Ridicule de de Patrice Leconte (avec Mirabelle Kirkland)

Je ne crois pas avoir vu dans ce sujet d'image de cette interprétation....ridicule (si elle m'a échappée désolée pour la redite)

Tiens l'acteur à l'extrême droite , n'est-il pas celui qui fait Philippe VI de Valois dans les Rois maudits ?

Je ne me souviens même pas qui est Marie-Antoinette dans ce film. La rouquine ? C'est raté. Et il faut mettre le paquet pour que j'oublie qui a interprété Marie-Antoinette. Mais la palme revient à celui interprétant Louis XVI. Je n'aurais garde de l'oublier. RIDICULE !
Bien que le pire d'entre tous soit celui de Beaumarchais. L'ayant au cinéma avec le lycée, j'ai dû me battre pour expliquer à mes camarades que non Louis XVI ne zozotait pas.

Ah, je viens de trouver ça :
http://www.cinehig.clionautes.org/IMG/louisXVI-cinema.pdf
Cela pourrait intéresser notre amie Alexandra K. .

Et ça :
http://www.cafepedagogique.net/lemensuel/lenseignant/schumaines/histoire/Pages/2009/101_LKaufmann.aspx

Y a vraiment des commentaires bidons : l'un dit pour L'Evasion de Louis XVI :" en plus ou était le Dauphin Louis XVII, je n’ ai vu qu’une gamine de 6 ans environ, il était né en 1785 et décédé en 1795"

olivia a écrit:

Bien que le pire d'entre tous soit celui de Beaumarchais. L'ayant au cinéma avec le lycée, j'ai dû me battre pour expliquer à mes camarades que non Louis XVI ne zozotait pas.

C'est la deuxième fois qu'il interprétait Louis XVI en plus...(la première fois étant dans le film de Caroline Huppert avec Emmanuelle Béart...)

Citation :

Y a vraiment des commentaires bidons : l'un dit pour L'Evasion de Louis XVI :" en plus ou était le Dauphin Louis XVII, je n’ ai vu qu’une gamine de 6 ans environ, il était né en 1785 et décédé en 1795"

Surtout que si l'on parle de Louis XVII c'est qu'il n'est plus Dauphin

Bien à vous.

Majesté a écrit:

olivia a écrit:

Bien que le pire d'entre tous soit celui de Beaumarchais. L'ayant au cinéma avec le lycée, j'ai dû me battre pour expliquer à mes camarades que non Louis XVI ne zozotait pas.

C'est la deuxième fois qu'il interprétait Louis XVI en plus...(la première fois étant dans le film de Caroline Huppert avec Emmanuelle Béart...)

Citation :

Y a vraiment des commentaires bidons : l'un dit pour L'Evasion de Louis XVI :" en plus ou était le Dauphin Louis XVII, je n’ ai vu qu’une gamine de 6 ans environ, il était né en 1785 et décédé en 1795"

Surtout que si l'on parle de Louis XVII c'est qu'il n'est plus Dauphin

Bien à vous.

Oui c'est vrai qu'il avait déjà joué Louis XVI. Avec ce parti pris, on comprend pourquoi Marie-Antoinette court dans les bras de Fersen super canon dans ce film qui n'en est pas moins très agréable.

Merci, Si d'aventure ! Ces photos sont très nettes !

olivia a écrit:

Je ne me souviens même pas qui est Marie-Antoinette dans ce film. La rouquine ?

.... sans cils ni sourcils, le nez en patate, la bouche de métro, et cet air niais ... Quelle horreur ! Ah non, ce ne peut pas être Marie-Antoinette !!!

La scéne se situe au moment ou Louis WVI demande à ce qu'on lui fasse un jeu de mot. C'est le fameux "Votre Majesté n'est pas un sujet". En fait c'est Louis XV qui demanda cela !!! Ridicule ! Ceci dit j'aime bien le film.

Citation :

olivia a écrit:

Je ne me souviens même pas qui est Marie-Antoinette dans ce film. La rouquine ?    

.... sans cils ni sourcils, le nez en patate, la bouche de métro, et cet air niais ...  Quelle horreur !  Ah non, ce ne peut pas être Marie-Antoinette !!!  

Oui, mais, au moins, elle est rousse...  

Elle est presque poil de carotte . Marie-Antoinette était blond vénitien cendré .

Oui, c'est vrai, elle est trop rousse. Mais, au moins, l'intention y est.

Si ce n'est que l'actrice ici ne semble pas ressembler à celle qui joue Marie-Antoinette dans ce film (une micro apparition).
Il me semble que l'extrait a été posté en début de ce sujet.

Ben, c'est la même... Si mes souvenirs sont bons, une rousse aussi bêbête que bruyante. Elle apparaît deux fois, je crois.

Si! c'est la même Pim a raison...

Bien à vous.

C'est okaaaay !
J'ai revu le passage en question, celui où la reine fait son entrée, gloussante, dans un salon.
Je pensais qu'elle était blonde poudréeisée à mort dans cet extrait, mais nan.

Hé ! dîtes donc, vous avez l'œil pour reconnaître cette figurante !

pimprenelle a écrit:

une rousse aussi bêbête que bruyante.

... habillée pour l'hiver !

Citation :

Hé ! dîtes donc, vous avez l'œil pour reconnaître cette figurante !  

Comme tu dis, la voilà parée !  

