Livre "La révolution Française, Chronique d'une hécatombe" par Jean Minois

Voici un livre qui soulèvera certainement la controverse par le regard qu'il porte sur la Révolution.



Présentation de l'éditeur

Cet ouvrage insolite a le mérite inestimable d'établir, à partir de plus récentes investigations historiques, une vaste synthèse de tous les massacres, persécutions, atrocités, destructions, perpétrés par la Révolution française, et souvent systématiquement occultés jusqu'à nos jours ; il fait donc le bilan d'une effroyable hécatombe - 1 million de morts - sans parler d'une vague de vandalisme sans précédent dans notre histoire, milliers d'oeuvres d'art, d'édifices religieux et civils délibérément détruits ou saccagés. Successivement, dans un style incisif alliant rigueur et ironie, l'auteur nous entraîne dans un véritable récit épique, aux incroyables péripéties et nous conduit au coeur même de la Révolution, c'est-à-dire à la fois dans l'Antre de l'Enfer, mais aussi sur les cimes de l'héroïsme animé par la foi.
http://www.amazon.fr/r%C3%A9volution-fran%C3%A7aise-Chronique-h%C3%A9catombe-1789-1799/dp/2909341704

Informations complémentaires

Le premier tome du livre de Jacques Minois, sur la Révolution française, vient de paraître. Son ouvrage, La Révolution française, chronique d'une hécatombe, dresse un bilan sur l'ensemble de la France. « On montre la Révolution française comme une guerre civile, mais c'est un massacre unilatéral. J'ai voulu faire de ce mythe intouchable un devoir de mémoire », explique l'auteur.

Cet ancien professeur de philosophie de 61 ans, passionné d'histoire, a voulu raconter la Révolution française sous un autre jour, en s'appuyant sur des données d'historiens de formation.

La Révolution française, chronique d'une hécatombe. Aux éditions l'Icône de Marie. 17 €.
http://www.ouest-france.fr/la-revolution-francaise-chronique-dune-hecatombe-2958962

Parole à l'auteur

Jacques Minois a souhaité donner un autre regard sur la Révolution française. Son premier livre vient de paraître.

« Depuis longtemps, j'étais scandalisé que seul le côté positif de la Révolution française ait été retenu », indique Jacques Minois.

Cet ancien professeur de philosophie de 61 ans, passionné d'histoire, a voulu raconter la Révolution française sous un autre jour. « J'ai dressé un bilan panoramique de toutes les exactions, de tous les massacres, vandalismes, actes de persécution antireligieux produits pendant cette période ». L'auteur souligne avoir voulu « faire connaître ce qui a été occulté depuis 220 ans ».

Appuyé sur des données d'historiens de formation, Jacques Minois a collecté ce qui a été écrit dans des ouvrages de référence et a écrit son propre livre, qui vient de paraître.

Un « devoir de mémoire »

Le tome 1, La Révolution française, chronique d'une hécatombe, dresse un bilan sur l'ensemble de la France. « On montre la Révolution française comme une guerre civile, mais c'est un massacre unilatéral. J'ai voulu faire de ce mythe intouchable un devoir de mémoire », explique l'auteur.

L'écrivain termine actuellement le second tome, qui concernera la Vendée et la Bretagne. Il espère que « les gens seront plus éclairés et plus nuancés sur la Révolution française ».
http://www.ouest-france.fr/la-revolution-un-mythe-intouchable-2932857

madame antoine

C'est vrai qu'il est plus que temps de faire tomber les tabous de la Révolution-qui-a-toujours-raison.

Tout dépend si l'analyse a été faite d'après des sources fiables et sans à priori. Je vais me procurer ce livre et vous rendrai compte de mes impressions, en tenant compte du fait que ce ne sera que mon opinion bien entendu.

Bien à vous

madame antoine

Interview de l'auteur:


Qu'avez-vous essayé de faire avec cet ouvrage consacré à la Révolution ?

«Nous avons tous une vision très idéalisée de la Révolution française. Mais comme tout fait historique, la Révolution a son endroit, mais aussi son envers. Et ces dix années de l'Histoire de France ont un côté obscur absolument effrayant, mais généralement passé sous silence. J'ai donc essayé, à travers mes recherches et mes lectures, de dresser un bilan panoramique, un bilan total, pour rappeler que, durant cette période, c'est près d'1 million de Français qui a perdu la vie. 600.000 sont morts de ce qu'on a coutume d'appeler "la guerre civile" et 400.000 du fait de guerres étrangères, que la République a, de plus, généralement déclenchées.»


