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 Les « Cent jours » de NapoléonIer

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le petit tondu

le petit tondu


Nombre de messages : 49
Date d'inscription : 17/06/2015

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MessageSujet: Les « Cent jours » de NapoléonIer   Les « Cent jours »  de NapoléonIer Icon_minitimeMar 27 Avr - 10:02

D'abord, qu'est-ce que les « Cent jours » ? Vous pouvez m'expliquer, vous qui êtes tellement forts pour dire du mal de Napoléon ?


  • Les « Cent jours » désignent la dernière période du règne de Napoléon Ier, de son retour de l’île d’Elbe et son entrée dans Paris le 20 mars 1815 à sa seconde abdication, suite à la défaite de Waterloo, le 22 juin 1815.


Les « Cent jours »  de NapoléonIer Charle10
La rencontre de Laffrey, 1815



  • Napoléon en exil

    Après la défaite de la campagne de France par l’empereur Napoléon Ier, les Alliés de la Sixième Coalition (Angleterre, Russie, Prusse, Autriche, Suède, Bavière) pénètrent dans Paris le 31 mars 1814. Le Sénat proclame la déchéance de l’empereur, alors contraint d’abdiquer le 6 avril 1814 et de signer le traité de Fontainebleau cinq jours plus tard.

    L’empereur déchu se voit promettre la souveraineté d’une possession française de 222 km², proche de la côte italienne, l’île d’Elbe, tandis que le comte de Provence, frère du roi Louis XVI, monte sur le trône de France sous le nom de Louis XVIII. C’est la Restauration.

    À peine arrivée en exil, Napoléon pense déjà à son retour. Il s’attache à embellir l’île et n’est pas en prison, mais cela ne l’empêche pas de s’ennuyer ferme. Au manque d’activités viennent s’ajouter les difficultés financières, sa rente de 2 millions de francs promise par Louis XVIII ne lui étant pas versée. Et, pour couronner le tout, sa femme Marie-Louise et son fils refusent de le rejoindre.


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Débarquement de Napoléon sur l'île d'Elbe

  • Un exil de courte durée

    Persuadé que les Français n’adhèrent pas à la monarchie en place et attendent son retour avec impatience, Napoléon profite de l’absence du commandant anglais Campbell, chargé de surveiller l’île, pour s’échapper. Il embarque le 26 février 1815 à bord de L’Inconstant. Le 1er mars, moins d’un an après son départ en exil, il débarque à Golfe Juan, près d’Antibes, avec six autres navires et 1.100 hommes.

    De Juan-les-Pins, Napoléon emprunte la route des Alpes avec son armée, pour éviter la Provence qui lui est hostile. Sur la route de Grenoble, il rencontre des soldats prêts à l’arrêter, le roi l’ayant déclaré « traître et rebelle ». Usant de son charisme, il parvient à plusieurs reprises à rallier ses ennemis avant de gagner Lyon.

    Le 18 mars, à Auxerre, il retrouve le maréchal Ney, qui s’est rangé du côté de Louis XVIII comme la majorité des anciens maréchaux d’Empire. Si ce dernier a promis au roi de « ramener l’usurpateur dans une cage de fer », il se rallie finalement à son ancien empereur.


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Entrevue du Maréchal Ney et de Napoléon

  • Le retour à Paris

    Deux jours plus tard, Napoléon fait une entrée triomphale à Paris. Au palais des Tuileries, son ancienne résidence officielle d’où Louis XVIII s’est enfui la veille, les Parisiens l’accueillent avec tous les honneurs. Mais la situation du pays a bien changé. Le peuple aspire à la paix. Les notables au pouvoir ne sont pas prêts à accepter une nouvelle dictature. Napoléon le comprend et tente de mettre en place une monarchie constitutionnelle.

    Il constitue un gouvernement avec Cambacérès à la Justice, Davout à la Guerre, Fouché à la Police, Carnot à l’Intérieur et Caulaincourt à l’Extérieur. Le 1er juin 1815, Benjamin Constant est chargé de rédiger un Acte additionnel aux Constitutions de l’Empire. Promulguée au Champ-de-Mars le 1er juin 1815, cette charte instaure deux assemblées : une Chambre des pairs et une Chambre des représentants.


