Tombeau de Marie Antoinette

état de la crypte centrale de SAINT DENIS jusqu'en 1975 avant le nouvel aménagement de FORMIGE - rangée de DROITE
cercueils de LOUIS XVIII, de MESDAMES, de LOUISE DE LORRAINE épouse d'HENRI III, de LOUIS VII....

ceux de LOUIS XVI et de MARIE ANTOINETTE sont au milieu
l'ensemble formant deux rangées sur des tréteaux
au fond l'amoire des coeurs aujourd'hui détruite

ils ont été descendus vers 1977 dans le caveau du dessous - à la place ont été déposées des dalles de marbre noir avec les noms -

bonne lecture
MARIE ANTOINETTE


LOUISE DE LORRAINE est la seule reine de france qui n'avait pas été trouvée lors
de l'ouverture des tombes en 1793 - son cercueil était intacte lors de sa découverte.

Reinette a écrit:

Ma belle-soeur m'a racontée sa visite du musée de Madame Tussaud.
Il paraît que les salles dédiées à la Révolution sont impressionnantes : non seulement pour le réalisme des personnages mais également par un fond sonore fait de cris typiques de l'époque, foule en délire, chants révolutionnaires, etc, un fac-similé des Droits de l'Homme arraché en lambeaux, sans oublier l'odeur ! Du sang.

C'est assez horrible mais le pire vient avec la salle de Jack l'Eventreur. Et Hitler se trouve seul, rigide, au fond d'un couloir qui annonce les salles dédiées à l'horreur.

Dégoûtant !

Madame Tussaud de Londres?

Citation :

Certains corps (dont celui de la reine apparemment) ont ainsi été enterrés plusieurs jours, voire plusieurs semaines après le décès. Ils devaient effectivement être en assez mauvais état au moment de l'inhumation.

J’sais pas, cette histoire (répugnante) du corps qui reste plusieurs jours sans être inhumé me paraît si inapproprié pour celui de Marie-Antoinette !  
C’était plutôt risqué de laisser ainsi sa dépouille accessible à d’éventuels amateurs de reliques, non ?  

Quant à l’histoire du moulage de Mme Tussaud, il est encore plus improbable !
Accéder au corps, sans problème, opérer sa macabre besogne, et repartir comme si de rien n’était ?

Dans ses Mémoires (qu’elle est supposée dicter à un tiers), elle ne parle pas de cet épisode, qui serait pourtant si...exceptionnel.
Le passage où elle évoque la mort de Marie-Antoinette est celui où elle raconte qu’elle est présente sur le trajet vers la guillotine, et qu’elle tombe immédiatement dans les pommes lorsque le véhicule passe devant elle !
Un sang froid à toute épreuve qu’elle retrouverait, cependant, pour mouler son masque mortuaire ??  
Hum...

le comte axel a écrit:

, super pour des personnages prônant la Liberté et l'Egalité

Oh, tu sais... quand on voit comment ils ont traité l'enfant enfermé au temple... pire qu'un chien.

Citation :

Citation :

Certains corps (dont celui de la reine apparemment) ont ainsi été enterrés plusieurs jours, voire plusieurs semaines après le décès. Ils devaient effectivement être en assez mauvais état au moment de l'inhumation.

J’sais pas, cette histoire (répugnante) du corps qui reste plusieurs jours sans être inhumé me paraît si inapproprié pour celui de Marie-Antoinette !  
C’était plutôt risqué de laisser ainsi sa dépouille accessible à d’éventuels amateurs de reliques, non ?  

Rien n'est prouvé avec certitude en ce qui concerne les circonstances exactes de son inhumation. Ceci dit, tu crois vraiment que les révolutionnaires se souciaient de ces histoires de reliques? De plus, il aurait quand même fallu être sacrément dingue pour tenter de s'approcher du corps de la reine, en plein milieu de la terreur. Ils n'avaient pas vraiment le sens de l'humour au Tribunal révolutionnaire. Enfin n'oublions pas que sous la Révolution une grande majorité de royalistes ne portaient pas la reine dans leur coeur ... alors les reliques...

Est-il écrit quelque part que la garde était montée auprès de ce corps, pour le préserver de toute profanation ?

Non, je ne l'ai vu nulle part. Cette histoire de l'inhumation de la reine m'obsède et m'énerve, j'aimerais en savoir plus sur ce qui s'est passé après son exécution. Il existe peut-être des documents inexploités aux Archives Nationales sur la question, qui sait?

