| | Voleurs, brigands et bandits de grands chemins | |
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Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Re: Voleurs, brigands et bandits de grands chemins Mer 12 Juin - 0:42 | |
| Cela me rappelle le feuilleton de Dumas les Compagnons de Jéhu !
https://www.youtube.com/watch?v=3_kfYq-VvYs
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Voleurs, brigands et bandits de grands chemins Dim 16 Juin - 3:53 | |
| Je viens de voir une émission sur la chaîne histoire en rapport avec le sujet.
Historiquement show
En fonction recherche, il faut taper historiquement show brigands |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Voleurs, brigands et bandits de grands chemins Dim 16 Juin - 10:27 | |
| Je m'étonne de ne pas avoir eu de réaction et ce d'autant plus que c'est une émission intéressante et dans le sujet. La transgression de l'ordre établi a toujours attiré les foules ainsi que le mythe du bandit redistributeur du richesse qui n'est qu'un pieux mythe . Cartouche et Mandrin, tout comme Moneuse d'ailleurs et à un moindre degré Marion du Faouët ont été féroces. Par contre , Cartouche et Mandrin ont affronté leur mort avec un grand courage . Messieurs les bandits chapeau !
Pour en revenir à notre époque , ceux qui s'inscrivent sur les pas de ces brigands sont les pirates ( je pense en particulier aux pirates de Somalie ) et à la cybercriminalité , c'est à dire aux pirates du net. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Voleurs, brigands et bandits de grands chemins Dim 16 Juin - 10:37 | |
| C'est curieux tout de même cette lutte entre l'ordre établi et l'ordre transgresseur. Le rôle du pirate , du brigand dans l'imaginaire est très grand . Marion du Faouët ne tombera que grâce à l'acharnement d'un homme appartenant à l'entourage de l'évêque de Quimper et qui a juré d'avoir sa peau ... Bref, les pirates et les brigands ne laissent pas indifférents . Ils semblent même susciter des haines féroces. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Voleurs, brigands et bandits de grands chemins Sam 27 Juil - 18:16 | |
| Une nouvelle vidéo sur Mandrin
https://www.youtube.com/watch?v=oiabFrPfOsU
Et notez bien que c'est un film récent de 2011. Comme quoi les bandits d'antan continuent encore de nous fasciner ! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Voleurs, brigands et bandits de grands chemins Mar 30 Juil - 22:27 | |
| La complainte de Mandrin
https://www.youtube.com/watch?v=JCwsASjtryw |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Voleurs, brigands et bandits de grands chemins Ven 2 Aoû - 17:50 | |
| oici un autre livre sur ce sujet
Les Brigands : Criminalité et protestation politique (1750-1850) de Valérie Sottocasa PUR,Mars 2013, 246 p : 17,10 euros
Résumé Amazone Brigands dissimulés dans les forêts, guettant les voyageurs qui s'attardent à la tombée du jour ; hommes hirsutes, le visage barbouillé de noir et armes au poing, mais aussi chouans en Vendée, Bretagne ou dans les montagnes du Massif Central, autant de silhouettes inquiétantes qui ont marqué les contemporains de Robespierre. La Révolution française n'a pas engendré le brigandage, qui existe depuis la haute Antiquité, mais elle a été marquée par une poussée fiévreuse de cette forme de délinquance depuis la Grande Peur de l'été 1789. A partir de 1793, le refus de la conscription militaire a jeté une partie de la jeunesse dans les bras de ces rebelles. Les difficultés économiques et sociales ou encore les affrontements politiques ont aussi contribué à l'aggravation du phénomène. Le brigandage est devenu un mal absolu sous le Directoire puis sous le Consulat, en un temps où la restauration de l'ordre devenait une priorité politique. Mais qui étaient ces "brigands" ? Des délinquants de droit commun s'attaquant aux voyageurs et aux propriétés, violents jusqu'à la barbarie envers leurs victimes ? De pauvres gens, jetés sur les routes par la misère ? Des opposants politiques qui rejetaient brutalement les idées de la Révolution et les ruptures sociales qui en découlaient ? Ce livre fournit des pistes pour mieux appréhender les différentes formes de criminalité et de violence que recouvre le phénomène du brigandage. Entre Mandrin, brigand populaire du milieu du XVIIIe siècle, contrebandier défiant l'Etat, et les bandes de royalistes assassinant les patriotes dans les bocages de l'Ouest ou les montagnes du Midi, peut-on trouver des solutions de continuités ? Cet ouvrage tente de montrer le hiatus entre le mot et la réalité complexe du brigandage dans un contexte révolutionnaire large, celui de la France des années 1750-1850, période troublée et tendue d'où peuvent s'observer les tensions politiques et sociales qui ont engendré l'époque contemporaine.
