Mardi 6 octobre 1789
Vers 05 heures 30
Des femmes, qui avaient dormi dans l’ancienne caserne des gardes françaises, se regroupent sur la place d’armes, puis se dirigent vers la grille des Ministres qui est gardée par deux gardes nationaux qui ne s’opposent pas à leur entrée. Ensuite voyant celle des Princes, aussi gardée par deux gardes nationaux qui ne s’opposent pas non plus, elles entrent, dans le parc, par le bas de l’escalier des Princes.
Pendant ce temps, des hommes et d’autres femmes arrivent sur la place d’armes, et suivent les premières femmes. Ce groupe stationne sous les fenêtres de l’Appartement de la Reine, sur le parterre du Midi.
Le bruit, provenant de l’extérieur, réveille Marie Antoinette dont la chambre donne sur le parterre du Midi. Elle sonne, alors, sa première de chambre de service, Mme Thibault, qui avait déjà été voir ce qui avait occasionné ce bruit. Mme Thibault lui dit qu’il s’agit des femmes de Paris, qui n’ayant peut-être pas trouvé le sommeil, se promènent. Cette réponse tranquille Marie Antoinette qui se rendort. Mme Thibault se retire.
Des hommes armés de piques, de sabres, de fusils et de pistolets, envahissent la cour des Ministres en poussant des cris de vengeance contre les gardes du corps du Roi et contre Marie Antoinette.
Dès le début de l’envahissement de la cour par la foule, le comte de Saint-Aulaire, chef d’escadron de la compagnie de Villeroy, de service auprès de M. le Dauphin, observe, depuis la salle des gardes du Dauphin donnant sur la cour, voit Jérôme Lhéritier tué par un coup de feu tiré par un garde du corps. Jérôme Lhéritier avait voulu escalader une des colonnes du balcon de la chambre du Roi.
Le major général des gardes du corps du Roi, M. d’Aguesseau, fait placer plusieurs gardes du corps au passage des Colonnades, donnant entrée de la cour des Princes à la cour de marbre. Mais face au nombre, ces gardes du corps ne peuvent pas les repousser. M. de Lisle, garde du corps dans la compagnie de Villeroy, est saisi, mais sauvé de la mort par un autre garde du corps, en le prenant sous sa protection et le soustrait à la rage.
Le groupe se précipite dans la cour royale en poussant des cris. Une partie se porte vers la voûte de la Comédie où la sentinelle a la présence d’esprit de gagner les appartements du Roi. L’autre partie, apercevant un garde du corps qui est à la grille royale, se précipite sur lui. M. Deshuttes, garde du corps dans la compagnie écossaise, est désarmé, accablé de coups, percé de coups de piques et de sabres, et trainé mourant dans la cour des Ministres. Dans la foule, il y a un homme, prénommé Nicolas Jourdan, qui s’approche du garde du corps, pose son pied sur sa poitrine et lui tranche la tête avec une hache. La tête est mise sur une pique, et portée en triomphe dans la ville. Quant au corps, il est porté près de la caserne des gardes du corps, et jeté sur de la paille.
Les hommes, qui s’étaient dirigés, d’abord, vers la voûte de la Comédie, reviennent sur leurs pas et attaquent la porte de l’escalier de Marbre. Les deux Cent Suisses, qui la gardaient, sont désarmés.
Lorsque la populace arrive en haut de l’escalier, elle trouve sur le palier les gardes du corps venus des salles du Roi et de la Reine. M. de Miomandre de Sainte-Marie, garde du corps dans la compagnie de Luxembourg, descend quelques marches, et dit « Mes amis, vous aimez votre Roi, et vous venez l’inquiéter jusque dans son palais ». Sans lui répondre, les premiers hommes se jettent sur lui, le tirent vers eux par sa bandoulière, et cherchent à le prendre par les cheveux. Ses camarades le tirent par son habit, et lui font remonter les marches.
