiment le Royal Suédois et recommence à voir régulièrement la reine. Le 7 juin 1784, il est dans la suite de son souverain, Gustave III, en voyage officiel à Versailles. A  cette occasion, la reine organise la plus belle fête de nuit jamais donnée à Trianon. Louis XVI ne peut ignorer la présence de Fersen, si proche de son épouse.

    Habilement, Marie-Antoinette s’en est ouverte à son mari. Elle sait que ce qu’elle appelle "son amitié avec Fersen" est l’objet de médisances et de libelles très osés. Elle propose au roi de cesser de voir l’officier pour mettre fin aux ragots. Louis XVI refuse. On verra alors le suédois de plus en plus à Versailles et à Trianon. Jusqu’où est allé leur marivaudage ? Leur correspondance a été récemment décryptée sans qu’on puisse en retirer de conclusion inattaquable. C’est l’historienne Simone Bertière qui résume le mieux la situation : "Furent-ils amants ? Nous n’avons pas les moyens de le savoir. Cela ne change rien à l’essentiel, au fait qu’elle ait opposé aux lois de la conjugalité des droits du cœur, irrésistibles à ses yeux."

    On ne saurait mieux dire. Marie-Antoinette profite des joies de la maternité, car elle est une excellente mère, et de son merveilleux domaine de Trianon, sous le bienveillant regard de son époux. Pourtant, les orages ne vont pas tarder…

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Galaor

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MessageSujet: Re: Louis XVI et Marie-Antoinette: unis dans la mort   Louis XVI et Marie-Antoinette: unis dans la mort Icon_minitimeDim 14 Fév - 20:13

Partie 2

  • Le 22 octobre 1781, Louis XVI et Marie-Antoinette parviennent enfin à donner un héritier à la France. Mais une série de drames va bouleverser la famille royale… Dans ce nouvel épisode du podcast Europe 1 Studio “Au cœur de l’Histoire”, Jean des Cars vous raconte comment ces deux êtres que tout semblait opposer au départ ont fini par s'unir dans l'adversité.

    Alors que la Révolution fait vaciller la monarchie, Louis XVI et Marie-Antoinette s’unissent enfin pour faire front face aux épreuves et aux menaces qui pèsent sur leur famille… Dans ce nouvel épisode du podcast Europe 1 Studio "Au cœur de l'histoire", Jean des Cars revient sur le crépuscule de ce couple tragique.

    En août 1785, la reine est en train de jouer au théâtre, lorsqu’éclate une machination qui va durement l’impacter : l’affaire du collier. Elle est innocente mais l’escroquerie concoctée par l’aventurière Mme de la Motte et le mage Cagliostro pour faire acheter par le cardinal de Rohan un collier d’une immense valeur soi-disant pour la reine éclate au grand jour.

    Le cardinal avait acheté le collier à crédit, pensait-il pour la reine, et croyait aussi que cela lui permettrait un retour en grâce auprès de Marie-Antoinette. Evidemment, elle n’a jamais reçu le collier dont les diamants ont été vendus à Londres par les escrocs. Le roi et la reine sont persuadés que le cardinal, qu’ils détestent, a agi sciemment pour nuire à Marie-Antoinette. C’est faux. Ils le font arrêter et emprisonner en attendant qu’il soit jugé par le Parlement.

    Le 31 mai 1786, le Parlement, qui statue sur les faits, condamne les escrocs et acquitte le cardinal. Ce dernier est alors fêté dans Paris. Furieux, Louis XVI et Marie-Antoinette l’exilent à l’abbaye de la Chaise-Dieu, en Auvergne, faisant de l’acquitté un martyr. Le roi et la reine ont géré d’une façon maladroite cette escroquerie, faisant de Marie-Antoinette, parfaitement innocente, une coupable aux yeux du peuple.

    Lors de l’acquittement du cardinal de Rohan, la reine est enceinte de son quatrième enfant. Très éprouvée par cette grossesse qui a suivi la naissance du duc de Normandie, elle accouchera deux mois plus tard de Sophie-Béatrice, son dernier enfant. Si elle se remet rapidement, la petite Sophie ne profite pas de son allaitement, elle est chétive. Sa mère a regagné Trianon le 28 août, fort déprimée. C’est alors que se situe un épisode que Madame Campan, sa première femme de chambre, relate dans ses Mémoires. Un matin, alors qu’elle vient de prendre son service auprès de la reine, elle trouve celle-ci en larme, venant de lire d’horribles libelles qui sont répandus sur son lit. Marie-Antoinette répète : "Ah ! je voudrais mourir ! Ah les monstres ! Que leur ai-je fait ?"

    Seule sa favorite, Mme de Polignac, qu’elle a nommée Gouvernante des enfants de France peut la consoler de son désespoir.