Voici une autre photo du film où apparaissent les Souverains.



http://tv.raffinementfrancophone.com/?p=417

Cette page propose beaucoup d'autres photos ainsi que des commentaires et informations intéressants, tels que celui-ci.

Pourtant, si les costumes semblent cohérents par rapport aux descriptions de l’époque, cf. par exemple le livre de fête intitulé « Le mariage du dauphin » – fils de Louis XV, le film prend quelques libertés, en dépeignant assez grotesquement Louis XVI et Marie-Antoinette notamment.

madame antoine

Film magnifique!
Je viens de le revoir pour la 10e fois...

Infos sur l'actrice qui fait Marie-Antoinette :

Chakton a écrit:

Airin a écrit:

Actrice dont j'ai oublié le nom ( honte sur moi)

C'est Mirabelle Kirkland.



Pas trop mal castée (nez crochu légèrement aquilin, menton en galoche un rien fort) Tout ce qu'il faut pour faire Marie-Antoinette.

Airin a écrit:

Ah, merci. Grâce à cette précieuse indication, j'ai pu orienter mes recherches et trouver cette photo.



C'est bien ainsi que je me la rappelais, rousse en diable (comme pour le grimage de Nicolas Le Floch) et très (trop ? ) souriante. Je ne souscris pas à votre enthousiasme, car je m'étonne de ne jamais retrouver le visage très allongé décrit par Elisabeth Vigée Lebrun (qui était tout de même bien placée pour savoir ce qu'elle disait).

Bien jolie, la petite dame.

Ridicule reste l'un des films épingler dans la riche carrière de Fanny Ardant.



Elle y est, comme à son ordinaire, remarquable.

Quelques indications de plus sur ce film remarquable...

• A la fin du règne de Louis XVI, Versailles abritait un large panier de crabes. Dont Patrice Leconte s'est inspiré pour Ridicule son film multiprimé.

Ridicule, le long métrage de Patrice Leconte, a connu un franc succès public, avec plus de 2 millions d'entrées en France, et critique puisqu'il a été nommé pour les oscars et récompensé de nombreux prix, dont quatre César ! Cette fiction raconte l’histoire, vers la fin du règne de Louis XVI, aux alentours de 1780, de Grégoire Ponceludon de Malavoy (Charles Berling), petit noble de province, qui se rend à la cour de Versailles pour convaincre le pouvoir royal de l’aider à assécher les marais, lesquels répandent la maladie et la mort parmi ses paysans. Il tombe des nues en découvrant que pour gagner les faveurs du roi, il ne lui suffit pas d'avoir une belle cause à défendre. S'il veut survivre aux eaux pestilentielles de la Cour, il devra en passer par le code des courtisans, c'est-à-dire, apprendre à "tuer" à coups de bons mots…


La raillerie, tout un art

Le scénario, écrit par Rémi Waterhouse, s’inspire, lui, d’une vérité historique : la mode du persiflage, répandue à Versailles mais aussi dans les salons parisiens, fréquentés par savants et hommes de lettres. "J’avais lu les mémoires de la comtesse de Boigne, confiera Rémi Waterhouse. Elle y raconte son enfance à Versailles. Quand ses jeunes filles ont été à la Cour, le duc de Guines leur a dit : ‘Les vices sont sans conséquence, mais le ridicule tue.’ C’est dans le livre de Boigne. Je l’ai pris au mot. […]" Pour exister à la cour du roi, lieu de futilités et d'oisiveté où les courtisans tuaient le temps en fêtes et jeux d'esprit, il fallait donc se montrer incisif et cruel, aux dépens d'un plus faible que soi, afin d'amuser les autres convives.


Les mots à la place de l'épée

Le persiflage est né au XVIIe siècle, sous le règne de Louis XIV, qui avait placé la noblesse "à demeure", c'est-à-dire à Versailles, pour mieux la contrôler en la soumettant à sa gloire. Désœuvrés, les nobles de la Cour tuaient le temps en se livrant à des ragots et des joutes verbales. La pratique s'est d'autant plus développée qu'en 1626 le cardinal Richelieu, alors ministre de Louis XIII, avait fait interdire les duels sous peine de décapitation. Même si ces règlements de comptes à deux ont de fait perduré jusqu'au XXe siècle (le dernier a eu lieu en 1967, entre les députés René Ribière et Gaston Defferre), les nobles ont peu à peu remplacé l'épée par les mots d'esprit. Un défi moins risqué, mais tout aussi redoutable !
https://www.programme-tv.net/

Voici que la cour est de sortie.

pimprenelle a écrit:

Parmi mes scènes favorites, le bal :



Je crois que c'est le bal XVIIIe le plus impressionnant que nous offre le cinéma.

Bonjour à tous les Amis du Boudoir de Marie-Antoinette,

Bien que non directement concerné par ce film, je placerai ici une remarque intéressante concernant la Société de Cour. Selon la sociologue Nathalie Nadaud-Albertini, un parallélisme intéressant peut être fait.

La télé-réalité marque une rupture avec le principe de réalité qui structure la psyché d’un individu sain. L’autre rupture est celle entre le privé et le public : on assiste au retour de la société de cour du XVIIIe siècle, où un individu peut tomber en disgrâce à tout moment.

L'ensemble du dialogue est intéressant et peut être lu sur cette page.

Bien à vous

madame antoine