Sujet: Amadeus de Milos Forman (1984) Dim 30 Mar - 15:12
J'ai regardé le film Amadeus de Milos Forman- 1984
J`ai aimé ce film enrigistré depuis un bout de temps, je l`ai vu une deuxième fois, on voit le frère de Marie Antoinette, l`Empereur Joseph II. L`acteur le joue très bien.
Fleurdelys
Invité Invité
Sujet: Re: Amadeus de Milos Forman (1984) Dim 30 Mar - 15:22
Je sais Chou, les vidéos sur youtube ne s`affiche pas tout le temps :s: Voici les liens en haut.
Fleurdelys
Chou d'amour Administrateur
Nombre de messages : 31526 Age : 42 Localisation : Lyon Date d'inscription : 22/05/2007
Sujet: Re: Amadeus de Milos Forman (1984) Dim 30 Mar - 16:38
Merci!
_________________ Le capitalisme c'est l'exploitation de l'homme par l'homme. Le syndicalisme c'est le contraire!
pimprenelle
Nombre de messages : 40594 Date d'inscription : 23/05/2007
Sujet: Re: Amadeus de Milos Forman (1984) Mer 10 Sep - 10:21
Quelques jolies photos du film:
http://www.pinterest.com/pin/479422322805002029/
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http://www.pinterest.com/pin/74450200064881111/
Regardez bien dans la foule des spectateurs... Vers l'avant, habillé de clair, vous verrez un des meilleurs Joseph II à l'écran.
_________________ rien que la mort peut me faire cesser de vous aimer
madame antoine
Nombre de messages : 6902 Date d'inscription : 30/03/2014
Sujet: Re: Amadeus de Milos Forman (1984) Mer 10 Sep - 13:16
Bonjour,
C'est aussi un film que j'ai apprécié, en dépit de son peu de fiabilité historique. C'est plus une parabole sur le génie et l'orgueil qu'un récit historique. Une fois cette donnée acquise, on peut se laisser aller au plaisir des images et de la musique, évidemment grandiose.
Voici l'affiche du film.
En voici la fiche technique et la distribution.
Réalisation : Miloš Forman Scénario : Peter Shaffer d'après sa pièce de théâtre Musique : Wolfgang Amadeus Mozart, Johann Sebastian Bach, Antonio Salieri Coordinateur de la musique : John Strauss Décors : Patrizia von Brandenstein Costumes : Theodor Pistek Photographie : Miroslav Ondříček Montage : Michael Chandler, Nena Danevic, T.M. Christopher (Director’s cut) Production : Saul Zaentz, Michael Hausman (délégué) et Bertil Ohlsson (délégué) Sociétés de distribution : Orion Pictures ; AMLF Budget : 18 millions de $ Format : Technicolor • 2,35:1 • 35 mm Langue : anglais, italien, latin, allemand Durée : 153 minutes (Version cinéma) 173 minutes (Director’s cut) Dates de sortie : aux États-Unis États-Unis : 6 septembre 1984 (première), 19 septembre 1984 (sortie nationale) ; en France France : 31 octobre 1984
F. Murray Abraham (VF : Jean Topart / Pierre Dourlens) : Antonio Salieri Tom Hulce (VF : Luq Hamet / Idem) : Wolfgang Amadeus Mozart Elizabeth Berridge (en) (VF : Maïk Darah / Agathe Schumacher) : Constanze Mozart Simon Callow (VF : Patrick Poivey / Constantin Pappas) : Emanuel Schikaneder Roy Dotrice (VF : Jean Berger / Alain Doutey) : Leopold Mozart Christine Ebersole (VF : Évelyne Séléna / Mélody Dubos) : Katharina Cavalieri Jeffrey Jones (VF : Claude Giraud / Idem) : l’empereur Joseph II Charles Kay (en) (VF : Bernard Dhéran / Jean-Luc Kayser) : Comte Orsini-Rosenberg Nicholas Kepros (VF : Jean Michaud / Frédéric Cerdal) : Hieronymus von Colloredo, prince-archevêque de Salzbourg Jonathan Moore (VF : Jacques Brunet) : Baron Van Swieten Patrick Hines (VF : Jacques Deschamps / Vincent Grass) : Kappelmeister Bonno Kenny Baker : le commandeur John Strauss (en) : le chef d’orchestre Cynthia Nixon (VF : Régine Teyssot) : Lorl Vincent Schiavelli (VF : Philippe Peythieu) : le valet de Salieri Philip Lenkowski (VF : Gérard Rinaldi) : le serviteur de Salieri Richard Frank (VF : Edgar Givry / Stéphane Ronchewski) : le père Vogler Roderick Cook (VF : Georges Berthomieu) : Comte Von Strack Kenneth MacMillan (VF : Christian Peythieu) : Michael Schlumberg (Director’s cut uniquement)
Les acteurs sont excellents, même si Tom Hulce en Mozart en fait trop, il rend cependant compte des excès du musicien. F. Murray Abraham est très inquiétant. Son jeu est excellent mais son personnage ne rend justice ni au caractère aimable de Salieri ni à sa musique. Le scénario repose en fait sur une pièce de Peter Shaffer. Certaines scènes ont été tournée à Prague. Le réalisateur est en effet originaire du pays qui était encore à l'époque la Tchécoslovaquie.
