L'Impératrice Eugénie par Winterhalter

Portrait de Impératrice Eugénie entourée de ses dames par Winterhalter - 1855 / Portrait collectif avec l'impératrice Eugénie de Montijo, la baronne de Pierres, la princesse d'Essling, la vicomtesse de Lezay-Marnésia, la marquise de Montebello, la duchesse de Bassano, la baronne de Malaret, la marquise de Las Marismas et la marquise de Latour-Maubourg.





Et bien il existe une copie hyper précise de ce portrait se trouvant à Compiègne.
C'est une huile de Miloud Boukerche et pas la peine de jouer au jeu des 7 erreurs, il n'y en a pas  



Mise en vente avec la collection Forbes, la plus grande collection privée consacrée au Second Empire, ce tableau, qu'on aurait espéré voir décorer les murs de Fontainebleau, a finalement été acquis par un particulier anonyme pour 161 400 €.
Bon on peut se consoler en se disant que le prix a atteint trois fois l'estimation
...... et qu'au fond ce n'est qu'une copie ..........

On peut lire les détails de la vente et des préemptions ici
https://www.connaissancedesarts.com/art-contemporain/record-de-preemptions-pour-la-vente-napoleon-iii-de-la-maison-osenat-1137748/

Quelques informations relatives au tableau de Compiègne représentant l’impératrice et ses dames d’honneur dans la forêt de Fontainebleau:
C'est une mise en scène qui rappelle le XVIIIe siècle et Marie-Antoinette, qu’Eugénie vénérait. Plus politiquement, il s’agissait d’asseoir l’autorité de la souveraine, arrivée au pouvoir par un mariage d’amour. Hélas, « les critiques se sont déchaînées, reprochant à l’artiste de donner trop d’importance aux robes et pas assez à la psychologie des modèles », explique Jean-Christophe Chataignier, directeur du département Empire, associé chez Osenat.

Et la copie ? C’est l’industriel américain Thomas Fawick (1889-1978) qui l’a commandée. Puis elle fut longtemps exposée dans l’immeuble Forbes de New York.

Voici un article très intéressant qui retrace la filiation entre Winterhalter et Velasquez, Titien, Van Dyck mais aussi Mme Vigée-Le Brun et les maîtres du XVIIIe siècle.

Evidemment, il y a chez Winterhalter quelque chose de joli, de complaisant peut-être, et parfois, mais rarement, de mièvre (le fâcheux portrait kitsch d’Eugénie costumée en Marie-Antoinette), qui fera qu’il ne sera jamais Titien, Velazquez ou Van Dyck. Mais ce qu’il n’a pas en génie, il le possède en grâce, en séduction, en inégalable élégance. Et s’il demeure à cent lieues de la puissance d’un Titien portraiturant Charles Quint, de la pénétration d’un Velasquez peignant rois et infants d’Espagne, de la noblesse d’un Van Dyck portraitiste de Charles 1er d’Angleterre ou d’Henriette de France, ou d’un Ingres immortalisant le duc d’Orléans, il n’en demeure pas moins leur héritier. Et se range assurément dans la lignée de Nattier portraiturant les filles de Louis XV, de Vigée-Lebrun rendant hommage à Marie-Antoinette ou du baron Gérard, grand portraitiste des Napoléonides. Avec un quelque chose de vaporeux et de poétique redevable à Gainsborough.

http://tempsreel.nouvelobs.com/culture/20170102.OBS3265/winterhalter-peintre-de-l-europe-monarchique.html

madame antoine

Miniature d'après ce tableau -


14 x 14 cm