Collection : meubles et objets divers XVIIIe et Marie Antoinette

Voici à vendre une assiette commémorant l'Affaire du Collier.



Assiette à bord contourné, décor polychrome dit « au collier de la Reine ». Diamètre : 23 cm Ancienne collection Chavaillon, n°425. Le décor « au collier de la Reine » réfère à l’escroquerie qui eut pour victime, en 1785, le cardinal de Rohan, et qui mit à mal la réputation de la reine Marie-Antoinette. D’après le Docteur Garnier, seules cinq assiettes portant ce décor seraient recensées. (Egrenures) diamètre 23cm

http://www.interencheres.com/fr/meubles-objets-art/lot/ie_v59122/4898680/solr?&utm_source=alertes&utm_medium=email&utm_campaign=Q-Sun-2015-09-13

madame antoine

Voici à vendre une portière en tapisserie.



BEAUVAIS OU AUBUSSON (?) Portière en tapisserie. Laine et soie, fond crème à décor polychrome du chiffre LC en fleurs sous une couronne de fleurs, dans des rinceaux et draperies de fleurs XVIIIe siècle (Bel état, taches, restaurations anciennes, coupures, rentrayures). A Beauvais or Aubusson (?) wool and silk portiere tapestry, 18th century. 321 X 132 cm (126 3/8 X 51 15/16 IN.)

La reine Marie-Antoinette faisait apposer des chiffres en fleurs sur ses objets familiers. On peut donc supposer qu'il s'agisse de l'entourage immédiat de la famille royale, qui en suivait l'influence. Le chiffre LC peut faire penser aux princes de Conti, cousins du roi, qui s'appelaient Louis de père en fils.

http://www.auction.fr/_fr/lot/beauvais-ou-aubusson-portiere-en-tapisserie-laine-et-soie-fond-creme-a-8697455?from=search

madame antoine

Voici à vendre une suite de six cabriolets attribués à Jean-Baptiste Sené.



uite de six fauteuils cabriolet à dossier en fer à cheval en hêtre relaqué crème, rechampi or. Le dossier et les traverses à frises de rangs de perles et rais de cœur entre deux filets. Les accotoirs à manchette sont terminés par des volutes d'acanthe à volutes, les supports à frises de piastres. Dés de raccordement appliqués de rosettes. Pieds fuselés, cannelés et rudentés pour les antérieurs (renforts, manquent sept rosettes et restaurations). Attribués à Jean-Baptiste SENÉ, Maître en 1769. Époque Louis XVI. Haut. : 89 cm - Larg. : 58, 5 cm - Prof. : 46 cm. Membre d’une importante famille parisienne de menuisiers en sièges, dont il est le principal représentant, Jean-Baptiste SENÉ fournit de nombreux sièges au Garde Meuble Royal ainsi qu'à la Reine Marie-Antoinette. On retrouve fréquemment dans les productions de Sené des consoles d’accotoirs sculptées d’une feuille d’acanthe et d’une frise de piastres.

http://www.interencheres.com/fr/meubles-objets-art/lot/ie_v49991/5012336/solr?&utm_source=alertes&utm_medium=email&utm_campaign=Q-Thu-2015-10-01

madame antoine

Voici à vendre des tasses à moka dans le goût de Sèvres à figures historiques.



Paire de tasses à moka en porcelaine À fond bleu céleste rehaussé d’or à décor polychrome de médaillons figurant les portraits de : Louis XV, Marie Leczinska et Mme du Barry pour l’une ; Louis XVI, Marie-Antoinette et Mme Elisabeth pour l'’autre. Les sous-tasses ornées de L entrelacés. Dans le goût de Sèvres, fin du XIXe siècle. H. 4 cm Diam. 8 cm.

http://www.interencheres.com/fr/meubles-objets-art/lot/ie_v62520/5062759/solr?&utm_source=alertes&utm_medium=email&utm_campaign=Q-Sun-2015-10-11



Paire de tasses en porcelaine À fond bleu céleste rehaussé de rinceaux or à décor polychrome de médaillons figurant les portraits de : Louis XIV, Marie-Thérèse d’Autriche et Mlle de Lavallière pour l’une ; Louis XVI, Marie-Antoinette et Mme Elisabeth pour l’autre. Les sous-tasses ornées des armes de France Dans le goût de Sèvres, fin du XIXe siècle H. 7 cm Diam. 14,6 cm

http://www.interencheres.com/fr/meubles-objets-art/lot/ie_v62520/5062753/solr?&utm_source=alertes&utm_medium=email&utm_campaign=Q-Sun-2015-10-11

madame antoine

Voici à vendre une boîte ancienne traitée au Vernis Martin. Elle représenterait la Reine et ses Enfants, selon le vendeur.



http://www.ebay.co.uk/itm/RARE-Antique-Vernis-Martin-1700s-Table-Snuff-Marie-Antoinette-Versailles-Pntg-/272009101331?hash=item3f55018013

madame antoine

Voici à vendre une jolie boîte.