Les gardes du corps, voyant qu’ils ne pourraient résister à cette force, s’enferment dans la salle des gardes du Roi, pour les uns ; pour les autres dans la grande salle des gardes. La foule se précipite de cette, et en brise un panneau du bas. Les gardes du corps parviennent à boucher ce trou en plaçant un coffre de bois devant ; cela empêche les émeutiers d’entrer.
Dans le même temps, d’autres émeutiers se sont précipités sur la porte de la salle des gardes de la Reine qui cède. La foule furieuse entre, et se dirige vers la porte qui communique avec la grande salle des gardes, qui se trouve dans le fond de la salle vers les fenêtres donnant sur le parterre du Midi. Ils tombent sur des gardes du corps. Plusieurs arrivent à s’échapper et à rejoindre la salle des gardes du Roi. Mais M. Rouph de Varicourt, garde du corps dans la compagnie Noailles, tombe ensanglanter. La foule s’empare de lui, le fait descendre par l’Escalier de la reine, le traine, à la grille des Princes, dans la cour des Ministres. Au milieu de la foule, qui demande sa mort, il tombe, à terre, accabler de coups. Il vivait encore, et se débattait quand Nicolas Jourdan accourt, et de sa hache couverte du sang de Deshuttes, lui tranche la tête qui est aussi placée au bout d’une pique. Nouveau trophée, et va rejoindre celle de Deshuttes. Le corps de Rouph de Varicourt est trainé puis jeté sur la paille, à côté de celui de Deshuttes.
Au moment où la porte de la salle des gardes de la Reine était forcée, et entendant les cris contre la Reine, M. du Repaire, garde du corps dans la compagnie écossaise, se place, en sentinelle, à l’entrée de l’Appartement de la Reine. On le saisit par la bandoulière, le jette à terre et le traine jusqu’à la porte du palier de l’Escalier de la Reine, en le menaçant de lui couper le cou. Un homme veut lui plonger un pique dans la poitrine. M. du Repaire la saisit, avec force, entre ses mains; un autre garde du corps le tire avec force qui permet de le relever. Avec l’énergie du désespoir, M. du Repaire désarme son adversaire et pare les coups. Il s’aperçoit que la porte de la salle des gardes du Roi est entre-ouverte; il s’y précipite. Deux de ses camarades le tirent, à l’intérieur, par son habit. Au moment où il entre dans la salle, un coup de pistolet retentit, probablement pour lui.
De son côté, M. de Miomandre de Sainte-Marie s’est réfugié, dans une croisée, de la grande salle des gardes. Au moment où M. du Repaire est trainé vers l’Escalier de la Reine, il prend sa place à l’entrée de l’Appartement de la Reine, et ouvre rapidement la porte de la première antichambre où il aperçoit Mme Thibault. Il lui crie « Faites sauver la Reine, on en veut à ses jours », puis il referme la porte de l’antichambre. Mme Thibault, et Mme Auguié, femme de chambre de la Reine, ferment la porte et pousse les verrous de la porte de l’antichambre.
Au moment où il referme la porte, une foule fond sur M. de Miomandre de Sainte-Marie. Il arrive à parer des coups. Néanmoins, il reçoit un coup sur la tête qui l’étourdit et fait jaillir du sang. Les émeutiers le croyant mort, il est dépouillé de sa montre, puis les émeutiers regagnent la grande salle des gardes, pour prendre les armes des gardes du corps.
M. de Miomandre de Sainte-Marie, revenant à lui et ne voyant plus personne, se traîne vers le palier de l’Escalier de la Reine, et peut rejoindre la salle des gardes du Roi, et delà à l’antichambre de l’œil de Bœuf.
M. de Virieu et quatre autres gardes du corps entrent dans la première antichambre et referment la porte derrière eux ; ils frappent à la porte du Salon des Nobles qui vient d’être fermé par les femmes de chambre de la Reine. Mme Auguié se trouvant là et ne sachant à qui elle avait à faire, elle parlemente, avec eux, par le trou de la serrure. Après s’être fait reconnaître, Mme Auguié ouvre et les laisse entrer. Une fois dans le Salon des Nobles, ils se mettent en devoir d’en défendre l’entrée.
