Cheminée en marbre griotte rouge de Félines (Hérault), improprement appelée parfois griotte d'Italie pour des raisons commerciales.
Anciennes collections de la Couronne au XIXe siècle; placé à Versailles sous Louis-Philippe.
Mentionné en 1839, 1860 et 1880 dans l'appartement intérieur du Roi, dans la Bibliothèque de Louis XVI; en 1967 dans la pièce de la vaisselle d'or (n°132), Petit appartement intérieur du roi, 1er étage du corps central; mentionné en réserve, août 1972; en 1988, exposé dans la bibliothèque du Dauphin (n°47), au rez-de-chaussé du corps central; mentionné en réserve en mai 1996.
Buste en faïence fine à glaçure plombière de Marie Leszczynska
Hauteur: 0, 52m. Largeur : 0,22m. Profondeur: 0,18 m
Anciennes collections de la Couronne au XIXe siècle; placé à Versailles sous Louis-Philippe.
Mentionné en 1839, 1860 et 1880 dans l'appartement intérieur du Roi, dans la Bibliothèque de Louis XVI; en 1967, dans la pièce de la vaisselle d'or (n°132 ), Petit appartement intérieur du roi, 1er étage du corps central; en 1988, dans la bibliothèque du Dauphin (n°47), au rez-de-chaussé du corps central; mentionné en réserve en 1996.
Les bustes sont composés de deux éléments: le buste proprement dit se termine par un tronc de pyramide qui vient s'emboîter dans le socle de section carrée.
Cette construction permet éventuellement de varier le socle (on connaît un autre modèle sans lion) mais surtout correspond à une simplification technique de fabrication pour des pièces assez monumentales.
La figure de Louis XV est directement reprise d'un buste en bronze réalisé par le sculpteur attitré du roi, Jean-Baptiste II Lemoyne (1704–1778), qui de 1732 à 1774 (année de la mort de Louis XV) a fourni deux à trois bustes par an. Un buste similaire, en porcelaine de Chantilly, porte la date de 1745.
Le modèle de la figure de Marie Leszczynska n'est pas directement identifié mais il est proche d'une représentation de la reine en Junon, de 1731, commandée par le directeur des Bâtiments du roi, Louis de Pardaillan de Gondrin, duc d'Antin (1665–1736) au sculpteur Guillaume Ier Coustou (1677–1746)
Les représentations sculptées de la reine sont en effet beaucoup plus rares et l'on doit imaginer le modeleur de la manufacture s'inspirant d'une œuvre déjà existante, même un peu ancienne, dont il aurait changé des détails de la coiffure et du vêtement.
Le lieu de réalisation de ces deux bustes, destinés à une clientèle plus large que les productions, plus coûteuses, en porcelaine, n'est pas connu avec certitude.
Au milieu du XVIIIe siècle, deux manufactures de faïence fine étaient en activité: la manufacture dite de Pont-aux-Choux, à Paris, ouverte depuis 1743, et celle de Lunéville, ouverte en 1748.
La première avait reçu le titre de manufacture royale et un privilège exclusif porté à vingt ans en 1748 et dans l'inventaire de cette manufacture, dressé en 1747, figurent des « bustes de roy et reine », sans précision de socle, qui peuvent correspondre à ces modèles.
Toutefois, le privilège de la manufacture parisienne s'arrêtait aux frontières du royaume et la manufacture de Lunéville n'eut pas à en souffrir, située dans le duché de Lorraine voisin du royaume de France, et encore indépendant, et dont le duc n'était autre que le père de la reine !
Et l'on imagine volontiers la manufacture de Lunéville rendant ainsi hommage à la fille du duc et à son puissant gendre.
La production de ces bustes témoigne en tout cas de la diffusion large de l'effigie royale à partir du milieu du XVIIIe siècle, rendue possible par les découvertes de nouveaux matériaux céramiques et la production à grande échelle, pré-industrielle pourrait -on dire, de ces représentations.
