Les miniatures de François Dumont

Belle miniature sur ivoire de François Dumont. La miniature elle-même date de ca 1785 et fut montée par la suite sur un fermoir de bracelet en or du XIXe.

Mesure : 3 cm par 2,5.



Le portrait représente Madame Emar Jacques Lestorey de Boulongne (1757-1841).  Au revers, une inscription manuscrite précise : « Marie Henriette / Née 21 octobre 1757 / morte 9 mars 1841 / mariée le 10 juillet 1776 / à Emar Jacques Lestorey / de Boulongne ».

On admirera la finesse du trait.



Un peu plus sur le modèle : Elle était la fille d’un riche négociant de Rouen anobli de fraîche date et s’allia à une famille d’armateurs du Havre dont une rue porte le nom.

Cette miniature sera sous peu mise en vente. Détails pratiques ici.

Natif de Lunéville, François Dumont y est honoré par une rue à son nom.

La rue François-Dumont va de la rue Jameray-Duval à la place du capitaine Nicolas.

François-Dumont est né à Lunéville en 1750 et décède à Paris en 1833. Il aurait été un élève à l’âge de 7 ans du peintre Girardet. Peintre spécialiste de la miniature, vivant à Paris en 1787, il a eu le bonheur à plusieurs reprises de dessiner le portrait de la reine Marie-Antoinette. Il faut croire qu’il avait un beau talent. Il avait reçu le titre de « Peintre du Roi et de son Académie Royale de Peinture », titre prestigieux mais qui lui a valu lors de la Révolution d’être emprisonné. Il n’y avait pas d’inculpation précise, il suffisait d’être un familier de la Cour. Mais on dit qu’il a échappé à la guillotine car ses gardiens faisaient assaut de gentillesse auprès de lui pour obtenir d’être en portrait miniature. Il disait lui-même qu’il avait réalisé 2 000 miniatures, la plupart en prison. On en a recensé 250. Nom donné selon la délibération de notre conseil municipal du 29 novembre 1922.
http://www.estrepublicain.fr/edition-de-luneville/2016/07/31/la-rue-francois-dumont

madame antoine

Aurions-nous ici un Dumont inconnu ?







Le vendeur est très affirmatif et en demande 3 400 euros sur ebay.

• Superbe portrait miniature par François DUMONT, célèbre miniaturiste à la cour du roi Louis XVI ( 1751/1831 ).
  
  Il représente une dame de la noblesse dans l'entourage de Marie-Antoinette à identifier.
  
  Il est signé Dumont et daté 1785 en minuscules caractères presque invisibles à l’œil nu en bas à droite ( voir photo ).
  
  Le travail est remarquable de finesse et le cadre, d'origine, est en laiton doré surligné d'un superbe cerclage en émail bleu roi.
  
  Dimensions du portrait: 9,5 x 7,5 cm.
  Dimensions du cadre: 11,4 x 9,9 cm.

Très choli. Ça me fait penser à un célèbre portrait de la duchesse d'Orléans.
https://maria-antonia.forumactif.com/t5224p210-a-vendre-miniatures-de-marie-antoinette-et-de-ses-proches

Attention ! Mise ne vente d'un authentique Dumont !

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• François DUMONT (1751-1831)
  Portrait de M. Marion de Tiville, en buste, trois-quarts à gauche
  Miniature sur ivoire
  Ovale à vue 3,3 x 2,7 cm
  Avec sa très rare quittance d'origine signée et datée par Dumont le 7 décembre 1787
  Cadre en bois, sous verre
  Haut. : 31 cm ; Larg. : 26 cm
  Poids total : 0,763 kg

• Louis-Joseph-Marie-Marion de Tiville (vers 1760-après 1835), magistrat, avait succédé à son père comme député du commerce de Paris et de St Malo. Conseiller au Châtelet de Paris jusqu'en 1787, il épousa Marguerite-Françoise Caillon vers 1790. Leur fille Adélaïde-Geneviève épousa Léon Curmer (1801-1870), éditeur célèbre. L'une de leurs trois petites-filles, Marie-Hortense Curmer, épousa Alphonse Périn, peintre d'histoire, fils du fameux miniaturiste Louis-Lié Périn (Reims, 1753-1817) ; Jeanne-Victoire épousa le baron Charles-Guillaume de Chamborant de Perissat, d'où descendance Moullin de la Blanchère, Foulhiac de Padirac.
  Rentré d'un voyage à Rome en 1786, François Dumont touchait en 1787 au faîte de sa carrière. Trois mois après ce portrait, il fut agréé puis reçu en mai 1788 à l'Académie royale de peinture et de sculpture et devint peintre de la reine Marie-Antoinette. Il factura ce portrait en buste 10 Louis, tarif que l'on trouve le plus souvent pratiqué dans son livre de raison commencé en 1788 où les prix allèrent cette année-là de 7 à 45 livres.

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