madame antoine
_________________ Plus rien ne peut plus me faire de mal à présent (Marie-Antoinette)
madame antoine
Nombre de messages : 6902 Date d'inscription : 30/03/2014
Sujet: Re: Amadeus de Milos Forman (1984) Sam 13 Déc - 11:00
Bonjour,
Voici quelques clichés du film où figure l'Empereur Joseph II.
Comme le tournage se passait en zone communiste, il s'est déroulé sous la surveillance de la Police Secrète Tchécoslovaque. Il a fallu pour cela payer les dirigeants communistes. Plus tard, Milos Forman avouera que ça a été l'unique raison pour laquelle ils ont permis de tourner le film à Prague. Le film a été entièrement tourné à la lumière naturelle. Quand elle était trop puissante, les techniciens posaient parfois de grandes feuilles de papier calque sur les fenêtres du plateau. L'opéra Don Giovanni a été tourné au Théâtre des États de Prague où l'opéra avait été présenté pour la première fois le 29 octobre 1787. Voici une vue intérieure du Théâtre des Etats.
On n'en a pas parlé dans le Boudoir de Marie-Antoinette, mais vous le savez tous, notre Amadeus est orphelin. Il n'est jamais trop tard pour bien faire. Hommage au regretté Milos Forman :
Milos Forman, lors de la cérémonie des Oscars en 1985, où avait triomphé son film «Amadeus». Photo AFP
Le cinéaste Milos Forman, né en 1932 à Caslav, ex-Tchécoslovaquie, est mort ce vendredi 13 avril à l’âge de 86 ans à Hartford, États-Unis, ville du Connecticut où il résidait depuis plusieurs décennies. En cinquante-cinq ans, ce réalisateur perfectionniste aura réalisé seulement douze longs-métrages qui constituent une œuvre d’une cohérence sans faux pas et discrètement subversive malgré le classicisme de sa forme. Sa vie aura été marquée par l’histoire du vingtième siècle, parfois tragiquement. Son œuvre en sera imprégnée, à travers une défense constante des libertés individuelles face aux autoritarismes, puritanismes et intolérances qui les oppriment ; ainsi que par un humour sarcastique mais jamais cynique.
Alors qu’il n’avait pas encore dix ans, son père, juif et résistant, puis sa mère sont déportés et assassinés à Auschwitz. Après la guerre, dans l’établissement pour orphelins où il étudie, il rencontre Vaclav Havel, futur dramaturge, dissident et président de la République, ainsi que d’Ivan Passer, futur réalisateur d’Éclairage intime et de la Blessure, qui sera le coscénariste de ses premiers films. Forman étudie ensuite à la FAMU, la grande école de cinéma tchèque, terreau de la nouvelle vague nationale dont il sera le chef de file. Son premier court-métrage, le Concours (1963), est un documentaire sur une audition de jeunes chanteurs tentant d’intégrer la troupe d’un théâtre musical en vogue. Ce film «yé-yé» est déjà tout un programme pour celui qui deviendra, avec les magnifiques As de pique (1963) et les Amours d’une blonde (1965), le chantre de la jeunesse de son pays, avide de joie et d’amour dans une société figée et étouffante.
