pimprenelle
Nombre de messages : 40594 Date d'inscription : 23/05/2007
| Sujet: Re: La galère de Marie Antoinette pour sortir des Tuileries Dim 15 Avr - 16:44 | |
| En tenant compte des remarques de notre ami pepe12547, qui déplore la présence de liens morts dans notre bon vieux Boudoir, je partage en entier l'article donné en ouverture de sujet. C'est vrai qu'il vaut le peine ! Au soir du 20 juin 1791, le roi et sa famille décident de fuir le château des Tuileries.
Le plan est simpleTout d’abord, il est prévu de sortir discrètement du Palais des Tuileries et de rejoindre une voiture à cheval dite « citadine » qui stationnera à une station de fiacres située non loin de là, à l’angle de la rue de l’Echelle et de la rue Saint-honoré (à cet endroit, comme le vous le voyez sur la photo prise par votre serviteur et où le Louvre est au fond, il y a aujourd’hui une station de… Vélib’ : toujours la force musculaire, le fouet en moins !). Ci-dessous, plan historique marqué d'un point rouge.
Rappelons à cet égard que, la rue de Rivoli n’existant pas encore, la rue Saint-honoré est à l’époque le principal axe ouest-est de la capitale. Le suédois Axel de Fersen sera aux commandes de ce véhicule : il sera déguisé en cocher. Il parle en effet parfaitement français, connait même l’argot parisien et saura donc très bien, grâce au tabac à priser dont il s’est muni, prendre des manières « peuple » pour faire illusion auprès des autres conducteurs de fiacres de la rue.
Alors, chargé de tous les passagers, Fersen se dirigera au nord-est de Paris, vers la barrière Saint-Martin (l’actuelle rotonde de la Villette) pour changer de véhicule et prendre une « berline » mieux taillée pour une longue route. Cette berline, Axel de Fersen l’a achetée (à ses frais !) à la baronne russe Korff et a laissé les armoiries de celles-ci sur les portières : ses occupants se feront donc passer pour le personnel de la baronne.
Une fois sorti de Paris en direction du nord-est, le véhicule recevra le renfort de troupes fidèles au roi, supervisées par le marquis de Bouillé et qui l’accompagneront en sécurité vers sa destination finale : la place forte de Montmédy (département de la Meuse) proche à la fois du Luxembourg et des Pays-Bas.
Alexandre Dumas fait, dans « La comtesse de Charny », le récit poignant et dramatique de cette fuite. On sait suffisamment combien cet immense écrivain prit de liberté avec la véracité historique pour n’accorder à son récit qu’un œil averti…
Au vrai, Louis XVI a porté un intérêt scrupuleux au déroulement et au minutage du plan. Tous les protagonistes ont été, dirions-nous aujourd’hui, soigneusement « briefés ». Il est prévu que l’on se divise en quatre groupes.
Premier départ : la gouvernante Madame de Tourzel sort du Palais des Tuileries avec les deux enfants et débouche sur le carrousel. Prenant à gauche, elle longe les écuries (où sont logés les chevaux que l’on fait tourner, précisément, à l’emplacement de l’actuelle place du Carrousel) puis emprunte sur une centaine de mètres la rue du carrousel, fait un léger crochet à nouveau à gauche et enfile la rue de l’Echelle jusqu’à l’angle de la rue Saint-honoré. Le trajet est court (de l’ordre de 450 mètres) et ne présente aucune difficulté d’orientation particulière. Madame de Tourzel retrouve la citadine d’Axel de Fersen, comme prévu, dans laquelle elle s’installe.
Pour ne pas donner l’éveil, la citadine… part immédiatement. En fait, elle fait un trajet en rectangle : elle prend la rue Saint-honoré vers l’est, tourne à droite au Louvre et le contourne, puis revient vers l’ouest par les quais, tourne encore à droite, longe les Tuileries pour revenir finalement se positionner à son point de départ, rue de l’Echelle. Les femmes de chambre, elles, sortent également du Palais mais prennent un autre chemin : elles rejoindront la berline un peu plus tard et plus loin sur la route.
