Le Duc Marie-François de Coigny

..... mieux que tous les deux, tous les trois !!!

Apparemment la Reine n'appréciait guère la Princesse de Gueménée. Elle aurait même été très dure envers elle lors de la fameuse faillite de son mari, faillite à laquelle elle avait, selon Tilly, contribué en fréquentent les fastueuses et très coûteuses soirées de celle-ci! Tout s'explique....il s'agissait alors d'une rivalité avec une "ex" de son préféré!

Roooh ! Comme vous y allez !

Un peu de piment de temps à autre....

baron de batz a écrit:

Apparemment la Reine n'appréciait guère la Princesse de Gueménée. Elle aurait même été très dure envers elle lors de la fameuse faillite de son mari, faillite à laquelle elle avait, selon Tilly, contribué en fréquentent les fastueuses et très coûteuses soirées de celle-ci! Tout s'explique....il s'agissait alors d'une rivalité avec une "ex" de son préféré!

Voilà une affirmation qui m'étonne bien.   Je n'ai jamais lu ça nulle part. Les GDC font au contraire de Madame de Guéménée l'amie réelle de Marie Antoinette. Et les lettres de la reine à la gouvernante sont très affectueuse.

Qu'est-ce qui vous fait dire ça, baron ?  

Concernant une éventuelle gérontophilie de votre héroïne, je vous rassure : ce portrait fut peint pendant la restauration. En 1777, le duc avait 40 ans ; plus vraiment un jouvanceau , mais encore sortable...

Bonjour Thainville,

Merci pour cette précision. Cependant, la différence d'âge reste importante, alors que les sources s'accordent pour dire que Marie-Antoinette s'entourait d'une société de personnes jeunes. N'y aurait-il pas une contradiction ?

Bien à vous

madame antoine

C'est vrai. Ma remarque était une réaction amusée aux cris d'horreur des unes... et des autres.

Pourquoi Marie-Antoinette n'aurait-elle pas eu un faible pour les hommes de sa cour. Son procès l'a montré, elle était loin d'être une sainte.

Je ne peux que souscrire à cela.

pimprenelle a écrit:

Encore un homme qu'on lui a prêté pour amant !   Gérontophile, notre Antoinette ?  

En réalité, cette calomnie fut inspirée par une rumeur qui avait couru en Suède au sujet de la reine et d'un écuyer : même cas de figures. L'abbé de Véri résume bien la situation :

« Cette dépêche a été lue au Conseil de Versailles dans le temps où les bruits populaires de Paris, bien moins fondés encore que ceux de Suède, attribuaient au premier écuyer (le duc de Coigny) l'enfant dont la Reine va bientôt accoucher. Les membres du Conseil, que cette lecture inattendue surprit en pareille circonstance, ne purent s'empêcher de regarder le Roi. Ils vivent par la manière gaie dont il plaisanta sur la nouvelle, combien il était loin du mauvais bruit qui courait à Paris et à Versailles ».