le Comte d'Artois - Charles X

Citation :

chique, celle-ci étant considérée comme inséparable de la foi, mi-partie religieuse, avec une règle qui tenait de celle de saint Benoît (    ??? )

Je ne vais pas te faire un cours à ce sujet mais sache au moins qu'il s'agit de la règle la plus répandue au sein des communautés religieuses, depuis le très-haut Moyen-Âge, réformée pour Cluny, re-réformée pour Citeaux et j'imagine d'autres nombreuses fois encore au cours de l'histoire du catholicisme.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Beno%C3%AEt_de_Nursie

Citation :

Savez vous dans quelles circonstances mourut son frère aîné ?

Il est mort à le 1er mars 1847 à Saint-Germain-en-Laye, et inhumé au cimetière de Picpus .  Dans quelles circonstances ?   Il faut que je recherche .
Pour la petite histoire, il refusa de prêter serment à Louis-Philippe Ier.

Citation :

Citation :

chique, celle-ci étant considérée comme inséparable de la foi, mi-partie religieuse, avec une règle qui tenait de celle de saint Benoît (    ??? )

Je ne vais pas te faire un cours à ce sujet mais sache au moins qu'il s'agit de la règle la plus répandue au sein des communautés religieuses  ...

Tu as bien raison, parce qu'à vrai dire ...  

D'où pour une fois une très courte explication de ma part.

... de laquelle je te remercie !  

...  quoique, je me ferais bien papiste pour ces beaux yeux-là !   ...     ........

Ah mais Yoda, tout le monde l'aime !

Reinette a écrit:

En gros : elle agonise mais qu'elle ne s'inquiète pas, je me porte comme un charme ! 

Voilà !

Citation :

Citation :

Pour la peine, je te dirai pourquoi il fût titré comte d'Artois (si tu ne le sais déjà !!!).  

Non ! Tu me l'apprendras .  

Reinette a trouvé la réponse.   Louis XV lui donna le titre de comte d'Artois afin de témoigner aux Amiénois, compatriotes du régicide Damiens, qu'il ne leur tenait pas rigueur.

Je n'ai aucun mérite. J'ai dû le lire plus d'une fois.

Citation :

Citation :

En gros : elle agonise mais qu'elle ne s'inquiète pas, je me porte comme un charme ! 

Voilà !

Quel raccourci !

Ah d'accord .....

Merci ! C'est très intéressant tout ça. Les pieds nickelés de la Sainte Vierge! Je suis tout à fait disposé à croire la comtesse de Boigne.

Un nouvel exemple de la lâcheté d'Artois : alors que Napoléon a débarqué à Nice (épisode des 100 jours), Artois va faire un petit tour à Grenoble et revient très vite se remettre au chaud à Paris. La duchesse d'Angoulême lui écrit alors : "Je ne puis pas vous cacher ni cesser de vous répéter avec quelle peine mon coeur vous voit à Paris. Pourquoi n'êtes vous pas avec Oudinot ou Ney?... Vous êtes accablé de fatigues, de petites affaires ; et cependant les importantes n'avancent pas, votre gloire en souffre... Au nom de Dieu, quittez Paris, le roi n'a pas besoin de vous... Votre devoir est à une armée, non au Conseil où l'on ne fait que des sottises."

Citation :

Savez vous dans quelles circonstances mourut son frère aîné ?

Armand, toujours séparé de sa femme Idalie de Nyvenheim  ( Tu as certainement assisté à leur mariage, chère Reinette, dans le sillage de Bombelles et Angélique ), et sans aucune postérité, Armand donc vivait seul à Orsay en Seine-et-Oise .
A la fin de sa vie, il passait de longs séjours en Bavière où Jules avait trouvé refuge .  Les deux frères étaient restés très attachés .
Jules revint vivre en France en 1845 . Il emménagea à Saint-Germain -en-Laye dans une spacieuse maison de style Directoire classée monument historique et toujours appelée pavillon Polignac .




Armand fit plusieurs attaques .   Vint-il s'installer chez Jules, puisque nous savons qu'il meurt à Saint-Germain ?  C'est probable, ou possible en tous cas .

Jules eut la douleur de perdre son frère le 1er mars 1847, avec lui disparaissaient les souvenirs de la Révolution, l'émigration, les conspirations, la prison, la Restauration et ses espoirs déçus ...
Armand était maréchal de camp, chevalier de Saint-Louis, chevalier de la légion d'honneur, grand officier commandeur de l'Ordre du Saint-Esprit .
Jules devint le troisième duc du nom . Il mourut un an plus tard, le 3O mars, à soixante-dix ans, dans cette même maison .