    La fragile santé du dauphin

    Sur le plan familial, l’année suivante est marquée par des chagrins et des inquiétudes pour le couple royal. Le 19 juin 1787, la petite Sophie s’éteint à l’âge de 11 mois. La reine est plus atteinte que le roi par cette perte mais ils s’inquiètent aussi pour leur fils aîné, le dauphin, dont la santé s’est détériorée. Il est fiévreux, petit pour son âge et très mélancolique. Le 21 février 1788, Marie-Antoinette écrit à son frère Joseph II : "Mon fils aîné me donne bien de l’inquiétude, mon cher frère. Quoiqu’il ait toujours été faible et délicat, je ne m’attendais pas à la crise qu’il éprouve. Sa taille s’est dérangée, et pour une hanche qui est plus haute que l’autre et pour le dos, dont les vertèbres sont un peu déplacées et en saillie. Depuis quelque temps, il a tous les jours la fièvre et est fort maigri et affaibli."

    Il souffre le martyre d’une tuberculose osseuse. On l’envoie s’installer en mars au château de Meudon où ses parents viennent régulièrement le voir. L’air y est supposé plus pur qu’à Versailles.

    Au-delà des soucis familiaux, l’état financier de la France est lui aussi désastreux. En 1788, le Contrôleur Général des Finances, Calonne, tente de résorber le déficit en proposant une véritable révolution fiscale. Il s’agit de taxer les Ordres privilégiés. Une fois encore, le roi et la reine ne vont pas être d’accord. Louis XVI approuve son ministre et la reine, qui déteste Calonne qui ne l’avait pas soutenue pendant l’affaire du collier, prend fait et cause pour l’Assemblée des Notables, qui va refuser la réforme.

    Calonne est contraint de partir. Il est remplacé par Loménie de Brienne, qui partira lui aussi. La seule solution est de rappeler Necker, que Louis XVI n’aime pas. C’est Marie-Antoinette et Mercy Argenteau qui ont négocié avec le banquier genevois pour le faire revenir à Versailles. Encore une humiliation pour le roi. Mais même Necker ne peut juguler la crise financière et les Etats Généraux sont convoqués pour le 5 mai 1789. Ils ne s’étaient pas réunis depuis 175 ans…

    Des Etats Généraux aux journées d’octobre

    L’hiver qui précède l’ouverture des Etats Généraux voit s’aggraver tristement l’état du petit dauphin. Il est si mal que le lundi 4 mai il ne peut pas assister à la procession solennelle pour l’ouverture des Etats Généraux. Il s’éteint un mois plus tard, dans sa huitième année, au château de Meudon. Pour le roi et la reine, c’est une immense douleur. Lorsqu’on parle de cette période, on oublie souvent que la famille royale est en grand deuil.

    Néanmoins, la politique reprend le dessus et le 11 juillet, le roi renvoie Necker, remplacé par Breteuil. Ce renvoi combiné à une pénurie de pain provoque une insurrection à Paris. Le 14 juillet, la Bastille est prise d’assaut et son gouverneur, M. de Launay, est massacré. La Révolution est en marche. Deux jours seulement plus tard, le comte d’Artois, frère du roi, et les Polignac sont les premiers à partir en émigration. Versailles se vide.

    Le soir du 1er octobre, la famille royale assiste dans l’opéra du château à un banquet offert par les officiers de la garnison de Versailles à ceux du régiment de Flandre arrivé de Douai. Le roi et la reine sont réconfortés par ce soutien. On va chanter mais les échos déformés arriveront à Paris, relatant une orgie au cours de laquelle on aurait foulé aux pieds la cocarde tricolore. Cette fausse nouvelle, soigneusement répandue, met Paris en ébullition. Le 5 octobre, 5 à 6000 femmes déchainées marchent sur Versailles. Beaucoup conspuent la reine. Le lendemain, la famille royale est contrainte de quitter Versailles pour s’installer, à Paris, sous surveillance, aux Tuileries. Le trajet durera sept heures et sera un véritable calvaire pour la famille.

    Paradoxalement, cette succession de journées pénibles, d’angoisses et d’humiliations et un changement complet de vie qu’impose leur installation aux Tuileries avec une Cour extrêmement réduite, favorise l’intimité du couple. Plus de chasse pour le roi, plus d’escapade à Trianon pour la reine. Pour la première fois, ils mènent une véritable vie de famille. Et curieusement, dans le malheur ils vont se ressouder. Le roi et la reine deviennent solidaires et vont se soutenir l’un et l’autre dans l’épreuve. Marie-Antoinette écrira à son frère Léopold, qui a succédé à Joseph II le 1er mai 1790 : "Je dis nous parce que je ne sépare pas le roi de moi. Si jamais nous redevenons non pas ce que nous avons été mais au moins ce que nous devons être, vous devez et pouvez compter sur toute la fidélité et les sentiments d’un bon allié."

    En effet, depuis le début de cette année 1790, alors que le roi est très abattu par toutes les humiliations qui lui sont imposées, tourmenté par la Constitution civile du clergé et par la limitation progressive de ses pouvoirs, Marie-Antoinette devient le moteur du couple et développe une intense activité politique. Elle se rapproche de Mirabeau, pensant qu’il peut être un atout. Parallèlement, elle pratique une diplomatie secrète pour obtenir des souverains européens, et particulièrement de l’Autriche, des manœuvres d’intimidation afin de contrer la volonté de la Convention de rogner davantage les pouvoirs du roi.

