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 13 mars 1687: Fiançailles et mariage de Antoine de Gramont, comte de Guiche et Marie-Christine de Noailles

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yann sinclair

yann sinclair


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13 mars 1687: Fiançailles et mariage de Antoine de Gramont, comte de Guiche et Marie-Christine de Noailles  Empty
MessageSujet: 13 mars 1687: Fiançailles et mariage de Antoine de Gramont, comte de Guiche et Marie-Christine de Noailles    13 mars 1687: Fiançailles et mariage de Antoine de Gramont, comte de Guiche et Marie-Christine de Noailles  Icon_minitimeLun 13 Mar - 11:06

Fiançailles et mariage de Antoine de Gramont, comte de Guiche et Marie-Christine de Noailles


Fiançailles et mariage de
13 mars 1687: Fiançailles et mariage de Antoine de Gramont, comte de Guiche et Marie-Christine de Noailles  Ob_7fbf3f_undated-portrait-of-antoine-de-gramont Antoine de Gramont, comte de Guiche

https://fr.wikipedia.org/wiki/Antoine_V_de_Gramont
et
 13 mars 1687: Fiançailles et mariage de Antoine de Gramont, comte de Guiche et Marie-Christine de Noailles  Ob_081cdf_the-duchess-of-gramont-marie-christin Marie-Christine de Noailles
https://fr.wikipedia.org/wiki/Marie_Christine_de_Noailles
En la chapelle royale du château de Versailles
 
Elle appartenait par sa naissance et son mariage aux plus grandes familles de l'aristocratie française.
Petite-fille d'Anne de Noailles, premier duc de Noailles et pair de France, fille aînée d'Anne Jules de Noailles, deuxième duc de Noailles et maréchal de France, et de Marie Françoise de Bournonville – elle-même fille d'Ambroise François, duc de Bournonville –, belle-sœur du cardinal de Noailles, archevêque de Paris, elle épousa à Versailles dans la nuit du 12 au 13 mars 1687 Antoine de Gramont (1671-1725), comte puis duc de Guiche, puis duc de Gramont, maréchal de France en 1724.
Sa fille Catherine Charlotte épousa en secondes noces Jacques Louis de Rouvroy de Saint-Simon, fils aîné du duc de Saint-Simon, le mémorialiste.
Le couple donna également naissance à Louis (1689-1745), futur duc de Gramont et à Marie Adélaïde (1700-1740).
Elle bénéficia de la protection de Madame de Maintenon, dont son frère Adrien Maurice avait épousé la nièce et future héritière, la comtesse d’Ayen3. Sa sœur Marie Victoire Sophie épousa en secondes noces le comte de Toulouse, fils légitimé de Louis XIV.

Mme de Sévigné écrira sur le cérémonial entourant les noces du comte de Guiche avec Marie-Christine de Noailles.
Celui-ci est le petit-fils de l’illustre maréchal de Gramont, auteur de célèbres Mémoires.
Sa fiancée, fille du premier duc de Noailles, a pour grand-mère une roturière, Louise Boyer, ancienne dame d’atour de la reine Anne d’Autriche.

Ce mariage sera des plus simples car personne n’y est invité.
Ni les courtisans, ni les parents des mariés, n’auront accès à la cérémonie.
La célébration des noces du comte de Guiche sera dépourvue de faste et très discrète du fait du jeune âge des fiancés: le comte n’a que quinze ans, et sa promise un an de moins.

A Versailles, où aura lieu la noce dans la nuit du 13 mars, le protocole reflétera le caractère particulier de cet hymen précoce selon la lettre de Mme de Sévigné

« C'est du fils du duc de Gramont âgé de quinze ans, et de la fille de M. de Noailles, dont je veux parler. On les marie ce soir à Versailles. Voici comment: personne n'est prié, personne n'est averti, chacun soupera ou fera collation chez soi. A minuit on assemblera les deux mariés pour les mener à la paroisse, sans que les pères et mères s'y trouvent, qu'en cas qu'ils soient alors à Versailles. On les mariera; on ne trouvera point un grand étalage de toilette; on ne les couchera point: on laissera le soin à la gouvernante et au gouverneur de les mettre dans un même lit. Le lendemain on supposera que tout a bien été. On n'ira point les tourmenter; point de bons mots, point de mauvaises plaisanteries. Ils se lèveront : le garçon ira à la messe et au dîner du roi, la petite personne s'habillera comme à l'ordinaire; elle ira faire des visites avec sa bonne maman: elle ne sera point sur son lit, comme une mariée de village, exposée à toutes les ennuyeuses visites; et cette noce (chose qui ordinairement est bien marquée) sera confondue le plus joliment et le plus naturellement du monde avec toutes les autres actions de la vie, et sera glissée si insensiblement dans le train ordinaire, que personne ne s'avisera qu'il soit arrivé quelque fête dans ces deux familles. Voilà de quoi je veux remplir cette lettre, mon cousin; et je prétends que cette peinture, dans son espèce, est aussi extraordinaire que l'autre. »

Quand la marquise de Sévigné dit « elle ne sera point sur son lit, comme une mariée de village, exposée à toutes les ennuyeuses visites », elle fait référence à un usage ancien ou les nouvelles mariées, vêtues de leurs plus beaux habits, et couchées sur un lit, recevaient, pendant trois jours, la visite de toutes les personnes qui se présentaient chez elles.

M. de La Bruyère critiquera cette habitude ridicule :
« Le bel et judicieux usage que celui qui, préférant une sorte d'effronterie aux bienséances de la pudeur, expose une femme d'une seule nuit, sur un lit comme sur un théâtre, pour y faire, pendant quelques jours, un ridicule personnage, et la livrer en cet état à la curiosité des gens de l'un et de l'autre sexe, qui, connus ou in connus, accourent de toute une ville à ce spectacle pendant qu'il dure!
Que manque-t-il à une telle coutume, pour être entièrement bizarre et incompréhensible, que d'être lue dans quelque relation de la Mingrélie ?
»


Pour l'anecdote, la même de ces noces, la mère de la mariée accouchera d'une fille qui épousa en 1703 le marquis de Lavardin.

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