Citation :

Rien n'est prouvé avec certitude en ce qui concerne les circonstances exactes de son inhumation. Ceci dit, tu crois vraiment que les révolutionnaires se souciaient de ces histoires de reliques? De plus, il aurait quand même fallu être sacrément dingue pour tenter de s'approcher du corps de la reine, en plein milieu de la terreur. Ils n'avaient pas vraiment le sens de l'humour au Tribunal révolutionnaire. Enfin n'oublions pas que sous la Révolution une grande majorité de royalistes ne portaient pas la reine dans leur coeur ... alors les reliques...

Pourquoi pas.
Mais je persiste à croire que le corps de Marie-Antoinette n’était pas une dépouille comme une autre, et qu’ajouter l’horreur à l’horreur n’apporte pas grand chose.
Alors cette histoire de la pelle-là ! C’est sûr que les fossoyeurs ne devaient pas manipuler les corps avec leurs mains ; maintenant, considérer que les corps décomposés, si rapidement, se détachaient en lambeaux...pfff ! ouh-là !  

Quant à ce mémoire comptable nous l’avons évoqué dans le Boudoir (je ne sais plus où   ) : déjà, il est cité de manière très incomplète par les Goncourt. Il n’y a vraiment pas grand chose.

Je rappelle surtout que, sauf erreur de ma part, le calendrier républicain est d’usage !
Ainsi, le 25 vendémiaire an II correspondrait au 16 octobre 1793.
Herman signant et approuvant ces comptes le 11 brumaire, soit le 1 novembre 93. Normal pour une « administration ».

Citation :

Quant à ce mémoire comptable nous l’avons évoqué dans le Boudoir (je ne sais plus où   )

J'en avais parlé ici : https://maria-antonia.forumactif.com/t524p15-tombeau-de-marie-antoinette  Voici comment il est rédigé :

"Mémoire des frais et inhumations faits par Joly, fossoyeur de la Madeleine de la Ville-l'Evêque, pour les personnes mis à mort par jugement dudit Tribunal :

Sçavoir :

Du 1er mois ...................................
.....................................
Le 25, idem.

La Veuve Capet pour la bierre........... 6 livres
Pour la fosse et les fossoyeurs........... 25 livres "

Ce mémoire est signé le 11 brumaire (1er novembre 1793) par Hermann (Prdt du Tribunal révolutionnaire).

Citation :

déjà, il est cité de manière très incomplète par les Goncourt. Il n’y a vraiment pas grand chose.
Je rappelle surtout que, sauf erreur de ma part, le calendrier républicain est d’usage !
Ainsi, le 25 vendémiaire an II correspondrait au 16 octobre 1793.
Herman signant et approuvant ces comptes le 11 brumaire, soit le 1 novembre 93. Normal pour une « administration ».

Exactement ! Je ne comprends pas vraiment l'interprétation que font les Goncourt de ce mémoire ! Cette histoire n'est pas claire.

Je me suis replongée dans le livre LA CHAPELLE EXPIATOIRE par l'ABBE SAVORNIN - il explique avec détails l'ensevelissement du Roi qui a été faite dès le 22 Janvier mais il indique que pour la Reine le travail a été identique sans donner de délais !!!!!!

si la facture a été signée le 1er novembre 1793 ce n'est qu'une régularisation comptable, mais je pense que le corps de la Reine n'est pas resté au bord du trou jusqu'à cette date !!!!!
le 16 octobre l'heure de déjeuner étant passée, les fossoyeurs sont partis manger !!!!!!! ont-ils repris l'ouvrage l'après-midi ou le lendemain, il faudrait fouiner dans les dossiers aux A.N.

MARIE ANTOINETTE

MARIE ANTOINETTE a écrit:

le 16 octobre l'heure de déjeuner étant passée, les fossoyeurs sont partis manger !!!!!!! ont-ils repris l'ouvrage l'après-midi ou le lendemain, il faudrait fouiner dans les dossiers aux A.N.

C’est bien le 25 (vendémiaire) qui est mentionné sur la « facture ».
Donc, à priori, et selon ce document-là, le jour-même.

Oui Lenôtre a fumé la moquette !

tant qu'il ne fume pas le tapis d'Aubusson !

MARIE ANTOINETTE a écrit:

Je me suis replongée dans le livre LA CHAPELLE EXPIATOIRE par l'ABBE SAVORNIN - il explique avec détails l'ensevelissement du Roi qui a été faite dès le 22 Janvier mais il indique que pour la Reine le travail a été identique sans donner de délais !!!!!!