Boîte rectangulaire à pans coupés en or jaune 18k 750 millièmes, gravée à toutes faces de bandes guillochées de filets dans un entourage de rinceaux feuillagés sur fond amati. Paris, 1798-1809, Maître Orfèvre : Marie-Françoise-Antoinette LEJEUNE (dame Marcillac), poids : 98 g, hauteur : 1,9 cm, longueur : 7,8 cm, largeur : 4,7 cm (expert : Mr. Emeric Portier)

http://www.interencheres.com/fr/meubles-objets-art/lot/ie_v60975/5094763/solr?&utm_source=alertes&utm_medium=email&utm_campaign=Q-Wed-2015-10-14

madame antoine

Voici à vendre un Bureau de Dame.



BUREAU DE DAME toutes faces en placage de satiné et d’amarante à décor de filets d’encadrement de bois clair. Il ouvre par 3 tiroirs en alignement encadrés de montants droits simulant des cannelures. Il repose sur 4 pieds gaines. Dessus de cuir bordeaux.
Epoque Louis XVI - Estampillée de BIRCKLE, avec poinçon de Jurande
H : 72 - L : 95 - P : 47 cm

Jacques BIRCKLE, reçu Maître en 1764, tient une grande place dans la Corporation des Maîtres Ebénistes et conquiert le grade d'Ebéniste du Roi. Il reçoit des commandes pour la reine Marie-Antoinette au château de Saint-Cloud, pour Madame Elisabeth à Montreuil, pour le duc d’Orléans ou encore la princesse de Lamballe. Ses productions aujourd'hui conservées au Musée des Arts Décoratifs, à Cognacq-Jay ou encore au Petit Palais témoignent de son indéniable talent de marqueteur.

http://www.auction.fr/_fr/lot/bureau-de-dame-toutes-faces-en-placage-de-satine-et-d-rsquo-amarante-a-decor-de-filets-8787809?from=search

madame antoine

Voici à vendre une pendule d'une série dont la Reine Marie-Antoinette possédait un exemplaire.



Pendule représentant Vénus et l’Amour en bronze doré, le cadran reposant sur une base de marbre blanc à décor de draperie et contre-socle de marbre bleu turquin.
Époque Louis XVI
Le cadran (signé Briant) et le mouvement d’époque postérieure.
H. : 35 cm ; L. : 26 cm ; P. : 14 cm
L’horloger Briant est répertorié à Paris, rue Saint Sauveur en 1840.
Cette pendule fait partie des modèles dont on répertorie le dessin très précisément réalisé (Bibliothèque Jacques Doucet, INHA), probablement déposé par le bronzier François Vion à la fin de l’Ancien Régime, dans le but de s’en assurer la propriété.
La reine Marie-Antoinette possédait un exemplaire de cette pendule, le cadran de Lépine, au château du Petit Trianon (Musée du Louvre).
Un autre exemplaire, anciennement à la galerie Izarn à Paris, est illustré dans P. Kjellberg, Encyclopédie de la pendule française, Paris, 1997, p. 246.

http://www.auction.fr/_fr/lot/pendule-representant-venus-et-l-rsquo-amour-en-bronze-dore-le-cadran-reposant-sur-une-8770069?from=search

madame antoine

Jolie petite boîte dans le goût pastoral bien XVIIIe...




Antique French Marie Antoinette at the Petite Trianon Miniature Portrait Box
Box is approx. 3 1/4 inches in diameter and 1 1/4 inches tall.
Portrait is 2 3/4 inches in diameter...Beautifully painted Marie Antoinette in her Shepherdess Garb with the Petite Trianon in the Background.
Portrait glazed and perfect...strong color and no chips or cracks to surface.
Natural Shell box is good . Lid is missing 1/2 of the rim piece...
http://www.ebay.com/itm/ANTIQUE-FRENCH-MARIE-ANTOINETTE-at-PETITE-TRIANON-MINIATURE-PORTRAIT-BOX-/141796127259?hash=item2103b5321b:g:6ioAAOSwtlhWFp9s

Par contre je doute très fort que cette bergère soit Marie Antoinette et son décor le petit Trianon...

