En réaction à la "marie-antoinettomania" aggravée par la dernière série en date, Jack Dion remet les points sur les i dans "Marianne".
Avec ce titre savoureux :
"Ce n'est pas parce que Marie-Antoinette a été décapitée qu’il faut la repeindre en héroïne des temps passés"
Je ne résiste pas au plaisir de partager avec vous les premières lignes. Jugez-en vous-mêmes, ça décoiffe.
"Nonobstant des faits de complot contre son propre pays, Marie-Antoinette, au fil des ans, a fait l’objet d’un travail de réhabilitation constant et méthodique, comme si l’on pouvait redessiner l’histoire de France à l’eau de rose. La série de Canal + n’en est que le nouvel épisode, et sans doute pas le dernier.
La France du petit écran a découvert une féministe méconnue qu’il serait temps de réhabiliter : Marie-Antoinette. Canal + lui a consacré une série homonyme, signée de la scénariste britannique Deborah Davis, qui fait de l’épouse de Louis XVI une sorte de Gisèle Halimi de l’Ancien Régime. LeJDD a parlé d’une femme « moderne et féministe », le Parisien optant pour « rebelle et féministe ». À en croire Deborah Davis, « elle a eu une carrière extraordinaire, de son arrivée en France jusqu’à la guillotine, car c’était une femme de tête ». Où l’on voit que, à la différence de l’archiduchesse d’Autriche, on peut la perdre (la tête) tout en l’ayant toujours sur les épaules."
https://www.marianne.net/
_________________
Le rock français c'est comme le vin anglais.