Le 16 octobre 1793 dans une autre dimension

Nous connaissons tous ces événements si douloureux, heure par heure, minute par minute... La reine dans sa cellule, qui écrit sa dernière lettre, la plus belle belle, la plus poignante, qui refuse les sacrements du prêtre jureur, qui écoute malgré elle l'acte d'accusation qu'elle ne connaît que trop...

Elle sort de la conciergerie... monte dans la charrette, l'ignoble charrette...

Un déploiement invraisemblable de forces armées recouvre Paris. Tout le long du parcours, les soldats brandissent leurs fusils.

Pourtant... Imaginons...

Imaginons que les perruquiers se soient organisés, qu'ils aient fait appel à d'autres amis de la reine, que, partout dans la foule, ils se soient infiltrés, prêts à intervenir. D'ailleurs, les gens qui sont venus là ne sont pas tous animés de mauvaises intentions, loin de là. Beaucoup sont encore attachés à leur reine, plus encore sont indécis...

Quant aux hommes en armes, qu'ont-ils au fond du coeur? Il se peut, n'est-ce pas, que...

Alors, oui, imaginons que, tout à coup, un désordre se crée, une émeute, juste l'étincelle qu'il faut aux conspirateurs pour enlever leur reine.





... sauver leur reine... sauver leur reine... sauver leur reine...

Et la suite ? Elle s'en sort ?

Oui on veut la suite!

Il me tarde aussi de savoir ce qui va se passer.

Bien à vous

madame antoine

J'aimerais également découvrir la suite... Où irait Marie-Antoinette ? Serait-elle retrouvée ?

Mes chers amis, pardonnez-moi de m'être fait attendre... Je travaillais pour notre reine, à visualiser son évasion.

Oui, si incroyable que cela paraisse, ce coup de force va réussir, parce que les partisans, les amis et les parents de Marie Antoinette vont unir leurs forces. C'est ainsi qu'ils vont réaliser l'impossible: arracher la reine au couperet qui l'attend.

Profitant du désordre indescriptible qui s'élève alors, un coupé file à brides abattues dans la brume d'octobre, portant à son bord le trésor le plus précieux...



... la reine, brisée, qui a perdu connaissance...

Jolie version Pim

Il serait aussi intéressant d'imaginer l'après : comment Marie-Antoinette aurait pu se faire une place hors de France dans un premier temps. Pure uchronie mais intéressant quand même

Ah, Chou... Je n'arrête pas d'essayer d'imaginer des suites à cette évasion... Où Marie-Antoinette peut-elle aller, dans cette Europe où plus personne ne veut d'elle et où sévissent les émeutes et les révolutions?

Laissons-là à Paris, pour le moment, si vous le voulez bien, mes amis. Il est en effet trop dangereux de la faire voyager, avec l'émoi qu'a suscité son enlèvement. Et puis, la reine ne veut plus bouger.

Dès qu'elle a repris conscience, elle n'a eu qu'une seule pensée: ses enfants... ses quatre enfants, enfermés au temple...




... parce que, bien sûr, tous les enfants de Marie Antoinette ont survécu. C'est le préalable à toute uchronie. Rien ne peut s'imaginer si on ne part pas de cette base-là. Que ceci soit une réalité:





Et donc, voilà... Marie-Antoinette refuse de s'éloigner de Paris. Les fidèles qui l'ont libérée ont beau la presser, car ils savent qu'elle ne sera en sûreté qu'hors de France, elle ne veut pas quitter la ville sans ses enfants.

C'est une possibilité en effet

Cela dit, lors du départ pour Montmédy, Marie-Antoinette n'était-elle pas partante pour se rendre à l'étranger, contrairement à Louis XVI? J'avoue ne pas en être certain en fait
Sinon je suis d'accord, sa situation aurait été très inconfortable quelque soit son pays de destination....

Pour le moment, je bloque toujours sur ce point: ses enfants. Elle ne partira pas sans ses enfants. Elle a refusé de le faire lors du complot de Toulan, au temple.




Donc, je la vois difficilement accepter maintenant. Ok, il y a la conspiration de l'oeillet... Mais, à mon avis, la reine n'a envisagé de concrétiser ce projet que moyennant une intervention chez ses enfants aussi.

Je ne la vois pas du tout s'en aller tranquillos sans eux...

Donc, j'en suis toujours là pour le moment. A Paris, jusqu'à ce que ses fidèles, unis dans le même but, exfiltrent ses enfants du temple. Quatre, ils sont quatre.

Après, on verra où faire atterrir la famille réunie.

Mais il ne faut pas que ça traîne trop, parce que les enragés vont très vite retomber sur leurs pattes. Profitons de leur désarroi momentané pour fondre sur le temple. A mon avis, les perruquiers, les amis de la reine et les royalistes y sont déjà.

On y va?!

So what ? Vous allez nous raconter la prise de la place ! Sus au Temple !

Oh, Monsieur Lauzun... Je ne suis pas très forte dans les prises de possession et les batailles... Il faut en effet imaginer que l'union et la cohésion des fidèles de la reine viendront à bout de la surveillance au temple.

Profitant de la relève de la garde, un groupe hétéroclite formé de gens du peuple épris de justice et de royalistes convaincus parvient à pénétrer dans l'enceinte sacrée où sont détenus le jeune roi Louis XVII, son petit frère, ses deux soeurs et sa tante Elisabeth.