... à moins que la tour Marlborough super mal dessinée?

Voici à vendre quatre fauteuils estampillés Reuze.



Quatre fauteuils en bois naturel. Estampille de FRC REUZE pour François REUZE (1716/1799). Louis XV Hauteur 94,50 cm Largeur 64 cm Profondeur 60 cm (Accidents et restaurations). François REUZE reçu maître en 1743, travailla pour Marie Antoinette et pour la cour de Suède

http://www.interencheres.com/fr/meubles-objets-art/lot/ie_v63023/5121536/solr?&utm_source=alertes&utm_medium=email&utm_campaign=Q-Sat-2015-10-17

madame antoine

L'objet suivant est joli, peu onéreux, mais représente-t-il bien la Reine ?



http://www.ebay.com/itm/Marie-Antoinette-Porcelain-Heart-Shaped-Trinket-Dish-Vintage-1950-s-Rare-6469-/151851948306

Voici à vendre une psyché portant un portrait proposé comme de la Reine Marie-Antoinette mais représentant en fait Mme Elisabeth.



Glace spychée en bois de placage à décor floral, monture en bronze doré, pietement patin sur roulettes, miroir à tain au mercure surmonté d'une plaque de porcelaine figurant Marie-antoinette, travail d'esprit Louis XVI de la deuxième moitié du XIXe siècle, hauteur: 200 cm, largeur: 96 cm (quelques accidents et manques de placage)

Notons que la vente aura lieu l'année prochaine.
http://www.interencheres.com/fr/meubles-objets-art/lot/ie_v58123/5141041/solr?&utm_source=alertes&utm_medium=email&utm_campaign=Q-Wed-2015-10-21

madame antoine

Voici à vendre une assiette à décor du Collier.



NEVERS. Rare assiette à décor jaune et vert dit : "au collier de la Reine" représentant un collier de perles (dans la réalité il s'agissait de diamants) formant un M. Sur l'aile petits arceaux entre deux filets.
Fin du XVIIIème siècle.
D : 22,6 cm
Petits éclats en bordure.

Ancienne collection Edouard Cochet Il s'agit de la représentation stylisée mais très réaliste du fameux collier que le Cardinal de Rohan, berné par une intrigante Madame de la Motte, était censé avoir acheté pour la Reine ; colossale escroquerie qui sera jugée par le Parlement de Paris en 1785, hostile à Marie Antoinette lequel blanchira le cardinal, et l'affaire du collier sera le premier signal des malheurs de la Reine. La révolution était en marche. Il fut selon toute vraisemblance créé au moment où le Parlement de Paris a été saisi de l'affaire en 1785. Dans la vente CHAVAILLON du 10 novembre 2002 trois exemplaires furent proposés. Compte tenu de sa rareté il semble que ce décor qui portait atteinte à la Royauté n'eut pas à l'époque le succès escompté. Ce décor au collier de la Reine existe avec des perles uniquement jaunes ou comme celui-ci avec des perles vertes et jaunes. Modèle similaire Musée National de la céramique à Sèvres.

http://www.auction.fr/_fr/lot/nevers-rare-assiette-a-decor-jaune-et-vert-dit-quot-au-collier-de-la-reine-quot-8800717?from=search

madame antoine

Voici à vendre une harpe du XVIIIème siècle



HARPE à pédales d’époque Louis XVI en hêtre richement sculpté, console à frises de rais-de-cœur et perles terminée en crosse d’acanthe reposant sur une colonne à chapiteau en palmier. Attribuée à Jean-Henri NADERMAN (1734-1799), luthier de la reine Marie-Antoinette.
(Accidents et manques, table d’harmonie rapportée).

http://www.auction.fr/_fr/lot/harpe-a-pedales-d-rsquo-epoque-louis-xvi-en-hetre-richement-sculpte-console-a-8835535?from=search

madame antoine

Voici à vendre un livre du XVIIIème siècle.



