La Restauration, iconographie

Voici une Allégorie du Retour des Bourbons le 24 Avril 1814.


© Photo RMN-Grand Palais

Un s'agit d'un tableau peint par Louis-Philippe Crépin, autrement surtout connu pour ses Marines. On y voit le Roi Louis XVIII relevant la France de ses ruines.



Nul n’aurait songé à restaurer les Bourbons sur le trône de France si la défaite puis l’abdication de Napoléon n’avaient créé un vide politique nécessaire à combler, ni, surtout, si les puissances alliées et notamment la Russie n’avaient clairement manifesté leur choix en ce sens. Le 6 avril 1814, le Sénat rédigea un projet constitutionnel qui, tenant compte des acquis révolutionnaires et maintenant pour l’essentiel les institutions de l’Empire, appelait au trône « Louis, frère du dernier roi ». L’entrée à Paris de son frère, le comte d’Artois, futur Charles X, au milieu de l’enthousiasme général, leva les dernières oppositions, d’autant que l’armistice était signé avec les Alliés : le retour des Bourbons coïncidait avec celui de la paix. Louis XVIII, qui résidait en Angleterre, put alors débarquer à Calais. C’est ce moment particulier qu’illustra, peu de temps après, le peintre Louis-Philippe Crépin, dans cette composition allégorique.

Source : https://www.histoire-image.org/etudes/allegorie-retour-bourbons-24-avril-1814-louis-xviii-relevant-france-ses-ruines
https://fr.wikipedia.org/wiki/Louis-Philippe_Cr%C3%A9pin
Nous ajouterons cette intéressante biographie du Roi Louis XVII : http://www.aubergeduroydespagne.be/personnages/louis-xviii-de-france/

madame antoine

C'est pompier !

Cette section n'est pas tellement remplie. Dommage, ça m'intéresse.

Amis érudits, je vous propose aujourd'hui des croquis des Fêtes de la Restauration.

• D’après le chercheur allemand Michael Kiene , c’est à Lecointe qu’est due la compilation des dessins et projets réalisés par les deux architectes durant cette période, comme le prouve le monogramme de la page de titre du carnet. Ce carnet est à rapprocher d’un ensemble plus important de 17 recueils de dessins conservés à la bibliothèque de l’École des Beaux-Arts qui présentent les mêmes caractéristiques : des dessins contrecollés sur les pages de carnets de petit format à couverture cartonnée rouge provenant du magasin parisien d’Alphonse Giroux, spécialisé dans les articles de papeterie et de fournitures artistiques. Ces dessins ont été numérisés et sont consultables sur la bibliothèque de l’INHA.
  
  Parmi les 17 recueils, seuls trois carnets sont dédiés aux projets réalisés par Lecointe et Hittorff dans le cadre de leurs fonctions d’ordonnateurs des fêtes et cérémonies royales. L’exemplaire de la Médiathèque complète ce lot : il rassemble des plans annotés, des élévations et détails de décors architecturaux, et des dessins d’objets créés ou transformés pour l’occasion. Les techniques sont mixtes, mêlant croquis de travail au crayon et dessins plus léchés, somptueusement rehaussés à la gouache ou à l’aquarelle. Les dessins révèlent, par leur diversité, la richesse des fonctions de Hittorff et Lecointe. Outre la conception de décors les deux architectes supervisent l’ensemble des travaux concernant les cérémonies : obtention des devis des constructions et des objets à exécuter, suivi de leur confection, contrôle de leur livraison et de leur installation, placement des invités, gestion des décors et objets après démontage et remploi éventuels, etc. Les dessins réalisés pour le baptême du duc de Bordeaux en 1820 illustrent le foisonnement de leurs activités : se succèdent ainsi la représentation du majestueux portail néogothique installé devant Notre-Dame, le détail des voûtes de l’église, la richesse des décors de l’élévation intérieure, le dessin des lustres suspendus dans la nef, ou encore le plan de la cathédrale indiquant le placement des convives. D’autres croquis plus ou moins développés documentent les cérémonies les plus symboliques de la Restauration : services funèbres à la mémoire de Marie-Antoinette (16 octobre), pose de la première pierre de la chapelle expiatoire square Louis XVI (21 janvier 1815), inauguration de la statue équestre d’Henri IV sur le Pont-Neuf (25 août 1818) et de celle de Louis XIV place des Victoires (15 août 1822), funérailles du duc de Berry (février-mars 1820), de Louis XVIII (septembre-octobre 1824) ou encore du duc de Bourbon. Ces dessins témoignent d’un style décoratif raffiné, parfois somptueux, souvent sobre et modeste, loin de la pompe théâtrale et héroïque du XVIIIe siècle.
  
  Si des objets conçus par Hittorff et Lecointre ont été conservés jusqu’à nous, tels les tapisseries ornant le cortège royal lors de la Fête-Dieu, aujourd’hui au Mobilier national, par nature éphémères, les décors de ces manifestations demeurent méconnus. Seuls quelques-uns ont été diffusés par des gravures tels ceux du baptême du duc de Bordeaux , rendant plus précieux encore les carnets de Hittorff et Lecointre.
  

Bibliographie :
https://mediatheque-patrimoine.culture.gouv.fr/collection/objet/carnet-de-dessins-fetes-de-la-restauration


Projet de trône par Hittorff



Service solennel d'inhumation de SAR le Duc de Berry, le 14 mars 1820 en l'église royale de Saint-Denis



Notre-Dame, 14 avril 1820



Baptême à Notre-Dame, le premier mars 1821



Gravure ogive du porche



Char funèbre



Ostensoir



Tapis des processions royales

Bonjour à tout le boudoir de Marie-Antoinette. Forum très actif dont je vous félicite et vous remercie de m'avoir accepté parmi vos plumes érudites. Passionné par la Restauration, j'apprécie beaucoup vos exposés sur divers sujets et espère en lire encore beaucoup.

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