Certains épisodes relatés dans votre ouvrage en rappellent d'autres, commis eux au XXe siècle...

«Ces faits ont déjà été révélés et discutés par les historiens. Mais mis côte à côte, ils prennent j'espère un nouveau relief. Les 558 victimes, dont 110 enfants de moins de sept ans, aux Lucs-sur-Boulogne, en Vendée, en 1794, sont édifiantes. Il y a eu des civils, femmes, enfants, vieillards, exécutés et brûlés dans l'église du village... On peut aussi parler des 6.000 noyés à Nantes, dans la Loire. Prêtres et religieuses, attachés dos-à-dos et jetés au fleuve, dans une célébration macabre de "mariage républicain"... Plus odieux encore : des témoignages, en particulier aux Ponts-de-Cé, près d'Angers, font état d'essais de gazage - infructueux - menés sur des animaux en vue d'une application sur les hommes. Et je parle aussi des tentatives de tannerie de la peau humaine, attestées toujours près d'Angers mais aussi à Meudon ou à Étampes. À travers ces exemples, on touche à la notion de génocide et de crime contre l'humanité.»


Et qu'en dit le prof de philo que vous êtes ?

«Je m'interroge, bien évidemment. D'autant plus qu'un grand nombre de ces massacres - et je ne parle pas des actes de vandalisme sans précédent à l'égard du patrimoine - a été commis contre la seule liberté de conscience religieuse. Qui était pourtant garantie par la Déclaration des droits de l'Homme, pilier de la Révolution... Une interrogation aussi sur cette véritable amnésie générale, que j'estime orchestrée, programmée et entretenue. Il existe un devoir de mémoire ! Il s'applique aussi à la Révolution. Et la République, en 220 ans, ne l'a toujours pas fait...»

Le Télégramme - Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/cotes-darmor/loudeac/histoire-jacques-minois-et-l-envers-de-la-revolution-02-11-2014-10409148.php

Ca a l'air sérieux, non?  

Tout dépend si l'auteur a écrit ce livre comme un philosophe ou comme un historien

madame antoine a écrit:

Tout dépend si l'analyse a été faite d'après des sources fiables et sans à priori. Je vais me procurer ce livre et vous rendrai compte de mes impressions, en tenant compte du fait que ce ne sera que mon opinion bien entendu.

Bien à vous

madame antoine

Merci d'avance alors! Votre avis objectif m'intéresse

Un autre article sur cet ouvrage:

« Nous avons une vision idéalisée. On ne connaît que l'aspect glorieux de cette période. Mais ces dix années de l'histoire de France ont un côté obscur. Elles ont fait plus d'un million de morts », rappelle Jacques Minois. Son second ouvrage retrace les faits qui se sont tenus en Vendée et en Bretagne. 400.000 morts entre ces deux régions. Samedi, lors de la séance de dédicace, il est aussi revenu sur le débarquement, à Quiberon, des Anglo-émigrés qui seront exécutés. Jacques Minois souligne également que beaucoup d'exécutions ont eu lieu aux champs des Martyrs de Brec'h, Larmor-Baden, la pointe des Émigrés, la plage de Quiberon, Vannes... Pour réaliser ces ouvrages, il aura fallu pas moins de dix ans de travaux de recherches pour remettre, selon lui, les faits dans leur contexte et dévoiler une vérité souvent méconnue.
http://www.letelegramme.fr/morbihan/pluneret/histoire-la-revolution-vue-par-jacques-minois-21-07-2015-10712924.php

En Histoire, il faut être objectif. Ce qui à mon avis n'est pas le cas de cet auteur.
Quand j'écris aux robespierristes que Robespierre a sorti Louis XVII du Temple, je reçois des claques dans la figure.

La Guerre à l'Ouest a fait effectivement beaucoup de victimes. C'était la Guerre.
Un évêque constitutionnel fut abattu par des chouans en 1795 alors qu'il circulait en diligence.
Dans les papiers des Yvelines, j'ai lu un jour : "Untel, soldat, mort à Trianon de ses blessures à la Vendée".
La Guerre est une horreur; pas une partie de cartes.

Que ceux qui ne sont pas objectifs aillent jouer aux boules.