Saint Joseph tenant sur ses genoux l'enfant Jésus bénissant
Auteur : Silvestre Louis (1675-1760)
Période : 18e siècle
Hauteur : 0.738 m.
Longueur : 0.608 m
Bibliothèque à deux corps surmontée d'une pendule. Meuble en bois de placage et au décor de panneaux de laque de Chine. Vers 1750,
Pendule-cartel de Jean-François Filleul, à bronzes rocailles ciselés et dorés, qui s'inscrit dans un boîtier verni rouge dans le goût chinois, Le mouvement est de François Filleul. Elle a été livrée à Versailles, vers 1750, pour le Dauphine Marie-Joseph de Saxe. Elle a ensuite été déplacée dans le Salon des Nobles par Marie-Antoinette.
Portes dérobées
Adélaïde en Diane (1745) dite autrefois madame victoire, par Jean-Marc Nattier. Hauteur : 1.040 m. Longueur : 1.410 m
Sainte Landrade instruisant à l'ombre de la croix les veuves et les jeunes personnes qui s'étaient mises sous sa conduite
Huile sur toile de Charles-Antoine (1694-1752)
Date : 1747
Hauteur :1.055 m.
Longueur :0.770 m.
Deux fauteuils à châssis. Ces deux fauteuils, estampillés Nicolas Heurtaut, appartiennent à une série de six. Les quatre autres fauteuils sont exposés dans le Grand Cabinet de la Dauphine. Ils proviennent du château de la Tour et auraient été offerts par Louis XV à la marquise de Seran. XVIIIème siècle,
Deux pliants en bois sculpté et doré, estampillés de François FOLIOT.
Don du Comte de BOISROUVRAY et de sa fille Albina en 1962.
Lit à la polonaise a été exécuté par Nicolas Heurtaut. Provient du château de la Tour. Il s'agirait d'un présent du roi Louis XV à la marquise de Seran. XVIIIème siècle. Le lit à la polonaise présenté actuellement dans cette salle a été offert par Louis XV à la contesse de Séran, qui l'avait placé en son château de la Tour du Pin en Normandie. La magnifique sculpture rocaille des bois dorés revient à Nicolas Heurtaut.
Le lit à la polonaise présenté actuellement dans cette salle a été offert par Louis XV à la contesse de Séran, qui l'avait placé en son château de la Tour du Pin en Normandie. La magnifique sculpture rocaille des bois dorés revient à Nicolas Heurtaut.
MADAME HENRIETTE (1727-1752) EN FLORE ; DITE AUTREFOIS LOUISE-HENRIETTE DE BOURBON, DUCHESSE D'ORLEANS. NATTIER Jean Marc. 96 H ; 151 L
Sainte Piame retirée avec sa mère dans un village de Haute-Egypte
Auteur : Coypel Charles-Antoine (1694-1752)
Période :
18e siècle
Date : 1747
Hauteur : 1.060 m.
Longueur : 0.775 m
Coffre en maroquin rouge. Ce coffret, attribué à Antoine Lanson, aurait servi à Marie-Antoinette, Dauphine. XVIIIème siècle
Table en bois laqué et partiellement doré de style Louis XVI.
La Nativité. Huile sur toile de
Coypel Noël-Nicolas (1690-1734)
Date :1728
Hauteur : 1.015 m.
Longueur : 1.084 m.
Seconde commande royale reçue par le peintre Noël-Nicolas Coypel en 1728, cette Nativité était à l'origine surmontée par une Gloire d'Anges. Ces deux tableaux étaient destinés à décorer la petite galerie servant l'oratoire des appartements privés de la reine à Versailles. Cette commande, pourtant attestée par les archives, a été dans un premier temps
attribuée à Charles Coypel, neveu de Noël-Nicolas, qui avait à la même époque reçu une commande d'une quinzaine de peintures pour le même lieu.
Les deux tableaux de Noël-Nicolas répondaient à deux autres tableaux de Charles : l'un, presque carré, représentant
une Annonciation et l'autre, circulaire, Dieu le Père dans une gloire d'anges. Ces deux œuvres sont restées en place dans la petite galerie au moins jusqu'en 1740, année au cours de laquelle la pièce a été mise en vernis par Martin.
La scène se déroule dans l'étable où le Christ a vu le jour. A gauche de la composition est couché le bœuf, à droite est accrochée une lampe éteinte car Jésus est "lumière du monde". Des anges volètent au-dessus de Joseph recueilli, les mains croisées sur la poitrine, et de Marie, qui tient l'enfant Jésus dans ses bras.