WUÏET (Caroline).
Sophie, comédie en un acte, et en prose.
Paris : imprimerie de Cailleau, 1787. — In-8, vij, 46 pp., (1 f.). Maroquin rouge, triple filet doré en encadrement et armes dorées au centre sur les plats, dos lisse orné, roulette dorée intérieure, tranches dorées (reliure de l’époque).
Soleinne, 3, 2336.
Édition originale de cette comédie représentée pour la première fois à Paris sur le théâtre du Palais Royal le 29 mars 1787.
Il s’agit de l’une des premières pièces de Caroline Wuïet (1766-1835). Cette dernière était la fille d’un organiste ; enfant prodige, elle fut remarquée par la reine Marie-Antoinette qui l’adopta à l’âge de cinq ans. Elle vécut à la cour et eut le privilège d’étudier la peinture avec Greuze, la musique avec Grétry et le théâtre avec Beaumarchais et Demoustier. Elle écrivit sa première pièce à l’âge de 12 ans et composa quelques sonates, des romances, des opéras et plusieurs romans. Souffrant de troubles mentaux, elle mourut sans domicile fixe.
EXEMPLAIRE AUX ARMES DE LOUIS PHILIPPE D’ORLÉANS (1747-1793).
Prince de sang, il était le fils de Louis-Philippe Ier d’Orléans. Il prit le nom de Philippe Égalité après 1792.
Très bel exemplaire.

http://www.auction.fr/_fr/lot/wuiet-caroline-sophie-comedie-en-un-acte-et-en-prose-8864093?from=search

madame antoine

Ah, mais ça c'est absolument génial! Des infos sur Caroline Wuïet, sur laquelle nous nous posions tant de questions!

Voici à vendre une boîte arborant les Profils Royaux.



BOITE circulaire en écaille, le pourtour finement incrusté de frises à festons ; le centre comporte une miniature sur ivoire représentant Louis XVI, Marie-Antoinette et le Dauphin (rapportée). D : 7,2 cm.

http://www.interencheres.com/fr/meubles-objets-art/lot/ie_v56029/5227249/solr?&utm_source=alertes&utm_medium=email&utm_campaign=Q-Sun-2015-11-01

madame antoine

Voici une copie XXème siècle du fameux Serre-Bijoux de la Reine Marie-Antoinette.



Mahogany and maple, stained, gilded bronze
France, 20th century
One of only three copies of Marie Antoinette's jewellery cabinet
Design by Jean Ferdinand Schwerdfeger (1734-1818) and Jean Démosthène Dugourc (1749-1825) made in 1787
Literature: c.f. for model: David Linle, Extraordinary Furniture, 1996, S. 44 f.
Two-part structure on rectangular outline
Body on slightly tapered legs with closed struts
Rectangular attachment, structured by three doors with corresponding drawers
On the front side four slightly protuberant caryatids
Above a slightly projecting cornice with curved gallery
Crowned by a sculptural mythological figure scenery
Revolving decorated with cross ribbons, garlands, floral appliqués, as well as mythological representations
3 key available
Dimensions: 283 x 237 x 60 cm (height x with x depth)
Excellent condition
This item can only be delivered to an address within the EU
Estimate by Auctionata Expert: 55,000 Euro
This magnificent cabinet was made after the Versailles ‘Serre bijoux’. From 1770, the bedchambers of Marie Antoinette were redesigned. In course of this she charged the German ebeniste Jean Ferdinand Schwerdfeger (1734-1818) as well as Jean Démosthène Dugourc (1749-1825) with the production of the famous jewelry Cabinet. The original can still be admired today in the Grande Chambre of Versailles.

The body, in the style typical two-part construction, rests on slightly tapered legs with closed struts. The rectangular attachment, is divided by a three-door front with corresponding drawers. Four caryatids are slightly protuberant beside. The final cornice, with curved gallery, is crowned on the front side by a mythological figure scenery. The body is richly decorated revolving with cross ribbons, garlands and floral appliqués. Mythological representations can be found in medallions, as well as in rectangular panels.

Literature: c.f. for model: David Linle, Extraordinary Furniture, 1996, S. 44 f.

http://www.auction.fr/_fr/lot/marie-antoinette-rsquo-s-famous-lsquo-serre-bijoux-rsquo-cabinet-copy-20th-c-8962517?from=search

madame antoine

Voici à vendre une tapisserie.