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Arrivée triomphale de Napoléon aux Tuileries

  • La Septième coalition se mobilise

    Malgré ses efforts, Napoléon ne parvient pas à dissiper les craintes que provoque son retour, à l’intérieur mais aussi à l’extérieur du pays. Les grandes puissances, alors réunies au congrès de Vienne pour réorganiser l’Europe (18 septembre 1814-9 juin 1815), le déclarent hors-la-loi. La Septième coalition (Angleterre, Autriche, Espagne, Portugal, Prusse, Russie, Suède, Pays-Bas, Saxe, Bavière, Bade, Wurtemberg, Suisse, Naples) est déterminée à en découdre une fois pour toutes avec « l’ogre corse ».

    Conscient de l’affrontement à venir, Napoléon lève des troupes et, à partir du 12 juin, marche vers la Belgique. Il veut à tout prix empêcher les Anglais et les Prussiens de s’unir mais échoue lamentablement sur la plaine lors de la bataille de Waterloo le 18 juin 1815.

    De retour à Paris, Napoléon est contraint d’abdiquer une seconde fois le 22 juin. Le 8 juillet, Louis XVIII remonte sur le trône. Alors qu’il accueille le Roi à son retour de Gand, le préfet de la Seine Chabrol de Volvic évoque les « Cent jours » de Napoléon, expression passée à la postérité pour désigner le bref retour de l’empereur déchu. On parle aussi du « vol de l’Aigle » ou, pour Chateaubriand, de « l’invasion d’un pays par un seul homme ».

    Napoléon s’embarque sur le Bellorophon et gagne l’île de Sainte-Hélène où il est fait prisonnier, avant d’y mourir le 5 mai 1821.


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Napoléon à Sainte-Hélène

  • Un bilan désastreux

    Après cette vaine tentative de reprise de pouvoir, Napoléon a laissé la France dans un état pitoyable. Anéantie militairement, elle se voit contrainte d’accepter les dures conditions des Alliés lors du second traité de Paris du 20 novembre 1815 qui symbolise l’effondrement du Premier Empire. La France est ramenée à ses frontières de 1790 et doit payer une indemnité financière considérable.

    C’est à Louis XVIII qu’incombent les très lourdes tâches de réconcilier les Français – les royalistes veulent assouvir leur soif de vengeance à l’encontre des républicains et bonapartistes - de reconstituer les finances de l’État et de reconstruire le pays.


Texte composé par Charlotte Chaulin, https://www.geo.fr/histoire/cent-jours-le-court-regne-de-lempereur-napoleon-204507 (voir aussi vidéo)
Photos recherchées par votre serviteur
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Oliver

Oliver


Nombre de messages : 67
Date d'inscription : 25/03/2020

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MessageSujet: Re: Les « Cent jours » de NapoléonIer   Les « Cent jours »  de NapoléonIer Icon_minitimeSam 23 Avr - 12:40

Lors de cette période, les royalistes ont transité par le relais de poste de Puiseux-le-Hauberger.

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  • Également, parmi les personnalités historiques, lors du “retour de l’aigle” (l’ex-empereur Napoléon revenant de l’île d’Elbe) en mars 1815, Puiseux-le-Hauberger a vu passer beaucoup de royalistes quittant Paris avant l’arrivée de Napoléon pour les Cent-Jours. Le comte d’Artois (futur Charles X, frère du défunt Louis XVI et du roi Louis XVIII parti par la route passant par Chantilly) accompagné par des milliers de gens, dont les étudiants en droit de Paris à pied, les régiments de la Maison du Roi, Alfred de Vigny habillé en mousquetaire gris, le peintre Théodore Géricault, Chateaubriand et son épouse, les dignitaires de la cour, le duc de Berry, les maréchaux Berthier, Mac Donald, Marmont, Victor, etc.


Fameux trafic !

Le relais a été réhabilité par Emmaus.

Photos
http://ventes-emmaus-bernes-95.over-blog.com/album-1447824.html

Infos
https://www.lechoduthelle.fr/2022/04/22/le-saviez-vous-puiseux-le-hauberger-possedait-un-celebre-relais-de-poste/

_________________
Il faut terminer l'échelle
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