Sainte Thaïs en prière dans sa cellule. Huile sur toile de Coypel Charles-Antoine (1694-1752)
Date :1736
Hauteur : 0.840 m.
Longueur / 0.610 m.
Commode à panneaux de laque polychrome sur fond noir et bronzes dorés. Vers 1740
Dessus-de-porte, Psyché fuyant la colère de Vénus par Jean Restout
Console en bois sculpté et doré, dessus en marbre de Sicile. Il s'agit d'un achat de Louis-Philippe, en 1837,
Dessus-de-porte, Psyché implorant le pardon de Vénus par Jean Restout. Hauteur : 1.050 m.
Longueur : 1.410 m.
Porte fenêtre
Source : http://versailles.forumculture.net/dernieres-acquisitions-f27/tapis-de-la-manufacture-royale-de-la-savonnerie-t2010.htm?highlight=tapis
Le 22 octobre 2008, Versailles acquiert pour 2 528 750 € (estimé 2 500 000 - 4 000 000€) chez Sotheby's à Paris ce magnifique tapis de la Manufacture royale de la Savonnerie d'époque Louis XV, vers 1740-1750, d'après un carton de Pierre-Josse Perrot.
567 cm x 603 cm
DESCRIPTION
à fond brun foncé, orné au centre d'un cartouche aux armes de France sur un globe, entouré des colliers de Saint-Michel et du Saint-Esprit, entouré d'ailes déployées et surmonté d'une couronne royale, dans un entourage de feuilles d'acanthe dans les tons bleus et carquois ; les écoinçons à décor de rinceaux d'acanthe pourpres et roses et cornes d'abondance d'où s'échappent des bouquets de fleurs et fruits ; les côtés ornés de larges coquilles et ailes de chauve-souris; bordure intérieure à fond bleu vif et bordure extérieure de couleur or ornée d'oves
PROVENANCE
- Très vraisemblablement les collections de la Couronne
- collection aristocratique européenne, puis vente Christie's à Londres le 9 juin 1994, lot 135
- collection de Monsieur et Madame Riahi, vente Christie's à New York, le 2 novembre 2000, lot 59
CATALOGUE NOTE
Ce tapis est sans aucun doute l'un des plus beaux tapis tissés en France au XVIIIe siècle qui nous est parvenu dans cet état, la fraîcheur et l'éclat des couleurs sont probablement identiques aux tons d'origine. Ce tapis a été tissé à la manufacture royale de la Savonnerie, dans le nord ouest de Paris, sur un carton de Pierre-Josse Perrot. Ce nom apparait au départ dans les registres des Gobelins en tant que peintre avant d'être rattaché à celui de la manufacture royale de la Savonnerie. Pierre-Josse Perrot a travaillé à la manufacture entre 1725 et 1750 où il semble avoir été responsable de la plupart des modèles créés pendant la première partie du règne de Louis XV. Il était à l'initiative des modèles et souvent le réalisateur des modelli que l'on peut encore voir dans les archives de la manufacture et le fonds Duvivier. Certains de ses cartons nous sont parvenus, ils illustrent une maîtrise parfaite de l'art rocaille avec de subtils mouvements et enchevêtrements de rinceaux d'acanthe, coquilles, fleurs et fruits "au naturel". Ses compositions rocailles ont été suivies à la manufacture jusqu'à la Révolution et son style abouti est magnifiquement illustré par le tapis que nous présentons. Le cartouche central ornant les tapis réalisés par Perrot pour Louis XV reprennent toujours les attributs royaux comme c'est le cas ici : armes de France, les L entrelacés comme celui conservé dans les collections James A. de Rothschild à Waddesdon Manor dans le Buckinghamshire. Les compositions qui ne reprennent pas les attributs royaux étaient destinés à des commanditaires qui n'appartenaient pas à la famille royale, un tapis certainement réalisé d'après un carton de Perrot est conservé dans les collections royales suédoises au palais Haga, (HGK. 474), il est décoré au centre d'une rose moresque, rehaussé de fleurs, fruits et ailes de chauve-souris.
Perrot, à la différence de ses prédécesseurs comme Charles Le Brun qui utilisait en grand nombre les trophées guerriers en hommage et référence au tempérament belliqueux de Louis XIV, a privilégié des dessins emprunts d'une sensibilité plus baroque. La présence de carquois et brandons entourant les ailes déployées n'aurait pas selon P. Verlet (op. cit. p. 208) un symbolisme guerrier mais célèbrerait plutôt l'Amour.
