Maladie, mort et enterrement de Mme Louise
Dans les premiers jours de décembre 1787, Mme Louise ressent des douleurs d’estomac.
Le médecin de la Maison n’en conçoit pas de vives inquiétudes: elle mange d’assez bon appétit, mais dort peu.
Samedi 22 décembre 1787Mme Louise était levée et habillée depuis 7 heures.
Elle est en état d’aller au parloir rendre compte elle-même au médecin de la nuit qu’elle avait passée: celle-ci avait été agitée.
Dans l’après-midi, elle est prise, tout à coup, d’une oppression qui augmente considérablement.
A 16 heuresElle demande son confesseur.
Après s’être confessée, elle reprend toute sa sérénité.
M. Malouet, médecin de Mme Victoire, était venu examiner l’état de santé de Mme Louise.
il avait été appelé à 10 heures.
Il prévient par écrit Mme Victoire pour la prévenir sur la triste nouvelle qu’elle devait bientôt apprendre.
Le médecin de la Maison et M. Malouet décide qu’il ne devait y avoir nul retard à apporter pour administrer les sacrements.
Une sœur avait promis à Mme Louise dès qu’il aurait danger de l’avertir.
Elle propose à Mme Louise de recevoir la Sainte Communion.
A minuitElle la reçoit.
A la suite, elle désire recevoir l’extrême onction, et charge la sœur Thérèse de Jésus de demander, en son nom, pardon à la communauté de ce qu’elle pouvait avoir à se reprocher à l’égard de chacune des sœurs en particulier.