Marie-Antoinette à travers le cinéma

Majesté a écrit:

C'est Suzanne Bianchetti qui joue la Reine dans le "Napoléon" d'Abel Gance de 1925.


Suzanne Bianchetti
http://dvdtoile.com/Film.php?id=2823

Bien à vous.

Voici un complément d'information sur cette interprétation.

Son palmarès récent de rôles royaux (Madame Sans-Gêne se joue toujours à travers le pays) lui fait décrocher le rôle convoité de Marie Antoinette dans le légendaire chef-d’œuvre d'Abel Gance Napoléon, comme on l'annonce le 5 juin 1926. D'ailleurs, Suzanne révèle qu'elle devait jouer Eugénie de nouveau, mais que le plan de tournage de ces scènes a été bouleversé de sorte que Gance lui a demandé de jouer la Reine à la place. Le rôle est réduit à une simple scène relatant les évènements du 10 août, ce qu'elle regrette d'autant plus qu'il s'agit là de on personnage historique favori. Elle se souvient que l'enfant qui incarnait Louis XVII refusait de paraître effrayé malgré les besoins de la scène et les efforts de l'équipe. Il finit par crier : "Je n'aurai pas peur ! Je refuse ! J'ai l'estomac délicat et ça me donne la courante."



Ces lignes sont tirées d'une intéressante biographie de l'actrice.
http://www.filmperdu.fr/2016/10/suzanne-bianchetti-limperatrice-du.html

madame antoine

Invité a écrit:

1957.Dans le film "The Story of mankind" d'Irwind Allen, Marie Wilson interprète une Marie-Antoinette dont je n'ai aucune idée du rendu, n'ayant vu ce film ,ni même des photos qui en seraient tirées...



Bien à vous.

Voici une photographie en pied de l'actrice Mary Wilson dans le rôle de la Reine Marie-Antoinette.



Bien à vous

madame antoine

C'est parti pour le quizz !
https://www.quizz.biz/quizz-184415.html#debutform184415


pssssttt.... après avoir parcouru le forum, vous aurez 100% de bonnes réponses

L'édition 2017 du Festival de Cannes vient de s'achever. La sublime Diane Kruger a obtenu le prix d'interprétation féminine pour son rôle, paraît-il fantastique, dans le film de Fatih Akın Aus dem Nichts (en anglais In The Fade). Une prestation qui, dit-on, lui a enfin permis de donner toute la profondeur et toute la pertinence de son jeu. Je n'en doute pas, je vais bientôt aller voir ce film.



Rappelons qu'il y a quelques années, Diane Kruger venait défendre le très beau film de Benoît Jacquot, Les Adieux à la Reine, où elle incarnait une Marie Antoinette toute en fragilité et en fébrilité. Déjà dans ce rôle, l'actrice avait déployé bien des facettes de son talent.  


Petite pensée aussi pour Sofia Coppola, qui a reçu le prix de la mise en scène pour son The Beguiled (Les Proies). Prix qu'elle n'est pas venue chercher.  

Aurait-elle un vieux contentieux avec la Croisette?  

Allons, allons, pimounette! Trêve de médisances!  

On se lit un petit article, pour tenter de comprendre pourquoi la fifille à son p...   euh... la réalisatrice hollywoodienne avait été huée à Cannes?!  
http://www.latimes.com/entertainment/movies/la-et-mn-archives-sofia-coppola-marie-antoinette-boos-20170527-story.html

Vous en pensez quoi, vous?  

Spoiler:

http://www.frockflicks.com/whos-best-marie-antoinette-screen/

Florilège

Invité a écrit:

En 1981, dans "La Nuit de Varennes" d'Ettore Scola, c'est Eleonore Hirt, qui tient le royal rôle...Mais vous ne verrez que Ses pieds...ou plutôt le bas de sa robe...Le scénario évoquant des protagonistes plus ou moins importants de l'époque qui voyagent ensemble dans la diligence de Metz...qui suit la berline royale...Parmi ceux-là, Rétif de la Bretonne, incarné par Jean-Louis Barrault,Casanova, que joue Marcello Mastroianni et la comtesse Sophie de la Borde qu'interprète la belle Hanna Schygulla.
Celle-ci ne rejoint la Reine, sa maîtresse qu'à Varennes, lorsque la famille royale est capturée chez l'épicier Sauce.



Ettore Scola a réservé pour cet instant la meilleure trouvaille de son film: lorsque le peuple rencontre le roi et sa famille, il n'en verra que le bas : les pieds et les mollets (c'est Michel Piccoli qui tient le rôle ou plutôt la voix de Louis XVI),à travers les planches disjointesd'un escalier.Les pieds de "Sa Majesté" déguisée en majordome. Le dérisoire vient de tuer le droit divin."
C'est d'ailleurs dans ce film que Jean-Claude Brialy qui interprète Jacob, un collègue coiffeur de Léonard, a sûrement pris goûts pour ce voyage de la famille royale qu'il a ensuite mis en scène...

Bien à vous.

Ce film est du génie pur.

L'actrice et productrice Marion Dorian interprétant (remarquablement mal ) le rôle de Marie-Antoinette dans L'Affaire du Collier de la reine (Marcel L'Herbier & Jean Dréville, 1945).
http://armeldelorme.over-blog.com/

Invité a écrit:

En 1978, Jacques Demy reprend le scénario du manga japonais, "La Rose de Versailles", et sort "Lady Oscar", qui est le nom aussi du dessin animé en français...

Christina Bohm y incarne une Marie-Antoinette,"tête à vent", qui est peu émouvante, et qu'on n'a pas envie de comprendre car le scénario n'y est pas propice.


Christina Bohm
http://www.gay.tv/ita/on_tv/cinema/dettaglio.asp?i=32&d=57

Bien à vous.

Une autre photo de Christina Bohm en Marie-Antoinette :

Mon ami Benjamin Warlop-Majesté m'a fait découvrir 3 superbes trailers très émouvants...







Un hommage à la plus noble et la plus grande des reines... et aussi à toutes les actrices qui l'ont incarnée.

Bravo à Fraval Franck pour ces montages remplis de sensibilité et de poésie.

Et merci à Benjamin pour cette découverte.

Ah oui, c'est très bien fait. Chapeau au monteur !

En 1793 Varennes comptait 1 294 habitants.
Photo ancienne vers 1914 :

Selon l'Obs et ils ont bien raison, la Révolution au cinéma dépend de l'époque.

• Au cinéma, la Révolution française se compose de guillotine et de crinolines. La première pour le frisson, les secondes pour le chic. Du « Napoléon » (1927) d’Abel Gance jusqu’à la « Jeanne du Barry » (2023) de Maïwenn en passant par « la Marseillaise » (1938) de Jean Renoir et « les Mariés de l’an II » (1971) de Jean-Paul Rappeneau, que d’aventures !
  
  Les fripouilles courent les routes, les têtes tombent, les foules hurlent, le roi est ridicule et les préoccupations d’époque (avant la guerre, le Front popu ; après la guerre, la France réunie) se lisent, en filigrane, dans les films – jusqu’aux années 1960, à partir desquelles on s’autorise quelques bouffonneries.

Par exemple,

• Les aristocrates de Sofia Coppola portent des Converse et mâchent des macarons Ladurée

J'ajoute que la Marie-Antoinette de Delannoy est très Disney et ménagère fifties.







Celle de Canal+ est très millenial.



Celle de Jacquot est inclassable (ou ratée selon certains, je ne me prononce pas).



En fait, les films en disent plus sur l'époque où ils sont faits que sur Marie-Antoinette.

Trouvé DVD totalement vintage