Le modèle de ce tapis est décrit à trois reprises dans le Journal du Garde-Meuble de la Couronne et pour la première fois en 1735 sous le n°318 :
"Dud. jour 28 février 1735.
Livré par le Sr DuVivier inspecteur de la manufacture Royale de la Savonnerie, pour servir sous la table de la salle à manger du Roy dans le Salon de château de la Muette;
Un Tapis d'ouvrage de laine de Savonnerie, fond bleu, chargé d'un grand compartiment fond noir , dont le milieu est orné d'un grand cartouche des armes de France couronnées, entourées des ordres du roy et surmontées d'un Vol Eployé accompagnées de palmes, fleurs et de quatre petits trophées formés par un carquois et un brandon en sautoir, liés d'un ruban bleu; au coins sont quatre cornes d'abondance, avec feuilles de refent et guirlandes de fleurs au naturel , et dans les milieux quatre cartouches en forme de Coquilles avec ailes de chauve souris. La bordure couleur de bronze formée par une baguette de mme coulleur, et par des oves fond pourpre; Le tapis de 5 au. 1/16 de long sur 4 au. 15/16 de large" (soit 6,024 x 5,87 m)
La description nous renseigne sur la destination du premier tapis, la salle à manger du château de la Muette quelques années avant que Louis XV fasse appel aux architectes Jacques Gabriel et Ange-Jacques Gabriel pour rénover et remeubler cette résidence dans laquelle il aimait passer du temps avec Madame de Pompadour.
Les descriptions suivantes emploient des mots légèrement différents, les ailes de chauve-souris deviennent un cartouche en espèce de toile d'araignée mais elles sont suffisamment précises pour reconnaître sans aucun doute le modèle, les dimensions sont quant à elles très voisines.
Le second fut exécuté cinq ans plus tard et livré le 18 février 1740 apparait sous le numéro 325 , probablement sur ordre du roi, puisqu'il orne la même année la salle à manger du château de Choisy. Il appartient encore en 1789 au mobilier de la couronne qui l'avait utilisé ponctuellement pour des cérémonies comme le déplacement de Louis XVI à Brest. A cette époque il est indiqué que les couleurs sont bien passées, le tapis est ensuite vraisemblablement vendu au marchand Bourdillon en 1797.
Le troisième a été livré le 19 septembre 1761 pour servir au bas de la chapelle du roy à Fontainebleau quand sa majesté y entend l'office où il a probablement rarement servi. L'inventaire de 1789 (Arch. nat. O1 3347) nous renseigne sur le sort de ce tapis qui est décrit comme très beau puis vendu sous le Directoire à Chapeaurouge, il est proposé à Napoléon Ier en 1806 qui le reprend par l'intermédiaire du garde-meuble, qualifié de très frais et possédant encore son écusson de France au milieu de fleurs de lys, il est livré au château de Fontainebleau où il est encore conservé de nos jours.
Trois tapis de ce modèle sont donc répertoriés dans les livraisons du garde -meuble mais l'administration royale a pu en commander de son côté pour meubler un édifice, ainsi que certains Ordres comme ceux de Saint-Lazare ou le Saint-Esprit. Le ministère des Affaires Etrangères avait également pris l'habitude de recevoir de prestigieuses séries de tapisseries et tapis destinés à être offerts comme cadeau diplomatique.
Cette hypothèse est confortée par le fait qu'il existe aujourd'hui quatre tapis de ce modèle en plus de celui ci et de celui de Fontainebleau :
- l'un conservé au château de Chambord avec une composition légèrement modifiée
- un second se trouve dans le salon Huet du musée Nissim de Camondo à Paris, inv.234,
- un troisième au musée de Cleveland , inv. 50.8,
- un quatrième (très usé) faisait partie de l'ancienne collection Karl Lagarfeld, vendu chez Christie's à Monaco le 28 avril 2000, lot 70.
La répétition des modèles était une pratique courante dans les ateliers de tissage et la manufacture de la Savonnerie n'a pas dérogé à la règle. Les raisons sont variées, la volonté de remplacer une pièce usée sans dénaturer l'harmonie d'un décor où de placer dans divers endroits une composition choisie. La qualité du tissage de ce tapis avec par exemple l'impression d'extrême profondeur et de relief de la sphère centrale laisse à penser qu'il s'agit d'un des premiers exemplaires de cette composition. Son état de conservation exceptionnel et l'absence de dégradation des emblêmes royaux qui s'observe sur certains tapis comme celui de Nissim de camondo peut laisser supposer qu'il a quitté le garde-meuble royal avant la Révolution.