Aidés de fidèles infiltrés parmi les sbires de la révolution, dans la plus grande discrétion et un ordre parfait, il font sortir la famille royale de la tour infernale.




Allongée sur le lit où, affaiblie, elle repose, au moment même où ses enfants passent à l'air libre, la reine se redresse et, pour la première fois depuis son évasion, elle sourit.

C'est beau Pim, tu écris toujours aussi bien

Oui Marie-Antoinette n'aurait jamais pu partir sans ses enfants, du moins sans avoir l'assurance de les retrouver D'ailleurs c'est aussi ce qu'elle a fait vis à vis de Louis XVI!

Pourquoi ne pas se faire se retrouver les deux soeurs ?

Ah.....cette idée est intéressante et effectivement Naples pouvait être l'une des rares destinations possible de Marie-Antoinette

Il faudrait cependant épargner à cette pauvre famille les affres du voyage d'exil tel que Marie-Caroline l'a enduré... Alors, oui, les soeurs se retrouvent, restent un temps à Naples, mais s'en vont vers Vienne avant que la situation de Naples ne se détériore trop, et par la terre, de préférence, pas en navire !

Je suis, comme vous, Amis du Boudoir, une grande fan de réécritures de l'histoire !

Chou d'amour a écrit:

C'est beau Pim, tu écris toujours aussi bien

Oui Marie-Antoinette n'aurait jamais pu partir sans ses enfants, du moins sans avoir l'assurance de les retrouver  D'ailleurs c'est aussi ce qu'elle a fait vis à vis de Louis XVI!

Tu es trop gentil, Chou... Merci... Mais, tu sais, c'est le coeur qui parle...

Ah, Louis XVI... Tu soulèves un point crucial dans nos uchronies! A quand faire remonter les changements, et que modifier exactement? Pour le moment, je fais rester les quatre enfants, parce que c'est ce qui me paraît l'essentiel. Je ne supporte pas non plus le massacre de Madame de Lamballe. Il est facile de l'éviter en la faisant fuir quelque part, en Angleterre, par exemple.

Mais Louis XVI... Son exécution est tout aussi injuste et révulsante. Or, la supprimer change considérablement le cours de l'Histoire. Sans le  21 janvier 1793, pas de 16 octobre. Ou alors on inverse tout, la reine passe en procès alors que le roi s'en est sorti, parce que c'est l'Autrichienne qui est visée. Ca peut s'envisager aussi...

antoinette sis a écrit:

Pourquoi ne pas se faire se retrouver les deux soeurs ?

Bonjour, Antoinette Sis! Soyez la bienvenue dans notre Boudoir.

Si vous saviez le nombre de fois que j'en ai rêvé, de ces retrouvailles entre les deux soeurs...

D'accord, faisons descendre Marie Antoinette vers le soleil de Naples...

Superrbe  

pimprenelle a écrit:

Chou d'amour a écrit:

C'est beau Pim, tu écris toujours aussi bien

Oui Marie-Antoinette n'aurait jamais pu partir sans ses enfants, du moins sans avoir l'assurance de les retrouver  D'ailleurs c'est aussi ce qu'elle a fait vis à vis de Louis XVI!

Tu es trop gentil, Chou... Merci... Mais, tu sais, c'est le coeur qui parle...

Ah, Louis XVI... Tu soulèves un point crucial dans nos uchronies! A quand faire remonter les changements, et que modifier exactement? Pour le moment, je fais rester les quatre enfants, parce que c'est ce qui me paraît l'essentiel. Je ne supporte pas non plus le massacre de Madame de Lamballe. Il est facile de l'éviter en la faisant fuir quelque part, en Angleterre, par exemple.

Mais Louis XVI... Son exécution est tout aussi injuste et révulsante. Or, la supprimer change considérablement le cours de l'Histoire. Sans le  21 janvier 1793, pas de 16 octobre. Ou alors on inverse toute, la reine passe en procès alors que le roi s'en est sorti, parce que c'est l'Autrichienne qui est visée. Ca peut s'envisager aussi...

Oui l'un de va pas sans l'autre je suis d'accord, et on peut alors aussi imaginer le sauvetage de Louis XVI et de sa famille d'un bloc, le 21 janvier 1793
Je me demande si en ce temps l'Espagne était prête à accueillir Louis XVI ou Marie-Antoinette....on parle peu de l'Espagne, avec le recul

Prenons un autre embranchement... Avril 1792. Palais des Tuileries. La nuit est tombée depuis longtemps. Mais la reine Marie Antoinette ne dort pas. Elle met sur pied un nouveau plan d'évasion...




C'est parti, ma reine, on y va!

Tiens, je n'ai pas souvenir de ce tableau C'est un portrait arrangé?

Tu me flattes, Choupinouninet...

Dans ce sujet de folie, nous allons pouvoir nous laisser aller à tous les rêves soufflés par notre imagination... et offrir à notre reine adorée une autre destinée... ou plusieurs même, pour qu'elle puisse choisir!

Quand veut-elle s'échapper? De la Conciergerie? Des Tuileries? Du Temple? A tous les coups, on est là, au taquet!

Ah non mais j'étais sérieux en plus, j'avais pas vu la retouche et comme j'aurais été étonné de ne jamais avoir vu un tel tableau j'en devenais sceptique

Bref oui respect pour ce travail Pim Tout le monde n'a pas ce talent

Oh My ! This is amazing ! I mean the whole topic, because with regards to the paintings I hope Madame Vigee Lebrun and friends won't take you to court for plagiarism !

Haha you right, I hope so