Merci!

Citation :

Joseph II ne s'était pas trompé en disant qu'Artois était nul...

Tout à fait. Artois est d'ailleurs l'antithèse de Joseph II. Joseph II était un "despote éclairé". Adepte des Lumières, il a réussi à réformer ses Etats, le clergé, les impôts. Il a opéré une sorte de "révolution royale". Il fit très bon effet lors de son voyage en France, habillé simplement, comme un bourgeois. Par contraste, Provence et Artois, qui faisaient le tour des provinces, couverts de pierreries, étaient assez impopulaires (Artois notamment). A l'instar de son frère Joseph II, Marie-Antoinette n'était nullement une réactionnaire comme Artois et Mme Elisabeth.

...   47 !!!


Mais non ! Jules meurt 29 jours après Armand !!!     A Zeus donc ...  

Ah bon .....

Beaune : un bicentenaire méconnu, les visites du comte d’Artois à Beaune

le 06/03/2014

Et je mets une petite photo, parce que j'l'aime bien, lui!   


http://www.royaltyguide.nl/families/bourbon/bbfrance2.htm

Par deux fois, Beaune reçoit la visite du frère de Louis XVI et Louis XVIII, le comte d’Artois, futur Charles X. Alors que Napoléon tente d’arrêter l’invasion de la France par la 6e coalition, les troupes de l’armée autrichienne entrent dans Beaune dès le 28 janvier 1814. Déchu par le Sénat le 2 avril, Napoléon abdique au profit de son fils le roi de Rome mais le trône échoit à Louis XVIII, frère de Louis XVI.

À Beaune, le maire bonapartiste Jean-Baptiste Édouard doit loger 150 hommes et de nombreux chevaux. Il doit aussi organiser la réception du comte d’Artois pour le 15 septembre. Il espère ­conserver son fauteuil municipal et s’est rallié au roi, comme en témoigne le grand discours qu’il prononce au moment du changement de souverain, conservé au cœur des registres de délibérations municipales. C’est donc avec zèle qu’Édouard organise la visite princière.

Le futur Charles X descend avec les seigneurs de sa cour chez Marie-Thérèse Gauvain-Courtot, place Carnot, puis est reçu par le maire, les représentants de la noblesse locale triomphante et quelques négociants. Une calèche est mise à sa disposition afin de parcourir les rues de la ville, entouré par sa garde d’honneur. La porte Saint-Nicolas est ornée des armes de la famille de France. Le Journal de la Côte-d’Or du 24 septembre 1814 relate l’événement et rapporte, à sa manière, les réactions de la foule : « Dès que la voiture du prince a été aperçue, le plus grand enthousiasme a éclaté au milieu de cette ­population ivre de bonheur et de joie ; les cris de Vive le Roi ! Vive Monsieur ! partoient de toutes les bouches : les larmes du plaisir inondoient tous les yeux ». Les Beaunois étaient-ils si enthousiastes du retour des émigrés ?

Soudain, le 1er mars 1815, Napoléon débarque à Golfe-Juan et arrive au Palais des Tuileries le 20 mars. Louis XVIII se réfugie à Gand, en Belgique, tandis que le comte d’Artois se rend à Lyon afin de stopper le “vol de l’Aigle”. La suite est connue, une nouvelle coalition est constituée, l’ultime bataille a lieu à Waterloo et la défaite de la Grande Armée sonne le glas du Premier Empire.

En juillet 1815, Beaune est de nouveau occupée par les troupes autrichiennes. Les réquisitions débutent et la ville n’est qu’au commencement d’un désastre économique. En effet, les dépenses d’occupations et les exigences draconiennes de l’occupant mettent la ville et ses habitants dans une situation critique. Et c’est lors de ce même mois de juillet 1815 que le comte d’Artois revient à Beaune. Il est accompagné du duc et de la duchesse d’Angoulême, fils et belle-fille du comte, ainsi que de Louis-Philippe, futur roi des Français en 1830. Jean-Baptiste Édouard, maire, est destitué et est remplacé par ­Nicolas Richard d’Ivry, ancien émigré. L’accueil réservé au comte d’Artois est beaucoup moins enthousiaste la seconde fois puisqu’il n’a pas tenu les promesses faites lors de son précédent passage, notamment l’abolition des droits réunis, impôt touchant en particulier le monde du vin. En outre, la présence autrichienne ­exaspère les tensions.

