Une biographie sur Joseph Ducreux premier peintre de MA

J`ai découvert en surfant sur ebay un vieux livre sur Joseph Ducreux le premier peintre de Marie Antoinette

http://cgi.ebay.ca/JOSEPH-DUCREUX-peintre-de-Marie-Antoinette-G-LYON_W0QQitemZ160209966492QQihZ006QQcategoryZ113230QQssPageNameZWDVWQQrdZ1QQcmdZViewItem


Avis aux interressés

Fleurdelys

Ah! appréciant ses portraits, ça m'intéresse!

Mais quand ils disent "premier peintre de Marie-Antoinette", ils veulent dire "premier peintre français de Marie-Antoinette" non?

C`est vrai ! vu comme ça, il y en avait un autre avant lui. Marie Thérèse voulait un portraitiste assez talentueux pour peindre ses filles alors Louis XV lui a proposé Joseph Ducreux.
Fleurdelys

Disons que le portrait de Ducreux de 1769 est le premier portrait français officiel de Marie-Antoinette
Mais sinon Meytens l'a peinte avant lui.

Il existe un ouvrage sur Joseph Ducreux qui, pour être ancien, n'en reste pas moins pertinent.



Edité par Paris La Nef de Paris-Éditions 1958

Deux autoportraits particulièrement intéressants du point de vue technique viennent d'entrer dans les collections de Stockholm.


La Surprise mêlée de terreur, années 1790
Huile sur toile - 66,5 x 52,5 cm
Stockholm, Nationalmuseum
Photo : Anna Danielsson/Nationalmuseum



Le Silence, années 1790
Huile sur toile - 66,5 x 52,5 cm
Stockholm, Nationalmuseum
Photo : Anna Danielsson/Nationalmuseum

Quelques mots sur le peintre

Reçu à l’Académie de Saint-Luc en 1764, Ducreux se forma probablement auprès de Maurice Quentin de La Tour. Il réalisa aussi bien des peintures que des pastels et des miniatures. Avant de se lancer dans l’étude de la physionomie, il conçut des portraits plus classiques. Le plus célèbre d’entre eux est celui de l’archiduchesse d’Autriche, Marie-Antoinette, promise au futur Louis XVI, pour la réalisation duquel il se rendit à Vienne en 1769, et qui lui valut par la suite d’être nommé premier peintre de la reine. Sous la Révolution, il se réfugia à Londres, où il exposa à la Royal Academy, puis revint à Paris dès 1791. Peint en 1793, son Autoportrait rieur rappelle l’Autoportrait en Démocrite autrement dit L’Auteur qui rit de Maurice Quentin de La Tour.

Il réalisa plusieurs versions de ses compositions ; c’est le cas des deux tableaux de Stockholm. Ils sont ici conçus en pendants, le peintre étant vêtu de la même façon sur le même fond brun. Mais Ducreux reprend deux œuvres distinctes conçues antérieurement. Une version de la Surprise mêlée de terreur fut exposée en même temps que La Surprise à la Royal Academy, tandis que Le Silence également intitulé Le Discret, fut présenté à Paris en 1791 et se trouve aujourd’hui au Spencer Museum of Art du Kansas.

Ces autoportraits expressifs, dans lesquels il se montre riant, bâillant, dormant, et qui évoquent l’art de Franz Xaver Messerschmidt, eurent une notoriété certaine, mais ils furent aussi critiqués et Ducreux fut surnommé « le grimacier des boulevards [1] ».

Bénédicte Bonnet Saint-Georges https://www.latribunedelart.com/deux-autoportraits-de-joseph-ducreux-rejoignent-les-collections-de-stockholm


Notes
[1] Mercure de France des 20 et 30 frimaire an V.