Tapisserie d'Aubusson. Manufacture Royale ()
Flachgewebter Napoleon III.-Teppich. Um 1870
Wolle gewirkt, mit Leinenstoff hinterlegt. Ca. 510 × 410 cm ( 200 ¾ × 161 ⅜ in.).
[3202]
Provenienz: 2006 Kunsthandlung Setareh & Söhne, Düsseldorf / Privatsammlung, Bremen
Wer diesen leichten, eleganten Aubusson sieht, mag unweigerlich an die Ausstattung des opulenten Kinofilms „Marie Antoinette“ von Sofia Coppola denken. Verfeinert und exquisit, ist die Tapisserie- und Teppichkunst von jeher dem Modebewußtsein des französischen Hochadels verpflichtet. Der Geschmack des Königshauses prägte den Stil der Grande Nation.
1665 per Dekret zur „Manufacture Royale“ aufgestiegen, fertigte man in Aubusson im Auftrag des Königs, der Königin und der extravaganten Maitressen Wand- und Bodentextilien für die repräsentativen und privaten Räume. Ab Mitte des 18. Jahrhunderts bestellte dort auch der Adel, der sich die exorbitant teuren Teppiche der Manufacture de la Savonnerie aus Paris nicht leisten konnte oder durfte. Am Flüßchen Creuse, 400 Kilometer südlich der Hauptstadt, wurden die Tapisserien auf flachen Webstühlen genauso qualitätsvoll, aber etwas günstiger produziert. Ganz anders als beim orientalischen Teppich waren französische Bodentextilien auf das architektonische Gesamtkonzept der Räume abgestimmt, sie spiegelten die aufwendige Stuckgestaltung der Decken. Man saß auf hochbeinigen filigranen Fauteuilles, die den Blick auf die feinen Wirkereien nicht verstellten. Die schönsten heute noch originalen Beispiele für Knüpf- und Webteppiche aus Aubusson lassen sich im Lustschloß Grand Trianon in den Gärten von Versailles besichtigen. Dort stützte Napoleon I. die revolutionsgebeutelte Manufaktur mit Aufträgen für seine Gemächer im vollendeten Empirestil.
Das bürgerliche Zeitalter brach an, die Erfindung der Tapete und der Maschinenweberei brachte die Werkstätten abermals in Kalamitäten. Denn ausdrucksstarke Bildwirkereien für die Wand waren nun nicht mehr erwünscht. Von nun an mußte man sich auf Ware für den Boden konzentrieren. Doch weder die Gleichmacherei in Folge der industriellen Revolution noch das Ende des Kaiserreiches konnten die Franzosen davon abhalten, adeligen Manieren und Stile zu pflegen. Der Geschmack des Second Empire während der Regentschaft Napoleons III. (1808–1873) brachte eine Neo-Stilvielfalt mit sich nach dem Motto: „Alles ist möglich, solange es dafür eine aristokratische Tradition gibt.“ In den Palais der Upperclass wurden unterschiedlichste Themenräume eingerichtet, die in sich aufs Feinste abgestimmt waren. Für ein solches Interieur war der vorliegende Aubusson bestimmt, der mit seinem royal roten Innenfeld, den Blütengirlanden und Bouquets das Savoir-vivre des herrschaftlichen Ambientes einfängt.
Birgit Voß, Berlin – Editor of the carpetCOLLECTOR

Tapisserie d'Aubusson. Manufacture Royale ()
Flat woven Napoleon III carpet. Circa 1870
Wool, woven, backed with linen. Approx. 510 × 410 cm ( 200 ¾ × 161 ⅜ in.).
[3202]
Provenienz: 2006 art dealership Setareh & Söhne, Düsseldorf / private collection, Bremen

http://www.auction.fr/_fr/lot/tapisserie-d-aubusson-manufacture-royale-flachgewebter-napoleon-8942491?from=search

madame antoine

Voici à vendre une broche.



Broche bronze doré serti de pierres précieuses et fines contient un coeur émaillé aux portraits de Louis XVI et Marie Antoinette

ESTIMATION
400 - 700 €

http://www.interencheres.com/fr/meubles-objets-art/lot/ie_v63908/5360508/solr?&utm_source=alertes&utm_medium=email&utm_campaign=Q-Thu-2015-11-19

madame antoine

Voici à vendre un vase cassolette.



Grand vase cassolette en granit noir tacheté de blanc en formant athénienne ou trépied, à pieds de beliier, sur un socle en placage du même granit sur un fond d’ardoise qui reposait sur six pieds en bronze (2 conservés).
Les trois montants moulurés, à frises perlées, surmontés de masque de faune barbu. Au milieu un serpent enroulant un thyrse repose sur un médaillon feuillagé. Et soutenant une vasque en granit, avec une frise d’un drapé en bronze.
H. : 56,2 cm.
Style Louis XVI, XIXe siècle, accidents et manques.

Note:
Ce type de cassolettes, très à la mode sous Louis XVI a été décliné sous multiples interprétations réunissant les objets d’ameublement aux motifs de boiseries, notamment celles de Rousseau et Richard Mique sculptées pour les petits appartements de Maris Antoinette à Versailles.
Une paire de cassolettes avec un trépied très similaire est conservé à la Wallace Collection (Watson 1956,189Abb). Une autre paire de l’ancienne collection Demidoff, provenant de San Donato, mais avec un bouquet de lumières est aussi conservé à la Wallace Collection.