Et encore un autre
Être brigand: Du Moyen Âge à nos jours de Benoït Garnot A.Colin, 2013, 224 p : 19 euros
Selon Amazone " Brigand : terme désignant le membre d'une brigade, d'une troupe de soldats. C'est un sens plus péjoratif que nous lui attribuons aujourd'hui. Les pillages et attaques contre les civils, dont ces soldats étaient fréquemment les auteurs, y sont sans aucun doute pour quelque chose. Du célèbre Mandrin à la cybercriminalité, partez à la découverte de l'histoire du brigand, du XVIIe siècle à nos jours. Une synthèse historique nous donnant également à voir les évolutions du crime et de sa condamnation."
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Voleurs, brigands et bandits de grands chemins Ven 2 Aoû - 17:55 | |
| Et cet autre
Les bas-fonds : Histoire d'un imaginaire de Dominique Kalifa Seuil, 2013, 394 p : 23,75 euros
Résumé Amazone
Gueux, mendiants , misérables , prostituées, criminels,aliénés, détenus, bagnards peuplent de leurs figures hideuses, pour partie réelles et pour partie fantasmées, l'envers ou les dessous de notre société. Ils en sont le repoussoir, la "part maudite", mais aussi l'une des lignes de fuite symbolique et sociale. Car s'ils disent des réalités - la pauvreté, le crime, les transgressions -, ces "bas-fonds" constituent aussi un imaginaire qui traduit tout autant nos inquiétudes et nos anxiétés que certains de nos désirs. C'est à l'exploration de cet imaginaire que ce livre est consacré. Il montre comment les bas-fonds naissent dans l'Europe bouleversée du me siècle, mais empruntent à une tradition où se mêlent les figures bibliques - Sodome, Babylone -, les mauvais pauvres de la tradition chrétienne et la cour des Miracles. Des "mystères" de Paris à l'underworld victorien, des bas quartiers de New York aux trottoirs de Buenos Aires, il décrypte la fabrique d'un regard qui n'a cessé de nous fasciner. Ces histoires qui hantent nos consciences ont-elles pris fin aujourd'hui ? Les contextes ont changé, mais les débats sur l'underclass, les images du cinéma contemporain ou la culture steampunk montrent que l'ombre des bas-fonds rôde toujours autour de nous.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Voleurs, brigands et bandits de grands chemins Ven 2 Aoû - 18:11 | |
| Et cet autre livre
Cartouche, Mandrin et autres brigands du XVIIIe siècle de Lise Andries et al. Editions Desjonquères, 2010, 388 p : 27,93 euros
Résumé Amazone
Escrocs et voleurs de rand chemin, contrebandiers et membres de la pègre urbaine, mais aussi voleurs de poules et de linge séchant le long des haies, les brigands forment un monde bigarré dont les aspects pittoresques ne peuvent faire oublier ni la violence ni le sordide. Car c'est la peur du lendemain, la misère et les guerres qui favorisent l'apparition de bandes. À la suite des grands débats sur la justice, apparaît au XVIIIe siècle toute une littérature criminelle de faits divers constituée de feuilles volantes, de brochures, de mémoires judiciaires, de chansons et de gravures. Les grands brigands comme Cartouche et Mandrin deviennent alors des héros populaires, figures ambivalentes de la liberté et de la révolte. Dans le monde judiciaire, le fantasme des brigands agissant contre l'Etat est vivace. Puis, lorsque la menace des brigands s'efface peu à peu de la vie quotidienne, ils entrent en force dans l'imaginaire comme symbole d'une liberté radicale. Ce livre réunit des textes d'historiens et de littéraires montrant, à partir d'une multiplicité de sources qui vont des interrogatoires et des rapports de police aux romans, comment les brigands font partie intégrante de la réalité économique et des préoccupations quotidiennes des hommes et des femmes du XVIIIe siècle.
Mais j'en reviendrais bientôt au livre sur les bandits dans le département de Jemappes. Quand le prix du pain est multiplié par 50 , on comprend pourquoi certains se font brigands ! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Voleurs, brigands et bandits de grands chemins Sam 3 Aoû - 0:55 | |
| Cet autre livre encore
Le Brigandage pendant la Révolution de Marcel Marion Plon |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Voleurs, brigands et bandits de grands chemins Sam 3 Aoû - 20:11 | |
| Le bourreau de Mons
A la fin de l’Ancien Régime, l’exécuteur des hautes œuvres est François-Joseph Guillaumez . Son père , Guillaume-Louis , natif de la paroisse St Sauveur de Caen , est mort à Mons le 4 octobre 1791, après un passage à Valenciennes où son fils François-Joseph est né à la paroisse St Jacques , sans doute en 1762 puisqu’à son mariage avec Pélagie Gondry , le 2 avril 1788, il se déclare âgé de 26 ans. François-joseph Guillaumez officiera à Mons pendant tout le régime français et y mourra le 3 décembre 1824 dans sa maison au 13, Mont du Parc . Cette petite rue a été détruite par les bombardements allemands de 1940.
