tou d'abord, je vous présente mes excuses pour le retard dans les épisodes, car jeudi je rangeais des bouquins dans le nouveau grenier acquis récemment et remis en état - 76 m2 - j'ai une belle place pour recevoir éventuellement les livres qui seraient abandonnés avant de terminer à la poubelle ......
vendredi... Paris - samedi compte rendu à deux amies sur l'émission et contamination des mes idées .....
retournons donc à VERSAILLES après l'habillement en privé de SA MAJESTE
la REINE, une fois rentrée dans sa chambre, placée debout vers le milieu, environnée de la surintendante, des dames d'honneur et d'atours, de ses dames du palais, du chevalier d'honneur, du premier écuyer, de son clergé prêt à la suivre à la messe, des princesses de la famille royale qui arrivaient accompagnées de tout leur service, en dames et charges d'honneur, passait en ordre par la galerie, comme pour se rendre à la messe.
Les signatures des contrats se faisaient ordinairement au moment de l'entrée de la chambre. Le secrétaire des commandements présentait la plume.
Les présentations des colonels, pour prendre congé, avaient ordinairement lieu à cette heure. Celles des dames et les prises de tabouret se faisaient le dimanche soir, avant l'heure du jeu, à la rentrée du salut. Les ambassadeurs étaient introduits chez le reine, tous les mardis, le matin, accompagnés de l'introducteur des ambassadeurs de service, et Monsieur de SEQUEVILLE, secrétaire des ambassadeurs.
L'introducteur venait ordinairement, à la toilette de la reine, la prévenir des présentations d'étrangers qui auraient lieu. L'huissier de la chambre, placé à la porte de la reine, ouvrait les battants que pour les princes et les princesses de la famille royale, qu'il annonçait à haute voix.
Il quittait son poste pour venir nommer, à la dame d'honneur, les personnes que l'on présentait ou qui venaient prendre congé : cette dames les nommait, en second, à la reine, au moment où ils saluaient ; si elle était absente, ainsi que la dame d'atours, la première femme prenait sa place, et remplissait les mêmes fonctions.
Les dames du palais, choisies, uniquement pour faire la compagnie de la reine, n'étaient chargées d'aucunes fonctions de domesticité, quelque honorables que l'opinion établie dans un gouvernement monarchique pût les rendre.
la lettre du roi, en les nommant, portait entre autres formules d'étiquette "vous ayant choisie pour faire la société de la reine".
Il n'y avait presque point d'appointements attachés à cette place purement honorifique.
La reine entendait la messe avec le roi, dans la tribune en face du maître- autel et de la musique, à l'exception des jours de grandes cérémonies, où leurs fauteuils étaient placés en bas, sur des tapis de velours à range d'or : ces jours étaient désignés par le titre de "grande chapelle".
La reine avait d'avance nommé la quêteuse, et le lui avait fait dire par sa dame d'honneur qui, de plus, était chargée de lui faire parvenir la bourse. On choisissait presque toujours, les quêteuses parmi les nouvelles présentées.
Après être rentrée de la messe, la reine dînait, tous les dimanches, avec le roi seul, en public, dans le cabinet des nobles, pièce qui précédait sa chambre.
Les dames titrées, ayant les honneurs, s'asseyaient, pendant les dîners, sur des pliants placés aux deux côté de la table. Les dames non titrées se plaçaient debout autour de la table ; le capitaine des gardes, le premier gentilhomme de la chambre, étaient derrière le fauteuil du roi ; derrière celui de la reine, son premier maître d'hôtel, son chevalier d'honneur, le premier écuyer.
Le maître d'hôtel de la reine tenait un grand bâton de six ou sept pieds de hauteur, orné de fleurs de lys en or, et surmonté de fleurs de lys en couronne.
Il entrait dans la chambre, avec ce signe de sa charge, pour annoncer que la reine était servie.
Le contrôleurlui remettait le menu du dîner ; il le présentait lui-même à la reine, en cas d'absence du premier maître d'hôtel ; autrement il lui rendait les honneurs du service.
Le maître d'hôtel ne quittait point sa place, il ordonnait seulement de servir et desservir ; les contrôleurs et gentilshommes servants mettaient sur table, et recevaient les plats des garçons servants.
Le prince le plus près de la couronne présentait à laver les mains du roi, au moment où il allait se mettre à table ; une princesse rendait les mêmes devoirs à la reine.
Le service de table était anciennement fait, chez la reine, par la dame d'honneur et quatre femmes en grand habit ; cette partie du service des femmes leur avait été attribuée à la destruction des charges des fille d'honneur. La reine supprima cette étiquette dans la première année de son règne.
A la sortie du dîner, le reine rentrait seule dans son appartement avec ses femmes ; elle ôtait son panier et son bas de robe.
je vous laisse déguster ce texte en comprenant pourquoi MARIE ANTOINETTE voulait s'échapper de l "ETIQUETTE le plus souvent possible .............
MARIE ANTOINETTE
je vous souhaite un bon appétit et un bon après-midi et je vais, de ce pas, descendre en compagnie de ma Dame d'honneur prendre un dîner chaud en totale liberté. Quelle belle vie de ne pas être Reine !!!!!
pour mémoire le jeton du GOBELET DE LA REINE - AVERS
REVERS