Un dessin de Dugourc daté de 1790, d’une console en marbre et bronze, présente également des vases montés par Gouthière avec le même enroulement d’un serpent. (Arts Déco GF.21no.38.378).

Estimation : 1 500 € / 2 000 €

http://www.auction.fr/_fr/lot/grand-vase-cassolette-en-granit-noir-tachete-de-blanc-en-formant-athenienne-ou-8969651?from=search

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Voici à vendre une assiette polychrome.



SÈVRES - Assiette à palmes en porcelaine tendre à décor polychrome au centre d'un bouquet de fleurs et sur l'aile de trois bouquets dans des réserves cernées de palmes et guirlandes de feuilles de chêne sur fond vert. Marquée : LL entrelacés, lettre-date Y pour 1776, marque du peintre François Barrat. XVIIIème siècle, année 1776. D. : 24,5 cm. Provenance : Cette assiette provient du service fond verd Groupes de fleurs et fruits livré le 30 avril 1777 à Monsieur de Vergennes, ministre des Affaires étrangères et offert par Louis XVI au frère de Marie Antoinette, l'Empereur Joseph II. Joseph II est en France à ce moment et voyage sous le nom de comte de Falkenstein. Cinquante-trois pièces de ce service sont toujours conservées à Vienne au Palais de la Hofburg. Le service à dessert était accompagné d'un service à thé de même décor et des vases, groupes et figures en biscuit pour le surtout pour un total de 43,560 livres. Le service comportait 120 assiettes à potage au pris de 36 livres chacune. Plusieurs éléments de ce service ont été récemment vendus par PIASA : une assiette dans la vente du 11 juin 2014, lot 116, deux assiettes à potages, dans la vente du 31 mai 2013, lot 113 ; six gobelets Bouillard dans la vente du 30 mai 2012, lot 134 et une jatte à lait dans la vente du 4 juin 2010, lot 297. Le service de l'Empereur est précisément détaillé par Dorothée Guillemée-Brulon (" Les Grands Services de Sèvres, Le service de Joseph II " L'Estampille¸ n° 158, juin 1983, pp.32-42) et par David Peters (Sèvres Plates and Services of the 18th Century, 2005, Vol. III, n° 77-6, pp. 561-563).

Estimation : 2 500 € / 3 000 €

http://www.auction.fr/_fr/lot/sevres-assiette-a-palmes-en-porcelaine-tendre-a-decor-polychrome-au-centre-d-un-9084727?from=search

madame antoine

Voici à vendre une intéressante pendule.



Pendule en biscuit, le cadran s’inscrivant dans une borne surmonté d’un buste de Marie-Antoinette. Elle repose sur un socle polylobé à décor de bas-reliefs en bronze figurant de amours jouant XIXème siècle H : 52 cm (accidents, manques et restaurations)

ESTIMATION
800 - 1 000 €

http://www.interencheres.com/fr/meubles-objets-art/lot/ie_v65227/5368805/solr?&utm_source=alertes&utm_medium=email&utm_campaign=Q-Fri-2015-11-20

madame antoine

Voici à vendre une paire d'appliques.





RARE PAIRE D’APPLIQUES « AUX SATYRES »
Paris, époque Louis XVI, vers 1785
Matériaux : Bronzes dorés
H. 39,5 cm

Inspirée par les dessins de Louis Prieur , le modèle de cette rare paire d’appliques en bronze finement ciselé et doré fut réalisé pour orner la pièce du Tour au Château de Compiègne pour Marie-Antoinette.

Un jeune satyre tient des volutes d’acanthe rattachées à des cornes d’abondance qui constituent les bras : ceux-ci portent à leur extrémité, formant le bassin, une guirlande de feuilles, de fleurs et de fruits. Les bras sont enlacés par une écharpe qui se noue à la gaine cannelée. A l’amortissement, des pampres se mêlent aux feuillages d’acanthe.

Un modèle identique appartenait à l’ancienne prestigieuse Doucet dispersée en juin 1912 par la Galerie Georges Petit à Paris.

Estimation : 60 000 € / 80 000 €

http://www.auction.fr/_fr/lot/rare-paire-d-rsquo-appliques-laquo-aux-satyres-raquo-paris-epoque-louis-xvi-vers-1785-9097035?from=search

Cette vente qui aura lieu à la Maison Kohn à Paris le 7 Décembre 2015 à 17h00 propose une série de lots très intéressants sur le thème OBJETS D’ART ET TRÈS BEL AMEUBLEMENT - XIIIe AU XIXe SIÈCLES.

http://www.kohn.fr/

Voici notamment un ensemble de chaises.