Le métier est répugnant mais bien payé et à charge de l’Etat. En effet, par décret du 13-14 juin 1793 , la Convention Nationale fixe , pour les villes de moins de 50 000 âmes, le traitement annuel à 2400 livres, sept fois plus qu’un ouvrier ordinaire, plus 20 sous par lieue , aller et retour, si la guillotine doit se transporter en dehors de leur résidence. Cette indemnité devient bientôt forfaitaire : 36 livres pour trois jours de déplacement ( Décret des 3-5 frimaire An 2-23 , 25 novembre 1793 ). Cette somme doit inclure les frais de transport des condamnés , la fourniture des paniers, son, cordages , sangles , clous et cartons ( décision du 12 prairial an 2 , 3& mai 1794 ).
Exercer seul cette pénible tâche est impossible surtout lorsqu’il y a plusieurs exécutions à la suite. La République salarie donc deux aides-bourreaux ( quatre à Paris ) payés 800 livres chacun par an ( décret précité des 3-5 frimaire an 2 ). Mons engage Joseph Guillaumez , le frère du titulaire , qui lui aussi vivra toute la sanglante période française et décédera à Mons le 16 mars 1823.
Après la Terreur , pour éviter les scènes odieuses d’une populace hurlant de joie lors des exécutions , les autorités françaises exigent plus de dignité. Le 3 floréal an 4 ( le 22 avril 1796 ) , l’administration départementale fait afficher une proclamation « tendant à éloigner dans l’exécution des criminels tout appareil qui pourrait choquer la décence publique et à abréger la durée du temps pendant lequel l’échafaud est élevé. » Ce dernier ne peut être monté plus d’une heure avant l’utilisation. Il doit se déplanter tout de suite après. Pour accélérer la besogne , l’administration se base sur le décret du 22 germinal an 4 ( 11 avril 1796 ) pour réquisitionner des charpentiers et les punir en cas de désobéissance . Elle avertit des mêmes sanctions tous les propriétaires et conducteurs de tombereaux refusant de fournir ou conduire les voitures pour transporter le matériel et emporter les cadavres au cimetière. En fin de compte , c’est la veuve Navez qui sera chargée d’emmener les corps.
Les frères Guillaumez doivent être diligents et robustes. Pour François-Joseph, nous savons qu’il est bâti en hercule. Analphabète et violent , c’est un affreux bonhomme d’ 1,95 au moins , au nez épaté , au visage grêlé. Le 18 floréal an 13 ( le 8 avril 1805 ) , il est d’ailleurs condamné à huit mois de prison « convaincu d’avoir commis des excès scandaleux en troublant la tranquillité publique , de sévices et mauvais traitements exercés envers une femme , et de récidive…
A la fin de leur carrière, ils seront remplacés par leurs fils respectifs : Jean-Joseph Guillaumez ( 24 juin 1784 -2 Octobre 1832 ) et son aide et cousin Jean-François Guillaumez ( 22 janvier 1792-25 novembre 1878 ). Tous deux décapiteront le comte Visart de Beaucarmé , tristement célèbre dans les annales médico-légales pour avoir réalisé le premier empoisonnement à la nicotine : ce sera le dernier acte de Jean-Joseph Guillaumez.