Aussitôt entendu le cri de M. de Miomandre de Sainte-Marie, Mme Thibault fait lever Marie Antoinette, lui passe ses bas et un jupon, et lui jette, sur les épaules, un mantelet. A peine les gardes du corps entrés dans le Salon des Nobles, Marie Antoinette emprunte, suivie de ses femmes, le passage ouvert par la petite porte à côté de son lit, prend le couloir et rejoint la porte communicante avec l’Antichambre de l’œil de Bœuf. Elle frappe à la porte car celle-ci est fermée. M. Marquant, garçon de garde-robe, qui était de service chez le Roi, entend frapper à la petite porte au fond de l’Antichambre de l’œil de Bœuf. Il ouvre et découvre Marie Antoinette et ses deux femmes de chambre. Marie Antoinette traverse la chambre de parade, le cabinet du conseil, la chambre du Roi, le cabinet de la Pendule et finit par trouver refuge dans la salle à manger des retours de chasse.
Dans la chambre du Roi, M. Thierry de Ville d’Avray, premier valet de chambre du Roi, est éveillé, vers 06 heures, par des cris. Il se lève, et aperçoit Louis XVI, dans l’obscurité, qui se lèvre aussi. M. Thierry de Ville d’Avray va à la première fenêtre du cabinet de la Pendule, et voit des femmes en grand nombre et des hommes armés qui se précipitent dans l’Escalier de la Reine. Louis XVI le rejoint à la même fenêtre, et voit la même scène.
M. de Luxembourg, capitaine des gardes du corps du Roi, entre chez le Roi et place, des gardes du corps, aux portes. Louis XVI passe rapidement un pantalon, et presque déshabillé, descend dans le couloir qui chemine sous les appartements, que l’on nomme « le passage du Roi », pour se rendre chez la Reine.
Marie Antoinette passait, au même moment, par le couloir du haut.
Quand Louis XVI entre dans la chambre de la Reine, il ne trouve que cinq gardes du corps qui venaient d’y entrer, après le départ de celle-ci. Il leur demande, avec empressement, et d’un air fort inquiet, où était son épouse. Dès qu’il connaît la réponse, il reprend le même chemin suivi par Marie Antoinette, et la rejoint dans sa chambre à coucher.
Dans l’appartement du Dauphin, le comte de Saint-Aulaire fait fermer la porte et les volets intérieurs de la salle des gardes. Les gardes du corps de service auprès du Dauphin se retirent dans la première antichambre de cet appartement.
Le comte de Saint-Aulaire rejoint M. le Dauphin et la marquise de Tourzel dans le cabinet d’angle qui est la chambre du Dauphin. Le come de Saint-Aulaire lui dit qu’il n’y a pas un instant à perdre, pour porter M. le Dauphin, chez le Roi. La marquise de Tourzel s’habille légèrement, et prend M. le Dauphin dans ses bras. Tous deux, accompagnés du comte de Saint-Aulaire, gagnent l’Antichambre de l’œil de Bœuf, par le petit escalier, et arrive, en même que Louis XVI, dans le Cabinet du Roi.
Craignant pour les jours de Madame Royale, Marie Antoinette emprunte le passage du Roi, et descend le petit escalier. Elle y rencontre la marquise de Tourzel qui venait aussi chercher Madame Royale.
Louis XVI, Marie Antoinette, M. le Dauphin, Madame Royale la marquise de Tourzel et sa fille se réfugient dans la salle à manger des retours de chasses, qui est précédée par l’antichambre des chiens où se trouvent quelques valets de chambre.
Quelques temps plus tard, ils sont rejoints par Mesdames.