Sur 340 pages, que raconte ce bouquin?

voici quelques extraits se rapportant à l'enterrement du Roi le 21 Janvier 1813 tirés du livre de l'ABBE SAVORNIN je cite :

RENARD ancien premier vicaire de LA MADELEINE - le 10 Mai 18135.... l'ABBE RENARD, sur l'invitation de son curé malade, et par ordre du pouvoir exécutif, dut, le 20 Janvier 1793, faire préparer fosse et chaux vive, et présider le lendemain 21 Janvier , en habits sacerdotaux, aux obsèques de Sa Majesté.
Le 10 Mai 1814, cette pièce importante fut adressée, par l'auteur, à Monsieur le Marquis d'AMBRAY, grand chancelier de France.

LEBLANC, administrateur du département, DUBOIS commissaires PICAVEZ..... DAMOREAU, RENARD (archives de la ville de paris)
procès-verbal de l'inhumation de Louis CAPET, envoyé le 22 Janvier 1793 par les membres de la commune et du département au Conseil exécutif provisoire, et transmis, en 1814 par CHABROL, préfet de la seine, au maquis d'AMBRAY

GROUVELLE - secrétaire du conseil exécutif (archives ville de paris)
accusé de réception de la pièce précédente - 22 JANVIER 1793

CHABROL le 10 Mai 1814 - envoi du susdit procès-verbal au Marquis d'Ambray
Monseigneur, j'ai l'honneur de vous transmettre le procès-verbal dressé lors de l'inhumation de LOUIS XVI.
Je n'ai pu retrouver encore celui qui suivit l'Inhumation de la Reine etc... etc...


Texte de RENARD
en conséquece, le lendemain 21, après m'être préalablement assuré que, dès la veille, les ordres prescrits par le pouvoir exécutif et relatifs à la quantité de chaux vive et à la profondeur de la fosse qui, autant que je puis me le rappeler, devait être de 10 pieds de profondeur, avaient été ponctuellement exécutés,
j'attendis à la porte de l'église, accompagné de la croix et de feu Monsieur l'ABBE DOMOREAU, deuxième vicaire, que l'on nous remit le corps de Sa Majesté. Sur la demande que j'en fis, les commissaires du département et de la commune me répondirent que les ordres leur prescrivaient de ne pas perdre un seul instant de vue les restes de LOUIS CAPET.
Le corps n'entra donc pas dans l'église.
Nous fumes obligés de les suivre et de les accompagner jusqu'au cimetière rue d'ANJOU-SAINT HONORE.

Dans le court intervalle que nous eûmes à parcourir, nous fûmes escortés par un flot de peuple égaré,d'un régiment de dragons et de gendarmes à pied,
dont la musique jouait des airs républicains.
Arrivés au cimetière on nous présenta le corps ; je fis faire un grand silence.

SA MAJESTE était vêtue d'un gilet de piqué blanc, d'une culotte de soie grise, les bas pareils.
La figure n'était pas décolorées, les traits étaient restés les mêmes et les yeux ouverts semblaient encore reprocher à ses juges l'attentat inoÏ dont ils venaient de se rendre coupable.

Nous récitames alors toutes les prières usitées pour le service des morts, et, je puis le dire sans mentir, cette mutltitude, qui tantôt faisait retentir l'air de ses vociférations, entendit les prières faites pour le repos de l'âme de SA MAJESTE avec le silence le plus religieux !!!!

Avant des descendre dans la fosse le corps du Roi resté à découvert dans la bière, la tête posée entre les jambes, il fut jeté dans ladite fosse, distante à dix pieds du mur, d'après les ordres du pouvoir exécutif, un lit de chaux vive. Le corps fut ensuite couvert d'un autre lit de chaux, d'un lit de terre alternativement superposés et fortement battus à plusieurs reprises.

Nous nous retirâmes ensuite en silence après cette pénible cérémonie, et il fut, autant que je me le rappelle, dressé par le juge de paix procès-verbal qui fut signé de deux membres du département et de deux membres de la commune.
Rentré à l'église, je dressai aussi un acte mortuaire, mais sur un simple registre, lequel fut enlevé par les membres du comité révolutionnaire lors de la fermeture de l'église.


PROCES VERBAL - le début reprend le texte ci-dessus, mais le complète par :
nous avons remarqué que les cheveux de derrière de la tête étaient coupés et le cadavre sans cravate, sans habit, sans chapeau, sans souliers.
Du reste, il était vêtu d'une chemise, d'une veste piquée en forme de gilet blanc, d'une culotte de drap gris et d'une paire de bas de soie grise.
Ainsi vêtu et déposé dans une biere ouverte, laquelle a été descendue dans la fosse sur une couche de chaux vive..........