SUITE DE DOUZE CHAISES
Par Georges JACOB (1739-1814)
Reçu Maître Menuisier en sièges en 1765
Paris, époque Louis XVI
Matériaux : Hêtre rechampi bleu et blanc
Estampillé G. IACOB
Marque au feu du Château de Chanteloup
H. 95 cm, L. 55 cm, P. 50 cm
Reprises à la polychromie

Cette suite de douze chaises en hêtre peint en bleu et blanc présente un dossier « à la reine » légèrement violoné à moulure en gorge reposant sur deux montants à cannelure. La ceinture « en fer à cheval », droit à l’arrière, circulaire en façade et chantournée sur les côtés est également soulignée de profondes moulures scandées de dés de raccordement à rosace. Le piètement présente une console renversée sculptée d’une feuille d’acanthe et se termine en toupie. Les chaises portent l’estampille de Georges Jacob, l’un des plus éminents menuisiers en sièges de la période néoclassique.

Sa renommée n’est plus à souligner. L’exécution parfaite de ses sièges lui valurent au début des années 1770, de sortir du lot de ses confrères et d’obtenir la faveur des Grands.

Sa production possède dès le départ toutes les caractéristiques qui feront son succès : rigueur des proportions dont découle l’équilibre du siège, exécution parfaite de la sculpture et originalité de certains ornements. Il trouvait toujours des formes nouvelles de la plus harmonieuse élégance. On peut lui attribuer l’invention des châssis circulaires et des pieds en consoles renversées ou consoles d’accotoir. Ces derniers apparurent vers 1765, alors que les artisans parisiens tentaient d’adapter la nouvelle esthétique néoclassique aux formes rocailles: on continua à utiliser le pied chantourné, mais en plaçant une masse carrée, souvent sculptée, au sommet. Rapidement à ce pied fut substituée une console. Jacob ne fut pas le seul à employer ce pied en console, Claude-Louis Burgat ou Nicolas-Quinibert Foliot le firent également, mais Jacob en fut le créateur et le principal propagateur et ce pied constitue une quasi-signature stylistique du maître, comme on peut le voir sur la paire de fauteuils réalisée pour le Duc de Penthièvre au château de Chanteloup aujourd’hui conservée à Paris au Musée Carnavalet. Bien que d’une sculpture plus travaillée, on retrouve ces pieds en console supportant une ceinture en « fer à cheval » rythmée de dés en rosace .

Ce modèle, aux lignes épurées et à l’ornementation d’une grande sobriété, se retrouve sur d’autres chaises réalisées par Jacob. Ainsi, celles conservées aujourd’hui à Fontainebleau et à Paris au Musée des Arts Décoratifs présentent de fortes similitudes avec notre suite de sièges ; un dossier « à la reine » légèrement violoné, une assise « en fer à cheval », un piètement en console à feuille d’acanthe et un jeu de moulures soulignant les formes.

La clientèle de Georges Jacob fut la plus prestigieuse mais également la plus exigeante. Outre l’aristocratie parisienne, il reçut commande de la Couronne, notamment avec la remise à neuf des résidences royales, à la demande de Thierry de Ville d’Avray, Intendant général des meubles de la Couronne, mais également de la part de la famille royale et de ses proches. Notre modèle porte la marque du Château de Chanteloup, propriété d’Étienne François de Choiseul-Stainville, Duc de Choiseul, Gouverneur de Touraine en 1760, qui acheta la terre de Chanteloup en 1763. Aidé par l’architecte Lecamus, le duc fit considérablement agrandir et moderniser les bâtiments. Chanteloup ne fut pas meublé comme une demeure de financier: la simplicité et le goût du confort y régnaient. L’ébéniste Simon Oeben fournit l’essentiel du mobilier d’ébénisterie ; Georges Jacob, les sièges. Après la mort du duc en 1785, le château fut vendu meublé au duc de Penthièvre, petit-fils de Louis XIV. Ce dernier fit apposer la marque CP de chaque côté d’une ancre marine, symbole de sa fonction de grand Amiral de France.

Après le décès du duc de Penthièvre en 1793, la succession échut à sa fille la duchesse d’Orléans. La Terreur l’emprisonna et ses biens furent saisis http://www.auction.fr/_fr/lot/suite-de-douze-chaises-par-georges-jacob-1739-1814-recu-maitre-menuisier-en-9097037puis vendus.

Estimation : 130 000 € / 150 000 €

Je vous présente encore cette table à jeu.