Quarante-cinq minutes plus tard, la sœur de Louis XVI, Madame Elisabeth, sort à son tour du palais et, sans difficultés, rejoint également la citadine.
Il est maintenant 23 h 30 (plus tard que prévu car La Fayette, dont les troupes ont la charge de la garde du monarque et du bâtiment) s’est attardé inhabituellement. Le roi et la reine se couchent officiellement. Le personnel quitte ses appartements. La fuite proprement dite peut commencer. Un peu après minuit (nous sommes désormais le 21 juin 1791), c’est d’abord Louis XVI qui part. Pour s’éclipser discrètement des Tuileries où un personnel nombreux vaque en permanence à des obligations multiples, il faut déjouer la surveillance des gardes de l’entrée.
On a embauché récemment un valet du nom de Durand, à la physionomie très proche de celle du roi : grand et bedonnant. Les gardes se sont habitués à sa dégaine et à le voir entrer et sortir des Tuileries. Or, si le serviteur est bien entré, ce jour-là au Palais, c’est une autre personne qui, nonchalamment, avec son costume, descend maintenant les marches et sort tranquillement vers le carrousel : vous l’avez compris, c’est Louis XVI lui-même. Il y a un instant d’émotion car, quelques mètres après avoir passé les gardes, la boucle du soulier de ce valet se détache soudain, tintant sur le pavé… Le garde va-t-il interpeller l’homme ou se rapprocher de lui ? Avec beaucoup de sang-froid, Louis XVI s’agenouille, la réajuste puis repart tranquillement : une performance notable quand on songe au fait qu’un monarque est forcément peu au fait de ce genre de manipulation vestimentaire dont ses valets lui épargnent, en général, le détail. Mais quand on sait, comme l’habile Louis XVI, démonter des serrures, on sait aussi remettre une boucle de chaussure… Louis XVI rejoint alors, lui aussi sans encombre, la citadine garée rue de l’Echelle, sous le regard indifférent des gardes de faction.
Ouf. C’était la séquence « adrénaline »…
Les deux autres gardes du corps également « évadés » (François-Melchior de Moustiers et François de Valory), il ne reste maintenant plus au palais que la reine Marie-Antoinette, accompagnée de son garde du corps M. de Malden (et non pas d’Isidore de Charny, comme le romance Alexandre Dumas).
Par précaution, la reine n’emprunte pas, à l’intérieur du bâtiment, le même itinéraire que son mari. Alors que Louis XVI est sorti par l’entrée principale, Marie-Antoinette effectue un périple compliqué dans les couloirs du palais pour sortir par une porte située plus au sud et qui débouche dans une petite cour appelée « cour des princes », laquelle donne elle-même sur le carrousel. Une fois dans la cour, c’est simple : elle n’a plus qu’à la traverser en prenant vers la gauche (c’est-à-dire vers le nord) pour, comme les autres avant elle, rejoindre la rue de l’Echelle. Elle doit être à la voiture vers 00 h 20.
Marie-Antoinette et son garde du corps M. de Malden, comme le reste des fugitifs, se sont habillés de façon à ne pas être reconnus par les nombreuses personnes qui circulent dans ce que l’historien André Castelot qualifie de véritable « caravansérail ».
A ce stade du récit, il est important de rappeler quelques considérations simples mais rarement présentes à l’esprit :
- Marie-Antoinette est la reine, elle n’a pas l’habitude d’être contredite dans ses choix et ses décisions
- Elle est désormais seule, hormis son garde du corps : c’est une situation nouvelle pour quelqu’un qui, au quotidien, est entouré d’un personnel nombreux qui prévient ses moindres désirs
- Elle va devoir effectuer un trajet de près de 500 mètres, de nuit, vers des lieux qu’elle ne connait pas : une reine ne se déplace en effet évidemment jamais à pied dans les rues de Paris, elle n’a jamais eu besoin de trouver son chemin, elle ignore même comment est le quartier autour du palais où elle réside, qui y habite ni dans quelles conditions. Marie-Antoinette n’a donc aucune idée de la topographie des lieux qui l’environnent…
- A l’issue de plusieurs jours de préparatifs, d’une longue journée d’attente et de plusieurs minutes où elle n’a plus personne auprès d’elle, elle est par conséquent dans une situation de stress qu’elle n’a jamais connu.