Alors que le corps central du château est soumis à la pression populaire, et envahi, le ailes du Nord et du Midi ne sont pas inquiétées. A l’extrémité de l’Aile du Midi, au Pavillon de Provence, Monsieur, Madame, et Mme Elisabeth dorment tranquillement et sans être inquiétés.
Les gardes nationaux, qui avaient passé la nuit aux Récollets, sont les premiers avertis de ce qu’ils se passaient au château. Ils arrivent rapidement et se rangent, dans la cour de Marbre, sous les fenêtres de l’Appartement du Roi. Le but est de pouvoir défendre, cette partie du château, de toute attaque.
Après les actes de cruauté commis du côté de l’Appartement de la Reine, la foule se porte sur la salle des gardes du Roi, où plusieurs gardes du corps se sont réfugiés. Ceux-ci, voyant la porte sur le point de tomber, se réfugient dans l’Antichambre de l’œil de Bœuf. Ils bloquent la parte par toutes sortes de meubles. D’autres gardes du corps, disséminés dans le château, viennent les rejoindre.
La porte de la salle des gardes du Roi, venant de céder, une partie foule se disperse dans la première antichambre, et frappe à la porte de celle de l’œil de Bœuf, tandis qu’une partie de la foule ouvre les fenêtres et veut jeter les meubles et objets qui s’y trouvent. C’est alors que les gardes nationaux stationnés sous les fenêtres du Roi font mouvement, et menacent de les fusiller, puis se dirigent et montent l’Escalier de la Reine. Arrivés sur le palier, ils dégagent les différentes salles. Certains hommes ayant tenté de voler des effets, ceux-ci sont déposés dans la grande salle des gardes du corps. Les gardes nationaux assurent la sécurité depuis le bas de l’escalier jusqu’à l’œil de bœuf.
L’ordre et le calme reviennent à l’intérieur du château.
De l’autre côté de la porte de l’Antichambre de l’œil de bœuf, les gardes du corps sont, soudainement, surpris par le silence, après les cris de haine qu’ils entendaient. Rassurés par les paroles des gardes nationaux, ils ouvrent la porte. Les gardes nationaux les mettent au milieu d’eux, et les assurent de leur protection.
Depuis l’Aile droite des Ministres, vers 8 heures, le comte e Saint-Priest aperçoit la voiture du comte de Mercy-Argenteau, ambassadeur d’Autriche qui vient, suivant l’usage, à l’audience des ambassadeurs comme tous les mardis. De plus, le comte de Merçy vient plutôt, par rapport aux autres ambassadeurs, pour voir Marie Antoinette. Le comte de Saint-Priest charge un gentilhomme d’aller à sa rencontre et de retourner à sa maison de campagne. Le comte de Mery rebrousse, après avoir reçu le même conseil du comte de Montmorin. A son retour, le comte de Mery-Argenteau écrira, à la Reine, pour se justifier.
A peine venait-il de se jeter sur un lit de repos, que le marquis de La Fayette est réveillé par l’annonce de l’invasion du château. Sans attendre son cheval, il court à pied vers le château. Il arrive, au moment, où les gardes nationaux dégageaient le corps central du côté de l’Appartement de la Reine. Il envoie, pour les soutenir, la compagnie des grenadiers de l’Oratoire. Après qu’un cheval lui soit amené, il fend la foule, regroupe les gardes nationaux et leur fait protéger les gardes du corps isolés. C’est au même moment que la garde nationale parisienne arrive de toute part.
La nouvelle des massacres se répand dans toute la ville, et les massacreurs se dispersent de tout côté.
Quelques gardes du corps, qui étaient restés à l’Hôtel, veulent se rendre au château. M. de Luberque et M. Vaquier-Delamotte, de la compagnie de Noailles, et M. d’Aubiac, maréchal des logis dans la compagnie de Noailles, tentent de rejoindre le château, mais sont pris à partie par la foule. Ils sont secourus par des gardes nationaux.