Par son principe même, le Concours affirme également d’emblée ce qui fera la force des films tchèques de Forman : une dimension documentaire qui passe notamment dans son attention aux visages et aux attitudes de ses acteurs non-professionnels. À travers des scénarios simples, aux allures de chroniques, ses premiers films s’imprègnent d’une réalité sociale et d’une énergie populaire qui n’avaient pas leur place dans le cinéma officiel de l’époque. Même si le ton est apparemment comique, l’As de pique et les Amours d’une blonde sont empreints d’une sourde tristesse, à l’image de leurs jeunes protagonistes, sans cesse freinés dans leurs élans.
L’exil aux Etats-Unis Dans Au feu les pompiers (1967) – film se déroulant entièrement lors d’un bal de pompiers où rien ne se passe comme prévu, jusqu’à tourner à la catastrophe –, la satire sociale est plus évidente. Forman n’a jamais caché que ces pompiers dépassés par les évènements, méprisants sans s’en rendre compte des citoyens qui n’attendent rien d’eux, étaient une représentation métaphorique des membres du bureau politique du parti communiste tchèque. Malgré ses accents burlesques, la noirceur de cette fable politique n’échappera pas à la censure, qui interdira le film.
La répression du printemps de Prague et l’invasion du pays par les troupes soviétiques en août 1968 représenteront la fin des illusions et des espoirs de cette jeunesse que Forman avait accompagnés. Après un passage par Paris, il s’exile aux États-Unis en 1969, et deviendra citoyen américain en 1977. Le premier film qu’il réalise là-bas, Taking Off (1971) – autour des rapports entre des hippies fugueurs et leurs parents – s’ouvre comme son œuvre tchèque avait commencé : par une longue (et parfois hilarante) audition de chanteurs pops. C’est comme s’il cherchait à prolonger là-bas l’histoire de cette jeunesse qu’il avait filmée chez lui. Mais il s’intéresse ici moins aux adolescents hippies qu’aux adultes, au désarroi de la bourgeoisie américaine face aux aspirations de leurs enfants. Le ton est encore caustique mais jamais méprisant. Car si Forman peut se montrer très ironique, voire féroce, contre la société, il ne l’est jamais vis-à-vis de ses personnages.
Le film suivant sera l’un de ses plus grands succès et il lui assurera une place solide au sein d’Hollywood : Vol au-dessus d’un nid de coucou (1975). L’histoire d’un homme (Jack Nicholson) se faisant interner dans une clinique psychiatrique pour échapper à la prison et qui, y découvrant la détresse des malades, fomente une rébellion. Le film touche à des sujets très importants pour Forman : l’oppression de l’individu, le rejet de l’anormalité, mais aussi la dimension théâtrale de toute révolte. On peut cependant lui reprocher son trait trop épais, inhérent à une représentation quelque peu outrée de la folie. Avec son adaptation de Hair (1979), il se connecte à nouveau avec la jeunesse et ses colères, mais avec une distance temporelle – la comédie musicale a déjà douze ans lorsqu’il l’adapte et la guerre du Vietnam est passée par là – qui prend en compte toutes les désillusions des années 1970. Il propose ainsi comme une réinterprétation de cette œuvre emblématique de la contre-culture.
Le meilleur du biopic Moins connu, le très beau Ragtime (1981) est supérieur aux deux succès qui l’ont précédés, et il est plus profondément subversif. Adapté d’un roman de E.L. Doctorow, lui-même inspiré du Michael Kohlass de Kleist, le film raconte comme un homme noir victime d’une injustice s’obstine à obtenir réparation, jusqu’à prendre les armes. Située au début du XXe siècle, cette fresque ne montre rien moins que la naissance d’une révolte, rendu inévitable par le mépris d’une société puritaine et raciste.