Un autre document intéressant :
le sieur EMMANUEL DAUJOU, ancien avocat, demeurant rue d'ANJOU n° 48, lequel , après serment de dire la vérité, nous a dit qu'il avait été, lui aussi témoin de l'inhumation du ROI LOUIS XVI et de SA MAJESTE LA REINE ; qu'il les avait vu descendre dans leurs fosses, dans des bieres découvertes ; qu'ils ont été chargés de chaux et de terres battus ; que les deux têtes ont été posées entre les jambes des deux royales victimes ; qu'il n'avait pu perdre de vue une place devenue si précieuse et qu'il regardait comme sacrée ; qu'il a vu faire par Monsieur DESCLOZEAU, son beau-père, l'acquisition du cimetière de la madeleine, dont les murs étaient en assez mauvais état ; qu'il les a fait restaurer et exhausser pour plus grand sûreté ; que le carré où se trouvent les corps de LEURS MAJESTES, a été entouré par ses soins de charmilles ; qu'il y a planté quelques arbustes et deux saules-pleureurs et a signé après lecture faite.............DAUJOU




le 18 JANVIER 1815 - recherche officielle des tombes en présence de DESCLOZEAU, DAUJOU, RENARD entre autres

"nous avons du commencer par celle du corps de la Reine, afin d'arriver plus sûrement à découvrir celui de Sa Majesté le Roi que nous avions lieu de croire plus près du mur du cimetière du côté de la rue d'ANJOU.

Après avoir fait faire par des ouvriers , du nombre desquels, était un témoin de l'inhumation de la Reine, une découverte de terre de 10 pieds de long sur 8 de large, et 8 de profondeur, nous avons rencontré un lit de chaux de 10 à 14 pouces d'épaisseur que nous avons fait enlever avec beaucoup de précautions , et sous lequel, nous avons trouvé l'empreinte bien distincte d'une biere de 5 pieds 1/2 de longueur.

les travaux se sont poursuivis le lendemain 19 Janvier pour trouver les restes du Roi !!!!!



Ces textes confirment que la Reine a été mise en biere puis dans la fosse rapidement et non pas comme il a été écrit par certains historiens ... son corps serait resté sur la terre quelques jours !!!!!!

le cérémonial pour la mise en terre est le même que pour le Roi (fosse déjà prête, couches de chaux et terre) par contre nous n'avons pas le compte rendu d'une cérémonie religieuse par l'ABBE RENARD , ni la présence d'une foule et de soldats conduisant la charette vers le cimetière
l'affaire s'est faite dans la plus totale discrétion avec un grand manque de respect pour l'épouse du Roi et la mère de ses enfants !!!!!


Dans ce livre si intéressant, il y a une très grosse erreur - c'est d'avoir affirmé que MADAME ELISABETH était dans le cimetière de LA MADELEINE, alors que cela est certain elle se trouvait , en haut de la RUE DU ROCHER - CIMETIERE DES ERANCIS (voir sujet traité précédemment sur le BOUDOIR).


Je conseille de trouver ce livre qui est nécessaire pour l'étude de la CHAPELLE EXPIATOIRE qui, faillit disparaitre après 1833 date à laquelle on supprima les cérémonies commémoratives du 21 Janvier -
en mauvais état suite à LA COMMUNE de 1871 un groupe de personnalités payait les restaurations nécessaires et c'est comme cela que nous pouvons la visiter et se souvenir des défunts célèbres ou non reposant dans ces lieux.


MARIE ANTOINETTE

Pour en terminer avec le sujet j'ai repris LENOTRE qui écrit que le corps de la Reine serait resté sur la pelouse du 16 Octobre au 1er Novembre !!!!!!
si cela était la réalité, notre REINE devait être en très mauvais état de conservation et lors de l'ensevelissement les couches de terre et de chaux n'étaient pas nécessaires -
d'après les documents ci-dessus présentés, elle a bien été mise au tombeau le 16 Octobre 1793 !!!!!!!

