FAITS INTRIGANTS AU DOMAINE DE VERSAILLES.....Tentative de conclusion "ouverte"

Je place ici, NOS réflexions, témoignages, tant de "choses intrigantes" que de perceptions indifférentes à quoi que ce soit d'étrange.....

Le début de ce sujet fut deux posts "croisés" = un post de Monsieur Cléry, demandant simplement si nous étions au courant de faits remarquables d'étant déroulés dans l'Attique Nord, au château de Versailles
Et, mon témoignage ( peu de chose !) sur un "ressenti" resté ancré dans ma mémoire lors d'une visite au Hameau en Janvier 1986;

J'avais déjà, plusieurs années auparavant, une dizaine d'années noté et répondu à un récit de Monsieur Cléry, sur ce sujet;

* Premier constat = ces impressions sont donc durables et nous laissé des souvenirs très précis
* Second constat = sur 4 récits, je laisse en marge la conversation près des carrosses, Monsieur Cléry a témoigné de faits tangibles, constatés par plusieurs témoins;
* Avec votre permission, je vais par rigueur intellectuelle, écarter toutes les impressions, ressentis, émotions
C'est sans doute regrettable, et nous prive d'un certain nombre de remarques qui auraient pu enrichir la réflexion;
MAIS, soit = nous pouvons convenir que visiter Versailles sans beaucoup d'affluence, un jour de mauvais temps, de temps de neige, va produire, incontestablement, un ressenti fort différent de celui d'une visite en plein soleil dans une file serrée de personnes appareil photo à la main;
Bien sûr, si l'on s'éloigne, le lieu peut soudain recouvrer tout son pouvoir de suggestion et se métamorphoser de nouveau en lieu dont émanent des impressions étranges;

Cependant, laissons de côté ces ressentis et penchons-nous seulement sur les deux récits - au moins- avec des détails précis = traces de pas et bruit étrange; j'y ajoute aussi, l'impression de peur panique dans l'attique Nord la nuit;

J'ai eu beau fureter de mon mieux, je n'ai réussi qu'à soulever des incertitudes en nombre exponentiel !!

Une constante demeure = le pouvoir symbolique de Versailles lieu de la Monarchie Absolue est si fort, qu'aucun régime politique suivant n'osa l'habiter de nouveau; seul, Louis-Philippe s' y attaqua ... pour en faire un musée !!!!
Et fait curieux, ce sont souvent dans des lieux transformés, déconstruits par Louis-Philippe qu'ont lieu les faits étranges indubitables = soient, l'Attique Nord, transformé en musée, l'escalier Questel du à son architecte personnel, Nepveu, ou encore les appartements devenus méconnaissables de Madame de Maintenon;
De même au Petit Trianon, les bruits évoqués par l'ancien conservateur et le personnel se font entendre à l'entresol et à l'Attique, lieux de passage où les occupant(e)s furent de passage, sans y résider longtemps, et faut-il le souligner, peu meublés, de façon inexacte, voire délaissés et interdits à la visite.....

ALORS ??? Pour ma part, j'avoue, le mystère demeure total, et je le crains, n'est pas près de trouver une explication.....

Ma conclusion est "ouverte" et c'est à vous que je pose cette question = "l'Ancien Régime" manifesterait-il sa volonté d'être en mémoire de ces visiteurs du XX et unième siècle que nous sommes ?

Aglae a écrit:

 Ma conclusion est "ouverte" et c'est à vous que je pose cette question = "l'Ancien Régime" manifesterait-il  sa volonté d'être en mémoire de ces visiteurs du XX et unième siècle que nous sommes ?

C'est beau ce que je vous dites. Je sais pas pour la veracite mais c'est beau et on a envie d y croire.

Merci ! ( quel beau pseudo "Chasing the Dragon" ) .....

C'est en fait ce que je pense, simplement = loin du "paranormal" et de ses légendes simplettes et souvent suspectes, il y a de petits faits qui résistent à l'analyse et à toute explication;
J'ai bien cherché, et c'est justement là, que cette "constante" m'est apparue peu à peu = si nous n'avons rien trouvé comme motif concret, il y a malgré tout, en prenant du recul cette observation = on ( nous du moins) n'avons rien observé d'autre que des choses intrigantes en des lieux négligés, oubliés, finalement "les parents pauvres du château" ;

Voilà ; de là à se dire qu'il y a ? une force silencieuse, une présence des "choses" qui regimbe et se fait signe comme elle peut, qui sait ?

Vous savez ce que j'en pense. Mais je vous sais gré, moi aussi, d'exprimer votre opinion avec tant de talent.

Marie-France

Merci chère Note for Later ! "talent" est bien élogieux..... je vais dire qu'un tel sujet, avec les nombreuses recherches et citations d'écrivains et de critiques, suscite un effort pour se mettre à la même hauteur.....

Note For Later a écrit:

Vous savez ce que j'en pense. Mais je vous sais gré, moi aussi, d'exprimer votre opinion avec tant de talent.

Marie-France

Chère Note for Later, vous savez que nous avons avec ma modeste enquête tenté de démêler ce qui en définitive se passe au Château de Versailles, dans son ensemble, comprenant le Petit Trianon;
Je place hors cette réflexion les faits décrits par Mr Cléry qui ont été attestés et vérifiés concrètement par plusieurs témoins

Je traite donc ici de nos diverses impressions subjectives, forcément, et donc sujettes à controverse;
J'ai découvert il y a un jour ou deux ( par l'intermédiaire d'une série télévisée) un état psychologique qui pourrait expliquer bien des choses =
je le livre à votre réflexion =


Syndrome de Brulard

Le syndrome de Brulard voit son origine dans l'œuvre de Stendhal, mais il ne faut pas confondre avec le syndrome de Stendhal qui est aussi inspiré par cet écrivain français.

Ainsi nommé par le théoricien de la littérature Dominique Viart, il désigne un trouble de la mémoire qui substitue au souvenir lui-même des images vues ou informations perçues ultérieurement.

Ainsi Stendhal dans La vie d'Henri Brulard, son autobiographie, évoque le souvenir réel d'une bataille Napoléonienne, mais lorsqu'il fait appel à sa mémoire pour l'évoquer, l'image qui apparaît n'est pas celle du lieu réel, mais d'un lieu représenté par un tableau qui s'est substitué dans la mémoire affective au lieu réel;

Ne serions nous pas, parfois, à certains moments, capables par affectivité de substituer à la vue réelle des lieux de Versailles, telle ou telle représentation d'origine que notre mémoire affective aurait fusionnée avec le réel ?

Je viendrai reprendre cette théorie en évoquant le récit des deux anglaises An adventure;