Huile sur toile de Claude-Joseph Vernet. Marine : « Les Quatre parties du jour ». Le soir ou le coucher du soleil. Date de création : 1762. Hauteur : 0,83m. Largeur 1,34m. Commandé par lettre du marquis de Marigny le 10 mars 1762 pour la bibliothèque du dauphin ; Salon de 1763; parfait paiement de 4800 livres, 7 décembre 1763 (pour la série) ; collection Louis XV ; série accrochée dans la bibliothèque du dauphin ; saisie révolutionnaire ; série restaurée par Hacquin entre octobre 1792 et mi-janvier 1793 ; série envoyée au Muséum central des arts en 1796 ; 6 mai 1797 : série envoyée au musée spécial de l'école française à Versailles (voir catalogue de 1802) ; gravé comme tableau du Louvre en 1805 ; mentionné dans la Galerie du Louvre dans les inventaires de 1810, 1824 et 1855 ; dépôt du Louvre à Versailles, 22 novembre 1922 (pour la série) ; réaccroché en dessus de porte dans la bibliothèque du dauphin, salle 47, du côté du Grand cabinet, côté fenêtre, 2-3 mars 1923 (pour la série).
Fauteuils de style Louis XV en bois sculpté peint en vert et or (Vers 1750). Couverts de brocard d'or et d'argent à fleurs multicolores attribué à LAZAREV ou à SAPOROJNIKOV (Moscou XVIIIe siècle). Don de Mme Arturo LOPEZ-WILLSHAW et du baron Alexis de REDE en 1968
Fauteuil de bureau ( à galette et siège tournant ) , France milieu 18e siècle
Décor sculpté à motifs de fleurs à la ceinture. Accotoirs à console et manchettes (anciennement garni de maroquin fauve)- Portant la marque au fer du château de Fontainebleau sous la Restauration) . Trace d'estampille illisible- Repeint en vert et regarni en maroquin bleu-vert en 1997
Période : règne de Louis XV (1723-1774).Technique/Matière : maroquin, noyer (bois), peinture (traces), repeint. Site de production : France. Hauteur : 1.120 m. Longueur : 0.620 m. Profondeur : 0.570 m
Bureau plat à quatre tiroirs en façade, estampillé de Simon OEBEN et Roger Van den CROSE dit LACROIX, livré le 19 août 1756 pour la bibliothèque du Dauphin, réutilisé par Louis XVI dans la bibliothèque "sous les combles", puis dans le cabinet de la cassette. Placage de bois satiné, bois de rose et d'amaranthe, marqueté de mosaïque. (acquisition en 1959)
Lustre en bronze doré et cristal. Hauteur 1,28m. Largeur 0,80m
L'étude. Pendule de Pinon Charles Athanase (horloger) et Jean Joseph de Saint Germain (Bronzier). Date de création 1770. Hauteur : 0,292m. Longeur: 0,31m. Profondeur : 0,145m.
Livrée pour le cabinet du Dauphin en 1770 à l'occasion de son mariage. Ancien fonds du Ministère de l'Intérieur. Dépôt du Mobilier national à Versailles le 5 septembre 2011.
Cette pendule a été livrée a toujours accompagné Louis XVI puisqu'on la retrouve en 1793 parmi les pendules figurant dans un "Etat de l'horlogerie particulière du ci-devant roi". La figure représente l'Etude tenant un livre ouvert avec, à ses pieds, une corne d'abondance. Probablement dorée à l'origine, cette figure a été mise couleur bronze antique certainement à la demande de Louis XVI.
Commode exécutée par Criaerd Mathieu. Dessus d'un marbre de Sarrancolin, carrière de Beyrède-Jumet. Il est très rare de pouvoir observer sur une pièce deux faciès très différents d'un même marbre. Livrée le 29 janvier 1748 par le marchand mercier Hébert pour le cabinet de retraite du Dauphin, fils de Louis XV, à Versailles (n° 1451 du Journal du Garde-Meuble), puis placée, quelques mois plus tard, dans le logement de la comtesse de Toulouse que Madame Infante, fille aînée du Roi, allait occuper pendant son séjour à la Cour, du 30 décembre 1748 au 2 octobre 1749. Cette commode est ensuite affectée à la Salle de compagnie du logement de M. le Chevalier de Narbonne, fils de la Duchesse de Narbonne, dame d'honneur de Madame Adélaïde. Anc. coll. Vogüé. Acquise par dation le 17 janvier 1974 ; placée dans le Cabinet intérieur de l'appartement du Dauphin