Martin Carlinébéniste français, d'origine allemande.
Reçu maître en 1766.
Né en 1730 à Fribourg-en-Brisgau, Allemagne
Décédé le 06 mars 1785 à Paris
Marié en 1759 avec Marie Catherine Oeben, sœur de Jean-François Oeben, installé avant 1763 dans la rue du Faubourg Saint-Antoine, à l'enseigne de la Colombe.
À la demande des marchands-merciers Poirier et Daguerre, diffuseurs d'objets d'art installés rue Saint-Honoré, Martin Carlin s'est spécialisé dans une production haut de gamme. Dans ses meubles de grand luxe, il a fréquemment inclus des plaques de porcelaine peintes, des panneaux de laque ou des mosaïques de pierres dures. La table d'écriture reproduite ici est ornée d'une plaque de porcelaine de Sèvres, d'après une œuvre du peintre Jean-Baptiste Le Prince.
Il concevait ses meubles à la demande de l'élite sociale de l'époque: la famille royale (Marie-Antoinette, Marie-Joséphine de Savoie comtesse de Provence, Madame Adélaïde, Madame Victoire pour leur château de Bellevue), la haute aristocratie (duchesse de Mazarin), les femmes en vue (Madame du Barry, la comédienne Marie-Josèphe Laguerre).
Il eut trois enfants : Marie-Julie, née en 1769, Simon, né en 1771, et Marie-Caroline, née en 1777. Sa veuve se remariera le 31 janvier 1786 avec Gaspard Schneider, ébéniste (reçu maître en 1786, qui reprendra l'atelier, et travaillera aussi pour Daguerre, poursuivant l’œuvre de son prédécesseur.
Il eut pour collaborateur Jean-Jacques Pafrat. Son nom est au fronton de la façade de l'école Boulle.
"le coffret à bijoux de Marie-Antoinette" dauphine réalisé par le maître Martin Carlin (1770) château de Versailles
(y a-t-elle rangé son collier?)
Il concevait ses meubles à la demande de l'élite sociale de l'époque
https://fr.wikipedia.org/wiki/Martin_Carlin