Le musée de Vendôme

Le musée de Vendôme, un musée qui joue la carte de la création d’élégance.


Un modèle Christian Lacroix porté sur trois épaisseurs de jupon. Un rose shocking lancé en 1937 par Elsa Schiaparelli.
c photo NR

Plume, perle, cuir marin, fil de soie, mousseline… Des matériaux nobles pour des confections de luxe dont une tranche d’histoire est évoquée au musée.


Un gilet XVIIIe dont les broderies n'ont rien perdu de leur soyeux.
c photo NR

C’est dans les 160 m2 de la salle d’exposition contemporaine du musée que se déroule une petite séquence de l’histoire de la création de vêtements et d’accessoires d’exception.
Elle s’ouvre sur le 18e siècle par un hommage à Rose Bertin, première créatrice de mode, proche de Marie-Antoinette dont une harpe trône dans la pièce voisine. Et la présentation de gilets finement brodés. Surprise : les boutonnières sont en biais excepté celle de la ceinture pour faciliter le boutonnage et les vraies poches sont à l’arrière. Astucieux pour éviter les voleurs !


• Des fils de soie venus de Bracieux
  
  Mais ce sont surtout les créateurs contemporains que le musée a voulu mettre en avant. D’abord la dernière entreprise de fils de soie à broder, à coudre et à pêcher la mouche dont l’usine est implantée à Bracieux avec des bureaux de vente à Paris. Dirigée depuis 1878 par la famille Boucher, elle compte aujourd’hui 4.000 références de fil.
  
  Implantée dans le Loiret, rendez-vous avec Chimène D, spécialiste de broderie d’art qui réunit au point de Lunéville perles et paillettes et qui a exposé l’an dernier au château de Fretay à Savigny-sur-Braye. Elle intervient pour des défilés de haute couture dont ceux de Dior, Givenchy et Chanel. Est également présenté l’atelier parisien de la maison Johanna Braitbart qui travaille la plume pour la chapellerie de haute couture. Des plumes d’autruche, de faisan, d’oie, frisées au fer, gonflées à la vapeur humide qui, associées à des perles, strass et tissus précieux, se métamorphoseront en bibis et parures de cheveux.
  
  L’insolite est également là avec la présentation de divers cuirs marins qui, comme des tissus, peuvent être touchés. À découvrir les peaux de truites, saumons, esturgeons, carpes … tannées avec de produits naturels par la société Ictyos de deux créateurs lyonnais dont la start-up annonce 1.400 cuirs produits par quinzaine.
  
  Et un clin d’œil appuyé à des chaussures du bottier Philippe Atienza, compagnon du devoir, meilleur ouvrier de France en 1991 avec des modèles vertigineux.
  
  Enfin, à découvrir un très bel hommage à la Maison Schiaparelli et à Christian Lacroix.

source https://www.lanouvellerepublique.fr/

Merci beaucoup, chère Soho ! Christian Lacroix ( avec Givenchy) est l'un de mes grands couturiers préférés
Les photos sont sublimes !!!