Ces éléments expliquent facilement les évènements à peine croyables qui vont s’ensuivre.
La cour du Palais des Tuileries dispose de plusieurs entrées (des « guichets » comme l’on dit à l’époque) qui donnent (vers le sud) sur les quais de la Seine. C’est là que, soudain, se produit un évènement inattendu qui va totalement déstabiliser Marie-Antoinette. Au moment même où son garde du corps et elle-même s’apprête à traverser la cour en tournant à gauche, un carrosse transportant La Fayette débouche derrière elle, franchissant une des entrées en provenance des quais de la Seine.
Pourquoi La Fayette (qui était présent au coucher officiel des souverains) est-il revenu aux Tuileries ? On l’ignore. Toujours est-il que le fracas produit par son véhicule et ses chevaux effraient Marie-Antoinette et M. de Malden, qui se plaquent contre le porche. Et dans sa frayeur et sa fureur (elle a reconnu La Fayette, qu’elle déteste), Marie-Antoinette envoie un coup de canne dans le cabriolet au passage de celui-ci !Ce geste inconsidéré, qui en dit long sur l’état de nervosité de la souveraine, aurait parfaitement pu lui être fatal. Il passe en fait inaperçu des occupants du véhicule qui se garent un peu plus loin dans la cour. C’est alors que, cédant à une impulsion irraisonnée, Marie-Antoinette, au lieu de rester cachés ou bien de revenir dans le palais, franchit au contraire le guichet par où La Fayette est entré. Elle s’enfuit donc vers la Seine… dans la direction opposée à celle qu’elle devrait prendre ! Et Malden lui emboîte le pas !
« Inconcevable » (comme s’indignera le marquis de Bouillé dans ses mémoires à propos de la supposée ignorance de M. de Malden) car absurde. Et pourtant véridique.
Il s’agit là, pour Malden et Marie-Antoinette, à l’évidence, d’une fuite éperdue d’où toute rationalité et tout sens de l’orientation sont absents. Car, en face d’eux, il y a un pont : le Pont Royal. Que reste-il de ce pont de nos jours ? Tout, car il est toujours là ! Construit en 1689, il est d’ailleurs, aujourd’hui, le troisième plus ancien pont de la capitale et, pour l’anecdote, les 20 000 coureurs à pied des « Vingt kilomètres de Paris » (en octobre de chaque année) le franchissent au kilomètre n° 17. Ils le font, croyez-moi, dans la sueur et dans l’effort, et ils ont du mérite car…
Mais bon, revenons à Marie-Antoinette, probablement elle aussi dans la sueur et dans l’effort mais certainement pas dans la sérénité. Elle franchit le pont Royal, sans réfléchir ni se rendre compte qu’elle se rue dans le sens inverse du trajet logique ! Débouchant sur la rive gauche, elle continue même tout droit, enfilant sans hésitation la rue dit « du bac ». La rue du bac existe bien sûr encore de nos jours : elle tire son nom de l’existence d’un bac, mis en place en 1539 afin de transporter (en l’absence du pont qui ne sera construit que 150 ans plus tard), les pierres nécessaires, précisément, à l’édification du Palais des Tuileries.
Evidemment, Marie-Antoinette et son guide, tout comme les passants d’aujourd’hui, n’ont cure de ces digressions historiques autant qu’urbanistiques : ils foncent tout droit, remontant cette artère qui, à mesure que l’on s’éloigne de la Seine, est de moins éclairée. Ils sont convaincus que, sur la gauche, ils vont voir bientôt la citadine d’Axel de Fersen qui les attendra.
Mais de citadine, naturellement : point.
