En ce qui concerne plus généralement les boulangers, c'était une profession très réglementée.
http://www.ladepeche.fr/article/2016/02/29/2285993-boulangers-moissagais-au-moyen-age.html
Zoom sur la situation au XVIIIe :
L'obligation, pour un boulanger, de faire du pain à l'intention de ses concitoyens n'est pas anodine : En 1713, exactement le 28 mai, on confisque 21 pains à un boulanger qui allait les vendre ailleurs et, encore au XVIIIe, des poursuites sont engagées contre «divers boulangers qui ne cuisent pas, quoique pourvus de farine». Enfin, on trouve un Pierre Chaubet, qui est boulanger rue Guilheran en 1747
Dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle, les boulangers doivent prêter serment («selon l'usage», est-il dit, ce qui laisse entendre que cela se pratiquait déjà auparavant) : ils doivent exercer pendant un an au moins, se conformer à la taxe (prix fixé de manière autoritaire), et ne pas faire de mauvais mélange de farine. «Les abonnements (droits de halle) au mois étaient contractés par les boulangers et les boulangères : ils étaient de quatre sous pour la vente du pain blanc, et de deux sous six deniers pour la vente du pain bis. Le fermier n'était pas tenu de fournir les tables sur lesquelles le débit avait lieu, et chaque table ne pouvait pas occuper plus d'espace qu'une corbeille»
Adrien Lagrèze-Fossat, Etudes historiques, tome 2.
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Je préfère l'original à la copie