Le marquis de La Fayette court de tout côté, stimule ses hommes et fait sauver des gardes du corps.
La foule se rabat sur l’Hôtel des gardes du corps, et le pillent. Des ordres sont donnés, aux gardes nationaux, pour faire cesser les pillages et restituer le butin.
Messieurs du Repaire et de Miomandre de Sainte-Marie, blessés, sortent de l’œil de bœuf, par la porte donnant sur la grande galerie. A la porte donnant chez le Roi, le suisse des douze, qui garde cette porte, prête, à M. de Miomandre de Saint-Marie, un bonnet de laine et une redingote grise. Tous deux suivent un autre suisse qui les guident jusqu’au corridor de la Chapelle. Dans la cour de la Chapelle, ils entrent dans une cuisine où deux femmes leur donnent des secours. M. de Miomandre de Sainte-Marie a une faiblesse qui dure quelques instants.
Pendant ce temps, M. du Repaire se procure des habits de domestique. Il sort sans être reconnu et gagne Saint-Cloud, où il arrive, chez un ami, exténuer de fatigue.
M. de Miomandre de Saint-Marie, remis de sa faiblesse, veut prendre une chaise à porteur, pour gagner l’Infirmerie Royale, rue de Bourbon. Il en est dissuadé par un suisse. Il s’enfonce alors sous une voûte, et trouve une porte de cave ouverte. Il s’assoit sur les marches. C’est alors qu’il est aperçu par un aide de cuisine du maréchal de Mouchy, qui prévient le prince de Poix. On le fait entrer dans une chambre où le chirurgien du prince de Poix le panse.
Le marquis de Savonnières, qui est dans l’appartement du comte de La Luzerne, n’est pas oublié par la foule. Des hommes, à plusieurs reprises, tentent de forcer les portes de l’appartement du ministre, dans l’Aile droite des Ministres. Quand le docteur Voisin vient le panser, le matin, les domestiques lui font part de leurs craintes. Le docteur Voisin lui fait prendre des habits de domestiques, le met dans une chaise à porteur, le fait descendre par la rue opposée à la cour des Ministres, et l’accompagne lui-même jusqu’à l’Infirmerie Royale. Le docteur Voisin l’annonce comme un domestique et le fait placer dans les salles des pauvres. Heureuse précaution, car des hommes arrivent armer de piques, de sabres et de fusils, et veulent entrer pour voir s’il n’y avait pas des gardes du corps. A ce moment-là, ils sont au nombre de 14. La Supérieure, sœur Favier, qui est une femme énergique, leur demande des renseignements, et leur fait donner à boire. Pendant ce temps, elle fait prévenir les gardes du corps: certains se sauvent par le jardin des Ursulines et reçoivent asile chez les religieuses ; d’autres se cachent dans la maison ; les plus malades sont couchés dans la salle des pauvres. Grâce au courage et à sa présence d’esprit, sœur Favier put les soustraire tous à la fureur populaire.
Les cadavres, des deux gardes du corps, décapités ne sont pas respectés: des hommes et des femmes viennent constater leur barbarie, lèvent la paille qui recouvrent les corps, leur donnent des coups de pied et arrachent des morceaux de leurs habits, comme objet de victoire. La garde nationale, par son zèle et son énergie, fait cesser ces horreurs.
Tous ceux qui habitent le château accourent dans le Grand Appartement et dans celui du Roi.
Avant d’aller rejoindre le Roi dans sa chambre du corps central, dès 08 heures, Monsieur, qui loge à l’extrémité de l’Aile du Midi au Pavillon Provence, achève sa toilette: il est coiffé, poudré, habillé avec sa recherche ordinaire, et revêtu de ses ordres.
Le peuple n’avait pas été jusqu’à son appartement et son sommeil n’avait pas été troublé.
La plus grande tranquillité paraît régner sur sa physionomie. Monsieur se rend, auprès du Roi, à 08 h 30