Comme vous l’observerez sur les magnifiques images dont je vous gratifie, ce quartier de la rue du bac n’est, en 1791, pas très différent de ce qu’il est de nos jours. Simplement, il n’est pas encore bouleversé par la trouée que le baron Haussmann fera sur la rive gauche de Paris, près d’un siècle plus tard, au milieu du XIXème siècle, sous le nom de « Boulevard Saint-germain », destiné à être la réplique, au sud, des « Grands boulevards » du nord dont nous avons parlé précédemment (une sorte de premier « périphérique », en quelque sorte…).Il est à noter, par exemple, que l’actuel Boulevard Saint-germain emprunte globalement le tracé d’une ancienne rue appelée rue Saint-Dominique qui a disparu mais dont le nom a été donné à une nouvelle rue, tracée ex nihilo à travers champs. Les rues de Verneuil, de Grenelle, de Varenne, de Babylone et de Sèvres sont en revanche restées telles quelles, de même que la rue des Saints-pères (où se trouvait autrefois l’Ecole Nationale d’Administration). Sa parallèle, la rue Saint-guillaume (où se trouve Sciences-Po) a, en revanche, également été crée de toutes pièces. C’est assez amusant à observer, pour ceux qui connaissent bien ce quartier. Quant à la rue de Bourbon (au nom très royal), son tracé a subsisté mais elle a été renommé « rue de Lille », c’est plus neutre (le Parti Socialiste y a aujourd’hui son siège)…
D’une façon générale, ce qui est aujourd’hui l’extrémité ouest du Quartier latin parisien est, en 1791, une zone très verdoyante où l’on trouve des petits hôtels particuliers et des couvents. L’écrivain Graham Robb a fait le calcul que, en marchant à 6 km/h (un pas que l’on peut tout de même juger un peu vif pour une personne encombrée de robes et de jupons et probablement chaussée d’escarpins, même si elle est talonnée par… la peur), Marie-Antoinette atteint ce qui constitue, à l’époque, la périphérie de la ville : la rue de Varennes (où se trouve aujourd’hui l’hôtel Matignon…).
A cet endroit, le paysage est surtout celui de champs, séparés par des chemins, l’endroit n’est plus éclairé et on y trouve le lugubre hospice dit « des incurables » où l’on enferme les fous. A sa place, de nos jours, se trouve la chapelle Notre-Dame de la Médaille miraculeuse, face au magasin du Bon Marché (celui qui inspira Zola pour son roman Au bonheur des dames).
Parvenus à cet endroit, là, le doute ne devrait logiquement plus être possible pour la reine et son garde : se trompant manifestement d’itinéraire, ils devraient choisir de revenir sur leurs pas. Mais les deux marcheurs s’entêtent : ils pensent avoir dépassé par mégarde le croisement où doit les attendre la citadine d’Axel de Fersen. A la hauteur des Incurables, ils rebroussent donc chemin mais, au lieu de redescendre la rue du bac vers le pont Royal, ils décident, quelques dizaines de mètres après, de… bifurquer à droite ! Un peu au hasard il faut l’avouer.Marie-Antoinette et Malden sont désormais embarqués dans une galère pas possible : tournent-ils rue de la Planche ou rue de Grenelle ? On l’ignore (et eux aussi ! C’est la raison pour laquelle le tracé est en pointillé). Toujours est-il que la reine et son guide entament alors une course effrénée au hasard des rues et, par chance, retombent sur la rue des Saints-pères, qu’ils prennent vers la gauche, c'est-à-dire vers la Seine (on peut imaginer qu’ils ont été guidés par les lumières puisque, du côté sud, la perspective est moins éclairée).
Marie-Antoinette et Malden débouchent donc sur les quais de la Seine. Sur la rive d’en face, un peu à droite : le Louvre. Sur la gauche : les Tuileries et, évidemment, le Pont royal par lequel ils sont arrivés tout à l’heure. Ouf ! Ils longent donc le quai vers la gauche et repassent le pont pour traverser la Seine et arrivent à proximité de la porte du château des Tuileries par laquelle ils étaient sortis tout à l’heure.