TABLE À JEU DE TRICTRAC
Par Jean CAUMONT (1736-800)
Reçu Maître Ebéniste en 1774
Paris, époque Louis XVI
Matériaux : Acajou, placage d’acajou, ivoire, ébène, feutre et bronzes dorés
Estampillé J. CAUMONT et marque JME
H. 79 cm, L. 74 cm, P. 62 cm

Cette élégante table à jeu en acajou et placage d’acajou aux formes néoclassiques présente un plateau escamotable à cuvette aux troisquarts à dessus orné d’un échiquier plaqué d’ivoire et d’ébène. A son revers est tendu un feutre pour les jeux de cartes. Il découvre une niche à jeu de trictrac. La ceinture, ornée d’une moulure rectiligne, ouvre sur les petits côtés à deux tiroirs à jetons au moyen d’un bouton pressoir situé sous le bâti.

Elle repose sur quatre pieds fuselés à cannelures rudentées terminés par des sabots à roulette. L’ornementation de bronzes, d’une grande sobriété, selon le vocabulaire Néoclassique, se réduit à des acanthes en rosace aux angles, de petites poignées latérales et des baguettes de protection aux coins du plateau. Activité très développée sous Louis XVI, le jeu fit naître quantité de tables spécialisées aux ornementations variées réalisées par les plus grands ébénistes du moment. Notre modèle porte la signature de Jean Caumont, reçu à la maîtrise en 1774. Cet ébéniste s’exprima dans un style Transition et Louis XVI. Bureaux à cylindre, tables aux multiples destinations, guéridons, secrétaires et commodes aux compositions souvent recherchées, élégantes et pleines de finesse sortirent de son atelier rue Traversière. Vers 1795, Jean Caumont cessera son activité en la cédant à son fils Claude Emmanuel.

Estimation : 40 000 € / 50 000 €

http://www.auction.fr/_fr/lot/table-a-jeu-de-trictrac-par-jean-caumont-1736-800-recu-maitre-ebeniste-9097039

Ici s'arrête cet aperçu très succinct. Je vous encourage à consulter le catalogue de cette vente importante.

Bien à vous

madame antoine

Lors de cette même vente, on nous signale également cette coupe due à l'entourage de Pierre Gouthière.





COUPE AUX SERPENTS
Entourage de Pierre GOUTHIÈRE (1732-1813) pour la monture
Reçu Maître Fondeur-ciseleur en 1758
Paris, vers 1800
Matériaux : Sodalite et bronzes dorés
H. 64 cm, L. 37 cm, P. 28 cm

La coupe à bord évasé en sodalite repose sur un piédouche et est flanquée de deux anses en bronze ciselé et doré composée de serpents entrelacés évoluant parmi des roseaux et des cornes d’abondance. Cette monture peut être rapprochée des réalisations de Pierre Gouthière qui employa fréquemment le motif des serpents entrelacés dans un environnement naturaliste, roseaux et cornes d’abondance.

Quant à la coupe en pierre dure, elle peut avoir été réalisée dans l’atelier de vases en pierres dures établi à l’investigation du Duc D’Aumont, premier gentilhomme de la Chambre du Roi, à l’hôtel des Menus – Plaisirs chez qui l’architecte François-Belanger oeuvra aux côtés de Gouthière. La sodalite est une espèce minérale du groupe des silicates sous-groupe des tectosilicates. C’est l’un des constituants du lapis-lazuli. On en trouve des gisements en Gironde, dans le Cantal et en Auvergne. A la fin du règne de Louis XVI, on constate un véritable engouement pour les pierres dures ou fines, les marbres et roches montées en bronze. Le néo-classicisme remit à la mode les vases en pierres dures qui, après avoir fait l’objet de grandes collections au XVIe siècle et au XVIIe siècle, avaient été délaissés au cours du XVIIIe siècle. On sait le succès qu’eurent ainsi le porphyre, les marbres d’Italie, le jaspe, l’agate. Pour éviter la fuite des capitaux hors de France, les carrières en France sont alors réexploitées et des magasins sont ouverts à Paris où des ouvrages en roches, granits, jaspes ou porphyres, sont proposés dans des formes les plus pures, puisées dans l’antique. C’est surement dans ce contexte que fut élaborée notre coupe. On connait trois autres paires de vases du même modèle de serpents entrelacés en bronze, celle de Richard Mique et les deux autres de Marie-Antoinette

Estimation : 20 000 € / 25 000 €

http://www.auction.fr/_fr/lot/coupe-aux-serpents-entourage-de-pierre-gouthiere-1732-1813-pour-la-monture-9097047?from=search

madame antoine