Le lever de Louis XVI à Versailles...

Voici des détails fournit par André Castelot à propos du levé du roi au début de son règne :

Le lever officiel est à 11 h 30, mais le roi, lui se lève plus tôt, vers huit heures. Il lui arrive de se poster sur les toits et de regarder avec une lunette les gens arriver au château... pour assister à son lever !

Castelot nous rapporte aussi que durant la cérémonie, certains jours, le roi joue, se dérobe et qu'il faut lui courir après pour lui passer sa chemise et ses culottes... L'été, il s'amuse à pousser ses visiteurs sur le balcon où sont tendues des toiles sans cesse arrosées par des lances.

Il adore notamment taquiner le concierge de la ménagerie, Laroche, que l'on dit plus crasseux que ses pensionnaires. Et le roi éclate de rire quand ses pages réussissent à lui arracher sa perruque.

Certaines fois, il s'amuse à chatouiller un de ses valets si sensible que la peur le fait se sauver, poursuivis par les rires du roi.

Enfin, il soulève fréquemment un de ses page assis sur une pelle à feu. Si certains de ses pages s'endorment, le roi les réveillent en les taquinant.

Je ne le savais pas si taquin

Et la fois où avec ses frères , il courut au travers des courtisans après un chien est aussi un exemple de cette attitude qu'on ne lui imaginerait pas

Bien à vous.

Le roi avait beaucoup d'humour mais il savait aussi faire "mouche" en lançant une parole.

Lorsque le duc de Choiseul, que le roi n'aimait pas, revient à la cour, Louis XVI lui lance : "Monsieur le duc, vous avez perdu beaucoup de vos cheveux depuis que je vous ait vu".

Pendant l'hiver de 1776,lorsque, la reine, revenant d'un bal de l'opéra, le roi lui demande si le public l'a applaudie, elle répond qu'elle a trouver le public froid, louis XVI dit "c'est qu'apparemment, madame, vous n'aviez pas assez de plumes !"

En 1774, Louis XVI trouve dans les papiers de son prédécesseur, des lettres du comte et de la comtesse de Provence montrant qu'ils ont joué double jeu lors de l'affaire des mots que Marie-Antoinette refusaient de faire à la du Barry. Lorsque, peu de temps après, le couple royal, les Artois et les Provence répètent une pièce de théâtre, Tartuffe, dans laquelle le comte de Provence joue le rôle titre, le roi dira "Cela a été rendu à merveilles, les personnages y étaient dans leur naturel..."

En 1789, lorsque l'on rapporte au roi que les députés du tiers état refusent de quitter la salle des Menus Plaisirs après la séance du 23 juin, ce dernier rétorque "Si les messieurs du tiers ne veulent point quitter la salle, c'est qu'ils s'y trouvent bien. Il n'y a qu'à les y laisser !"

Lors du retour de Varennes, en 1791, la famille royale dîne dans la salle à manger des évêques, à l'évêché de Meaux. Le lendemain, l'évêque constitutionnel vient s'excuser auprès du roi pour l'accueil mauvais à cause de l'hostilité de la populace. Le roi lui rétorque vertement : "lorsque l'on est pas chez soi, on est dispensé de s'excuser!"

attachboy a écrit:

En 1789, lorsque l'on rapporte au roi que les députés du tiers état refusent de quitter la salle des Menus Plaisirs après la séance du 23 juin, ce dernier rétorque "Si les messieurs du tiers ne veulent point quitter la salle, c'est qu'ils s'y trouvent bien. Il n'y a qu'à les y laisser !"

Version un peu molle...
C'est que je préfère son "Eh bien foutre ! Qu'ils restent !", qu'on lui prête aussi à cette occasion.

Des deux versions je ne sais pas quelle est la bonne. les deux peut être...

J'aime beaucoup aussi. Surtout prononcé par Balmer.