21 octobre 1789 Meurtre du boulanger François

Le boulanger Denis François est massacré par une foule en colère.

Accusé injustement de fraude

il venait de prétendre ne plus avoir de pain, quand une femme en découvrit trois livres, cachés dans la boutique

Elle ameuta le quartier tant et si bien que la garde dut conduire le boulanger à l'Hôtel de Ville

"C'est le pain pour le déjeuner de mes ouvriers" affirma-t-il

La foule, en colère, envahit la mairie, roua François de coups, le traîna en place de grève et l'y pendit; puis sa tête fit le tour de Paris au bout d'une pique.

Ainsi, la disette, voulue et maintenue par les agitateurs, permettait d'entretenir l'énervement des parisiens

L'Assemblée vote la loi martiale pour réprimer ce genre d'émeute.


Texte (résumé)

Dans le cas où la tranquillité publique sera en péril, les officiers municipaux des lieux seront tenus de déclarer que la force militaire doit être déployée à l'instant pour rétablir l'ordre.

Cette déclaration se fera en exposant à la principale fenêtre de la maison de la ville et dans toutes les rues le drapeau rouge.

Au signal seul du drapeau, tous attroupements, avec ou sans armes, deviennent criminels et doivent être dissipés par la force.

Il sera fait aux personnes attroupées trois sommations de se retirer tranquillement dans leurs domiciles.

Dans le cas où, après les sommations faites, les personnes attroupées ne se retireraient pas paisiblement, la force des armes sera à l'instant déployée contre les séditieux, sans que personne soit responsable des événements qui pourront en résulter.