La galère semble se terminer…
C’est du moins ce que croit le duo. La reine et Malden s’adressent alors à la sentinelle qui est en faction au bout du pont pour lui demander tout bonnement comment rejoindre la rue de l’Echelle, laquelle se situe de l’autre côté du château des Tuileries ! Sur la base de la réponse du garde, trois possibilités s’ouvrent alors aux fuyards : passer à gauche, au milieu ou à droite.
Passer à gauche du château, c’est prendre un chemin (l’actuelle avenue du général Lemonnier) qui passe à au bord du jardin et au pied de la façade : pas vraiment discret…
Revenir dans la cour du château, truffée de gardes et de personnel, pour la traverser : c’est naturellement exclu.
Contourner le château par la droite et bifurquer tout de suite à gauche par le quartier du Doyenné, situé entre les Tuileries et le vieux Louvre : ni Malden ni la reine ne connaissent (évidemment) ce trajet mais c’est cette option qu’ils choisissent.Le duo des deux galériens de la course d’orientation se lance alors dans une nouvelle et invraisemblable marche à travers les ruelles, venelles, chemins, impasses et fossés qui constituent ce quartier. Qu’en reste-t-il aujourd’hui ? Rien : cet inextricable labyrinthe sordide et jonché d’ordures est à la place exacte de ce qui est aujourd’hui la… cour du Louvre et sa grande pyramide de verre ! Impossible d’imaginer aujourd’hui qu’il y eut un jour, là, une cour des miracles nauséabonde propre à abriter toute une racaille de coupe-jarrets.
Ils se perdent, reviennent sur leurs pas, avancent, tâtonnent dans l’obscurité (cette zone n’est évidemment pas éclairée !). Une fois de plus ils sont perdus. Une église sonne. Mais laquelle ? Il y en a au moins deux dans le coin ?
Impossible de se repérer, de s’orienter parmi ces baraquements, ces abris précaires, ce bidonville pourtant aux portes (mais oui) du château du roi…
Heureusement, la zone est tout de même d’une superficie raisonnable : un hectare, de l’ordre de 2 à 3 terrains de football. Enfin, les lumières les guidant certainement, ils rejoignent la rue Saint-honoré, qu’ils remontent vers la gauche, vers l’ouest. Et là, ils la voient enfin, la citadine d’Axel de Fersen, garée à l’angle de la rue de l’Echelle ! Ils devaient initialement y arriver vers 00 h 20, il est en fait… 1 h 50 du matin !
A l’intérieur du véhicule, les occupants sont morts d’inquiétude. Le roi, oubliant le protocole, étreint la reine et l’embrasse « Que je suis content de vous voir » lui dit-il.Mais le périple des évadés a désormais déjà 1 h et demi de retard : ils ne la rattraperont jamais et, pire, les délais et incidents s’accumuleront jusqu’à leur arrestation, le soir même (car, passé minuit, nous sommes déjà le 21 juin !) à 23 h 00 à Varennes-en-Argonne, sur la route qui mène vers Verdun.
Par sa fuite, le roi a décidé de son divorce avec son peuple. Louis XVI ne pourra désormais plus rétablir la confiance ni offrir d’alternative politique crédible. Sa famille et lui seront désormais confinés et étroitement surveillés aux Tuileries, jusqu’à ce que, un jour d’aout 1792, le château soit incendié et la monarchie renversée.
Quand à Marie-Antoinette, elle sera elle-même emprisonnée sur l’Ile de la Cité (à la Conciergerie) puis exécutée place de la Révolution (actuelle place de la Concorde), non loin de la rue Royale où avait eu lieu le drame qui avait suivi son mariage, non loin aussi du Palais des Tuileries d’où elle avait tenté de s’enfuir, non loin aussi de ce quartier du Doyenné dans lequel sa fuite éperdue l’avait égarée.
Paris, décidément, ne porta jamais chance à Marie-Antoinette. Bonne journée à toutes et à tous.http://laplumeetlerouleau.over-blog.com/article-1791-la-fuite-eperdue-de-marie-antoinette-a-travers-paris-2-69853042.html C'est fou, cette histoire... on a beau la connaître par coeur, chaque relecture tient en haleine... _________________ rien que la mort peut me faire cesser de vous aimer
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