Avec Amadeus (1984), son triomphal film sur Mozart (8 oscars), Forman entame une série de portraits de personnages célèbres qui représentent ce que l’on peut faire de mieux en matière de biopics. Pour une raison simple : il ne cherche jamais à rendre édifiantes les biographies des figures qu’il choisit, mais au contraire à exalter ce qu’elles peuvent avoir d’irrécupérable et de socialement inassimilable. Mozart, Larry Flint (Larry Flint, 1996) – magnat de la presse pornographique – et Andy Kaufman (Man on the Moon, 1999) – maître de la performance absurde et du comique inefficace –, ont en effet en commun d’être marginaux malgré eux, subversifs par fidélité à eux-mêmes, mais aussi par immaturité.
«Je me moque de la politique. Mais ce que je sais, c’est que si on veut dire la vérité on est toujours politique, même sans le vouloir», affirma Forman. Et c’est ainsi qu’il conçoit le rire de Mozart, l’obsession sexuelle de Flint ou le sourire idiot de Kaufman : comme les désarmantes expressions de l’enfance et de l’adolescence face à une société toujours trop rationnelle, compassée, puritaine. Dans Larry Flint et Man on the Moon, il montre aussi une sorte de retournement de la société du spectacle : le spectacle poussé au bout de son absurdité ou de son indécence jusqu’à devenir socialement intolérable.
Avec Amadeus, s’exprimait aussi la passion de Forman pour le XVIIIe siècle, celui du libertinage, des lumières et de la révolution. On retrouve ce tropisme dans Valmont (1989), sa très sensible et intelligente adaptation des Liaisons dangereuses de Choderlos de Laclos, qui connut un échec aussi retentissant qu’injuste pour être sortie juste après la version de Stephen Frears (qui nous semble aujourd’hui bien inférieure). Au regard hautain de ce dernier, il opposait une vision empathique de Valmont et Merteuil, dont il dévoilait les sentiments derrière leur apparente perversité. Forman retrouve également le XVIIIe siècle dans l’inégal mais passionnant les Fantômes de Goya (2006), son dernier film. C’est moins Goya qui l’intéresse ici que le monde qui l’entoure, et en particulier la figure du frère Lorenzo, impitoyable et complexe inquisiteur. Encore une fois, une toute dernière, il s’intéressa à la confrontation d’un artiste solitaire face à l’oppression sociale et aux horreurs de l’Histoire.
Par Marcos Uzal http://www.liberation.fr/
On peut ne pas être d'accord avec l'avis du journaliste sur les Liaisons dangereuses de Frears. On peut aussi le dire.
_________________ X est la force deux fois pure
Shibboleth
Nombre de messages : 140 Date d'inscription : 25/02/2018
Milos Forman, le cinéaste qui interroge la notion de liberté. https://www.contrepoints.org/2018/04/15/314073-milos-forman-un-cineaste-de-la-liberte
(article cité en partie)
l a du mal à s’adapter mais finit par opérer une mutation spectaculaire : le réalisateur de films d’auteur devient l’ordonnateur de grands spectacles populaires. Plus tard dans Amadeus, il devait mettre en scène Schikaneder recommandant à Mozart d’écrire pour le peuple et non plus pour l’aristocratie.
La Flûte enchantée de Forman aura pour cadre un établissement psychiatrique, métaphore transparente des régimes communistes. Avec ses cinq oscars, Vol au dessus d’un nid de coucou (1975) reste aujourd’hui le plus célèbre des films de Forman. L’affrontement entre le rebelle Jack Nicholson et la despotique infirmière en chef campée par Louise Fletcher est resté dans toutes les mémoires.
Revenu à Prague pour le tournage d’Amadeus, il pose la question, sous les atours du film en costumes, de la liberté de l’artiste face au pouvoir politique. Il ne cessera de décliner le thème sous une forme ou sous une autre avec Larry Flint (1996) ou Les fantômes de Goya (2007). Il montrera également avec Valmont, adaptation des Liaisons dangereuses, sa faculté à filmer le XVIIIe siècle sur un ton libre loin des reconstitutions historiques empesées.