la crypte de SAINT DENIS après restauration
"le gouvernement s'est chargé de la confection des nouvelles bières très simples dans lesquelles on a glissé les anciens cercueils fort endommagés par le temps.
Monsieur le DUC D'AUMALE , a fait recouvrir, à ses frais et orner d'une plaque d'argent les cercueils des princes de Condé.
Sur le cercueil qui contient les restes de la Reine on a gravé ces seuls mots "MARIE ANTOINETTE de lorraine-autriche, épouse de LOUIS XVI, roi de France"
De la voûte était tombé sur cette bière tout un amas de plâtre.
"La Comtesse de HULST, le Comte de REISET et Moi (c'est MAURICE PASCAL qui écrit) nous nettoyâmes avec nos mouchoirs ce pauvre cercueil que la fatalité semble poursuivre jusqu'en ces lieux de repos.
Tout à côté de celui de la Reine, se trouve celui de LOUIS XVI, assez bien conservé, aussi de l'a-t-on point touché ; on distingue la housse de velours violet sous l'épaisse couche de poussière et les ors des galons brillaient à la lueur des bougies".

GOSSELIN LENOTRE - CAPTIVITE ET MORT DE MARIE ANTOINETTE - notes... 86 page 320 nouvelle édition de ce livre en JUIN 2012.

MARIE ANTOINETTE

Voici une gravure représentant les Tombes du Roi Louis XVI et de la Reine Marie-Antoinette au Cimetière de la Madeleine.


http://leblogdumesnil.unblog.fr/

madame antoine

Voici une représentation de l'inhumation des Restes de la Reine Marie-Antoinette.



The body of Marie Antoinette being buried at the Madeleine Cemetery. Engraving after a painting by Mouillard, 1893.

http://vivelareine.tumblr.com/post/111535359318

madame antoine

Ah je n'avais pas souvenir de cette représentation

Quelqu'un sait de quel bord politique était ce Mouillard? Vu la date de cette représentation, faite pour le centenaire de la mort de Marie-Antoinette, je dirais qu'il était un nostalgique de la royauté....

pimprenelle a écrit:

Une jarretelle, c'est peu, pour reconnaître un corps.

Nouvelle pièce à verser (peut-être) au dossier :



Le fragment de tissu que l'on aperçoit en haut proviendrait d'un bas porté par la Reine. Il est regrettable qu'unique photo se concentre sur l'inscription de l'enveloppe et pas sur le tissu. Voici le texte de cette inscription :

• "Bas de la Reine Marie-Antoinette. Le 17 mai 1878, ce précieux souvenir m'a été donné par Madame la vicomtesse de Lamotte, née d'Argence, nièce de Mademoiselle Descloseaux. C'est le 18 janvier 1815 que l'exhumation a été faite du cimetière de la Madeleine acheté par Monsieur Descloseaux, signé A de Boutray".
  

L'hôtel des ventes de Senlis ajoute :

• Monsieur Louis Descloseaux (1732-1816), habitant depuis 1789, une maison voisine du cimetière de la Madeleine, où furent ensevelis la reine Marie-Antoinette et le roi Louis XVI, avait noté l'endroit précis de leurs sépultures. Ayant en 1802 fait l'acquisition de cette parcelle de terrain, il le clôtura de murs, y planta des cyprès et le tint fermé jusqu'à la Restauration. Lorsqu'en 1815, le roi Louis XVIII entreprit des recherches afin de retrouver les corps de son frère et de sa belle-soeur pour leur offrir une sépulture décente, Monsieur Descloseaux indiqua l'emplacement exact qui fut confirmé au Roi par Pierre Seveste, petit-fils d'un des fossoyeurs. Il fut d'ailleurs présent le jour de l'inhumation des corps et c'est très probablement à cette occasion qu'il fit prélever ce fragment de tissu. Cette action lui valut de la part du Roi, la remise de l'ordre de Saint-Michel et une pension pour l'une de ses filles. Puis, le 11 janvier 1816, il vendit à Louis XVIII , le terrain et la maison, sur l'emplacement duquel se trouve actuellement la Chapelle expiatoire. Et c'est ensuite par sa fille que cette relique fut transmise à la Vicomtesse de Lamotte, comme l'indique la note manuscrite.
  https://www.senlisencheres-lpa.fr/
  

Que penser de cette relique ?

Caramba, l'estimation va jusque 2000.

Merci pour cette découverte, Weeping Widow ! En effet une pièce à verser à ce triste et compliqué dossier.
https://maria-antonia.forumactif.com/t50739-ou-est-le-corps-de-marie-antoinette
https://maria-antonia.forumactif.com/t2536p50-ou-sont-les-corps-de-louis-xvi-et-marie-antoinette

Je suis allée voir sur place et je crois qu'on ne retrouvera jamais rien de sérieux. Trop de légendes urbaines.