Nous n’avons pas de détails sur les réactions de la foule montoise à ces tristes spectacles. A part les neuf fusillés de 1794 et certaines victimes tombées à Tournai après la révolte de l’an 7 , les condamnés à mort sont des droits communs coupables de faits graves. Nous ignorons si les Montois ont manifesté joie et réprobation. En tout cas, jamais la guillotine n’a été affublée chez nous d’épithètes mal sonnantes ou déplacées comme « La Petite Louison , Louisette, la Planche à assignats, la Veuve, La Petite Fenêtre, la Chatière, Notre Dame du Chêne , « sans parler du rasoir national ou de la sainte guillotine chers à Hébert . »
Source :
Brigands et Larrons dans le département de Jemappes de Roger Darquenne Cercle d'Histoire Henri Guillemin à la Louvière, 149 p
UN prénom d'empereur pour un bourreau, qui dit mieux ? |
| | | de La Reinta
Nombre de messages : 1432 Date d'inscription : 15/03/2016
| Sujet: Re: Voleurs, brigands et bandits de grands chemins Mer 26 Déc - 9:50 | |
| Alors je suis tombée sur un article avec deux grands noms. 1. Mandrin «Nous étions vingt ou trente brigands dans une bande…» La complainte de Mandrin se joue du temps. Louis Mandrin, le Drômois, un Robin des Bois du XVIIIe siècle pour les plus démunis, un bandit sans vergogne pour les bourgeois qu'il détroussait. Brigand de légende, il leva une bande de malandrins pour contrecarrer les missions des collecteurs de l'institution la plus puissante du régime : la Ferme générale. Sa «carrière», elle débuta véritablement le 5 janvier 1754. Au cours de celle-ci, qui ne se prolongera que jusqu'au 11 mai 1755, il mena tambour battant six campagnes. Dans le Dauphinois d'abord. Puis, vers le Sud et l'Est. Grâce aux racontars emberlificotés des colporteurs, sa notoriété grandissante n'échappa pas aux Rouergats. Lorsque le 25 mars 1754, Mandrin et sa troupe s'invitèrent au château de Bournazel, l'escapade ne surprit pas grand monde. à commencer par le comte qui lui ouvrit sa porte. On dit même que pour le remercier, le brigand lui offrit une trousse de chasse…
Mais, le hors-la-loi devait manifester un certain faible pour le Rouergue. à l'occasion de sa seconde campagne, en juin et juillet 1754, il déboula à Millau. À la tête de sa bande, une troupe où se retrouvaient pêle-mêle déserteurs, vagabonds, paysans crève misère, artisans miséreux, Mandrin pérorait. Après avoir paradé dans les rues avec ses hommes en arme, il fit déballer quantité d'étoffes, des objets pris lors de précédentes razzias, et surtout du tabac. Car au XVIIIe siècle, monopole d'État, le tabac équivalait à un produit de grand luxe. Pour avoir tenté d'en finir avec cet état de fait, un arrêt du tribunal de Grenoble avait déjà condamné le Robin des Bois du Dauphiné à être roué vif. Ni chaud, ni froid. à Millau, les habitants se jetèrent sur tout ce que négociait l'équipée. Les notables, eux, ne mouftaient pas. Après Millau, Mandrin fila vers Vabre, puis à Saint-Affrique. Remontant vers le nord, il se posa à Rodez, le 30 juin. Certains défendent encore mordicus qu'il s'imposa un arrêt buffet à l'auberge des Trois Mulets. Ce que rapporte le guide «Le Petit Futé» : «L'auberge a son histoire, qu'elle raconte fièrement : Mandrin, le bandit des grands chemins, qui fit tourner en bourrique la maréchaussée du XVIIIe siècle, aurait fait escale ici et même prit la poudre d'escampette par la porte du jardin…». Légende ou vérité, qu'importe. Mandrin «l'enfant perdu» et ses compagnons de misère finirent sur la roue ou sur la potence. Mais leur histoire en vaut bien d'autres.2. Jean-Pierre Bouissou S'il en est un autre qui aurait pu rejoindre Mandrin au Panthéon des brigands illustres, c'est Jean-Pierre Bouissou, alias «le voleur d'Alpuech». Né en 1763, quelques années après l'exécution de Mandrin, lui aussi grappillait aux plus riches pour donner aux plus pauvres. Le Bouissou prenait un malin plaisir à détrousser quelques gros bourgeois ou riches marchands s'en retournant de foire les poches rebondies. Avec l'aide de ses lascars, il officiait sur un territoire couvrant les paroisses d'Alpuech, de La Terrisse, de Laguiole, de Cassuéjouls, de Vitrac, de la Trinitat, Lacalm, jusqu'à Sainte-Geneviève. Rien à voir avec les grandes envolées de Mandrin. Lui jouait à domicile, il n'empêche qu'armés de fusils et de pistolets, voire de capuchadous (couteau sans ressort ancêtre du laguiole), leurs exploits effrayaient les bien-pensants de cette terre à Chouans. Condamné à mort à plusieurs reprises, «le voleur d'Alpuech» fut tué par les gendarmes lors d'une embuscade à La Terrisse. Lorsque le vent vient du nord, on dit que son ombre rôde encore dans la montagne…
Rien à voir avec les brigands au grand cœur. À Caussanus, près de Pierrefiche-d'Olt, un certain Maffre se pliait en quatre pour accueillir les voyageurs. Mais pour faire main basse sur leurs effets, il les balançait dans des caves profondes hérissées d'armes blanches. Jusqu'au jour où un voisin le tua d'un coup de pistolet.Et ce n'est que le début d'une série parce qu'ici ils continuent !!!! https://www.ladepeche.fr/article/2018/12/25/2930718-mandrin-l-invite-surprise.html _________________ Je dois avouer ma dissipation et paresse pour les choses sérieuses
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