_________________ Tubercule forever
Chakton
Nombre de messages : 1263 Date d'inscription : 22/10/2017
Sujet: Re: Amadeus de Milos Forman (1984) Mer 20 Juin - 22:19
C'est bête, on a raté Amadeus. En même temps, je suis sûr que la plupart d'entre vous l'ont déjà vu dix fois.
“Amadeus”, une perle de Miloš Forman, entre la farce et le thriller
Retracer une partie de la vie de Mozart, ce génie du piano, c’est faire preuve d’ambition. Là où, en plus, le réalisateur touche juste, c’est de l’avoir fait du point de vue de l’ennemi juré de ce compositeur hors norme : Antonio Salieri. Voici deux bonnes raisons de (re)voir ce long métrage sur Arte, à 20h55.
Miloš Forman, grand cinéaste hélas disparu le 13 avril, connaissait bien la musique. Toutes les musiques. Ragtime, rock hippie (Hair), folk (Taking off regorgeait de superbes ballades), classique, il a brassé large. Avec Amadeus (1984), qui rafla huit oscars (!), il s’attaquait à un monument, le plus illustre des compositeurs : Wolfgang Amadeus Mozart. Tâche périlleuse, dont il s’acquitta avec une maestria reposant sur l’union originale de la farce et du thriller. Voici deux bonnes raisons de (re)goûter à cette pièce montée viennoise, fastueuse, harmonieuse et rieuse, hélas diffusée dans sa version courte (1).
Pour Antonio Salieri Rien de plus agaçant que les génies. Adapté d’une pièce de théâtre de Peter Shaffer, lequel s’était librement inspiré d’une courte pièce de Pouchkine, le film a la malice de raconter une partie de la vie de Mozart depuis le point de vue d’un ennemi juré, craché et caché : Antonio Salieri, compositeur officiel à la cour de Vienne, éclipsé et rendu fade par le gamin surdoué.
Salieri est, de fait, le personnage central, celui qui est rongé par la rancœur et le remords. Après avoir tenté de se tuer, il se confesse à un prêtre, disant tout de sa relation tortueuse faite d’admiration et de haine avec celui dont il est, le premier, conscient du talent écrasant. On est assez loin de la vérité historique, mais cela profite au suspense, à la machination diabolique. Tout de noir vêtu, F. Murray Abraham compose un monstre de jalousie formidable. En un sens, il élève Salieri au rang de génie, mais du mal, lui. La séquence où les doubles inversés composent ensemble le fameux Requiem, devenant in extremis des partenaires privilégiés de création, est de toute beauté.
Pour le rire L’arrivée de Wolfgang à la cour est retentissante. Avant même de le voir, on entend son rire. Délirant, déplacé, obscène. Pied de nez à l’icône gravée dans le marbre du gentil et déférent Mozart juché sur sa banquette de velours, le film montre un grand enfant intenable, vibrionnant, plein d’innocence lubrique, qui joue du piano debout. Malpoli, paillard et scato, il tousse, rote et rit à gorge déployée. Le punk autrichien du XVIIIe siècle ? Pas loin. Disons qu’avec sa perruque rose et son côté glam, il a plus l’air d’un Elton John sous acide. Baroque pour le moins, le Mozart.
Quasi inconnu avant ce film, Tom Hulce (se) donne beaucoup – à tel point que ce rôle le poursuivra et l’encombrera. A travers cette folle dépense, cette énergie déployée, on reconnaît la griffe de Forman et son penchant pour tous les réfractaires irrévérencieux, bouffons, libertins, idiots ou artistes. Tous ceux-là ne formant au fond qu’une seule et même troupe, à l’intérieur du genre humain.
(1) En 2002 était reprise la version souhaitée à l’origine par Forman, rallongée de vingt minutes. http://www.telerama.fr/cinema
_________________ X est la force deux fois pure
globule Administrateur
Nombre de messages : 2236 Date d'inscription : 04/10/2017
Sujet: Re: Amadeus de Milos Forman (1984) Jeu 25 Juin - 19:00
Toi aussi, tu as toujours voulu savoir où avait été tournée cette hallucinante scène d'asile de fous ?