    Le 14 juillet 1790, la Fête de la Fédération réunit sur le Champ de Mars les Fédérés venus de tous les Départements. Ils illustrent la nouvelle organisation administrative de la France. Lors de cette fête, Louis XVI doit prêter serment à une Constitution... qui n’est pas encore écrite. Un an après la prise de la Bastille, c’est la dernière occasion pour le roi et la reine d’être ovationnés. C’est la dernière fois qu’on entendra : "Vive le roi ! Vive la reine ! Vive le dauphin !"

    L’échec de Varenne

    Le 18 avril 1791, le roi ayant été empêché de quitter les Tuileries pour faire ses Pâques à Saint-Cloud et son carrosse ayant été bloqué pendant deux heures, il se range à l’idée de la reine : il faut quitter Paris. Louis XVI accepte de se rendre à Montmédy pour rejoindre les troupes fidèles commandées par Bouillé. C’est Axel de Fersen qui est chargé d’organiser l’expédition. Ils quittent les Tuileries dans la nuit du 20 juin. Le roi, la reine, Madame Royale, Madame Elisabeth et le dauphin sont habillés en domestiques, accompagnés de Mme de Tourzel, gouvernante des Enfants de France, ils s’engouffrent dans une lourde berline. Comme on le sait, pour avoir perdu trop de temps au départ et en cours de route, cette fuite se termine piteusement à Varenne sur Argonne. Reconnu à Sainte-Menehould par le maître de poste Drouet, le roi et sa famille sont ramenés à Paris le 25 juin.

    Désormais, ils sont prisonniers aux Tuileries et le roi est suspendu de ses pouvoirs. Marie-Antoinette continue de se battre. Elle appelle l’Autriche au secours et demande son aide au député Barnave. Le 20 avril 1792, l’Assemblée déclare la guerre à l’Autriche. Le processus fatal est enclenché. Le 25 juillet, le duc de Brunswick, chef des armées autrichiennes et prussiennes, signe un manifeste menaçant le peuple de Paris de représailles s’il était fait "le moindre outrage à Leurs Majestés le Roi et la Reine". Ce manifeste a été inspiré par la reine alors que Louis XVI est au désespoir. Le résultat est épouvantable.

    Le 10 août, les Tuileries sont attaquées et envahies. Les Gardes Suisses sont massacrés. On dénombre 900 victimes. Le roi et sa famille s'étaient réfugiés à l’Assemblée avant d’être transférés au temple, non pas dans le palais où le comte d’Artois recevait somptueusement, mais dans la sinistre tour qui sera leur prison. Louis XVI, Marie Antoinette, leurs deux enfants et Madame Elisabeth, la plus jeune sœur du roi, vont vivre reclus. C’est à ce moment que les rapports du couple royal vont complètement s’inverser.

    Aux Tuileries, c’est le roi qui s’était effondré et la reine qui s’activait pour tenter de retourner le cours des événements. Le Temple, c’est l’avant-dernière étape de leurs vies. Maintenant, c’est Marie-Antoinette qui s’effondre et Louis XVI qui analyse la situation avec calme et sérénité. Il sait comment le drame va finir. Il l’accepte. En attendant, il organise leur vie, réconforte la reine, sa jeune sœur Elisabeth et les enfants. Il est responsable de sa famille, il en est le pilier et, pour la première fois, Marie Antoinette admire son mari. Il va lui servir d’exemple.

    En janvier, le roi fait des adieux déchirants à sa famille. Il est jugé et exécuté le 21 janvier 1793. Marie-Antoinette reste seule au Temple avec ses enfants et sa belle-sœur Elisabeth. Le 3 juillet, on lui enlève son fils pour le confier à l’abominable cordonnier Simon. Le 5 août, elle est conduite à la Conciergerie. Elle prépare sa défense. On sait quelles abominations elle devra subir pendant son procès. Mais la force et la dignité qu’elle manifeste dans ces circonstances pathétiques, c’est son mari, le roi, qui les lui a inspirées. Leur comportement, admirable, dans une tragédie qui les dépasse, les a unis pour toujours.

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zebulon

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MessageSujet: Re: Louis XVI et Marie-Antoinette: unis dans la mort   Louis XVI et Marie-Antoinette: unis dans la mort Icon_minitimeJeu 11 Mar - 12:53

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soho23

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MessageSujet: Re: Louis XVI et Marie-Antoinette: unis dans la mort   Louis XVI et Marie-Antoinette: unis dans la mort Icon_minitimeJeu 15 Avr - 20:59




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Chateaubriand

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MessageSujet: Re: Louis XVI et Marie-Antoinette: unis dans la mort   Louis XVI et Marie-Antoinette: unis dans la mort Icon_minitimeSam 1 Avr - 20:34

Cette union entre Louis XVI et Marie-Antoinette est bouleversante.
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MessageSujet: Re: Louis XVI et Marie-Antoinette: unis dans la mort   Louis XVI et Marie-Antoinette: unis dans la mort Icon_minitime

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