La reine Maie-Antoinette dans la Série des Tragicomédies de Lovis Corinth

Franz Heinrich Louis Corinth dit Lovis Corinth est né le 21 juillet 1858 à Tapiau en Prusse-Orientale. C'est un artiste-peintre allemand à l'oeuvre très productive. On considère en général que son travail réalise la synthèse entre l'Impressionnisme Allemand et l'Expressionnisme. Il mena une grande partie de sa carrière à Berlin où il fut une figure de proue de la Sécession Berlinoise. Il mourut le 17 juillet 1925 à Zandvoort aux Pays-Bas, après avoir été victime en 1911 d'un accident cérébral qui avait ralenti son travail.


Autoportrait avec squelette, 1896

Parmi ses oeuvres les plus frappantes, on compte Les Tragicomédies. Il s'agit d'un cycle d'impressions qui montrent en quelque sorte la face grimaçante de l'Histoire. Les personnages, seuls ou en groupes, ont une forte expressivité qui dérange le spectateur. L'impression dévolue à la Reine Marie-Antoinette est représentative de cette volonté. Dans son Marie Antoinette on Her Way to the Guillotine, Lovis Corinth nous montre une farce tragicomique où la Reine, vêtue de blanc, est paradée à-travers une foule digne d'une fête foraine. Le personnage de la Reine rappelle le célèbre croquis de David.



Voici une esquisse préparatoire.



Sources : http://publishing.cdlib.org/ucpressebooks/view?docId=ft1t1nb1gf;chunk.id=0;doc.view=print
http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Lovis_Corinth_Marie_Antoinette_Vorzeichnung.jpg

madame antoine

Brrrrr... Ca me fait penser aux foules carnavalesques et grimaçantes de James Ensor.





J'aime bien. Ces masques ont toujours eu beaucoup d'écho en moi. Hélas oui, les gens, les foules, les sociétés portent des masques. Et, si, toi, tu veux être honnête, tu te fais rejeter par les masques qui considèrent que tu n'as pas les règles du jeu. C'est la nef des fous qui tournoie dans l'infini du mensonge et de la parodie.

Il est vrai que l'expressivité peut faire penser aux oeuvres d'Ensor. Cependant, les tableaux d'Ensor sont en général très colorés.

C'est spécial comme style
Je ne peux pas dire que je n'aime pas, mais disons que je n'afficherais pas ça chez moi