L’aristocratie beaunoise ­conservera le pouvoir municipal jusqu’à la chute de Charles X en 1830, date à ­laquelle Louis Routy de ­Charodon, maire de la ville, démissionne et refuse de ­servir Louis-Philippe.

INFO Sources : Séries D, H et Ph. Dollinger Sonia, Les Classes dirigeantes beaunoises 1789-1830, changement ou continuité ? Mémoire de maîtrise, UB, 1996.
http://www.bienpublic.com/edition-de-beaune/2014/03/06/un-bicentenaire-meconnu-les-visites-du-comte-d-artois-a-beaune

Artois était effectivement une personne amusante je trouve qui semblait profiter de la vie   
Cependant en tant que roi il était paradoxalement plutôt mauvais et sans étincelle (l'âge peut être;) ), même plus que son frère Louis XVIII c'est dire   

Bonjour,

Voici l'acte de naissance du Comte d'Artois, 9 octobre 1757 établi dans les Registres de Baptêmes de l'Eglise Notre-Dame de Versailles.



http://charlesxroidefrance.blogspot.be/

madame antoine

Joli document merci madame antoine

Le 29 Mai 1825 eut lieu le Sacre du Roi Charles X. Pour cet événement, le Roi se fit faire un carrosse somptueux, que vous voyez représenté sur ce tableau d'Innocent-Louis Goubaud immortalisant l'Entrée de Charles X à Paris le 6 Juin.





A la différence de son frère Louis XVIII qui avait prudemment opté pour la sobriété, Charles X avait choisi de renouer ostensiblement avec l'Ancien Régime. Son Sacre fut donc fastueux, lui-même apparaissant dans un carrosse pesant 5 tonnes et mesurant 4,50 mètres de haut sur près de  6,70 mètres de long.

Il était notamment décrit ainsi lors de l'exposition Roulez carrosses à Arras.
Dessiné dès 1814 par l’architecte Percier et commencé par le carrossier Duchesne en prévision du sacre de Louis XVIII, cette berline de gala à huit glaces a nécessité l’intervention de nombreux artisans: le sellier-carrossier Daldringen, le menuisier-carrossier Ots, le sculpteur Roguier, les bronziers Denière et Matelin, le peintre Delorme, le peintre-doreur Gautier ou encore le brodeur Delalande. La voiture, entièrement dorée à la feuille d’or, coûta la somme exorbitante de 325 000 francs! L’importance et la richesse des bronzes, si pesants, sont tout à fait inhabituelles pour une voiture, même d'apparat
https://maria-antonia.forumactif.com/t4663-roulez-carrosses-de-versailles-a-arras#184141

Cette pièce exceptionnelle est exposée à la Galerie des Carrosses récemment rouverte à Versailles.
https://maria-antonia.forumactif.com/t7156-reouverture-de-la-galerie-des-carrosses-a-versailles#328254




Le carrosse était tiré par huit chevaux.








En plus d'être somptueux, ce carrosse était également doté d'une suspension très moderne.


L'angle de braquage des roues très étudié retient également l'attention.

Le Roi Charles X utilisa cette voiture à plusieurs reprises, pour son entrée à Reims le 28 Mai, son couronnement le lendemain et son entrée dans la Ville de Paris le 6 Juin.



Le Monarque féru d'Ancien Régime apparaissait donc dans un écrin entièrement doré, à l'intérieur garni de velours de soie cramoisie à passementerie de fils d'or.





Voici les panneaux de caisse d'origine avec leurs emblèmes royaux.




Vous voyez ici le détail très ouvragé d'une roue.

Le N surmontant l'ensemble a peut-être attiré votre attention.

Il s'explique par le fait que ce carrosse fut également utilisé par Napoléon, notamment pour le Baptême de son fils en 1856 ce qui fut la dernière sortie de ce joyau de l'artisanat.

Vous trouverez d'autres photos de ce carrosses dans ce sujet retraçant une visite au Musée des Carrosses.
https://maria-antonia.forumactif.com/t3602-le-musee-des-carrosses?highlight=carrosses

Source.
http://www.parismatch.com/Royal-Blog/royaute-francaise/29-mai-1825-Charles-X-s-offre-un-fabuleux-carrosse-pour-son-sacre-981124

madame antoine

On parle beaucoup de Charles X pour le moment.

Une association royaliste "Pour le retour à Saint-Denis de Charles X et des derniers Bourbons" milite pour le rapatriement de ses cendres à Saint Denis, où il serait donc inhumé avec les autres Bourbons.

Cependant, la petite commune slovène où il repose, Nova Gorica, n'est pas d'accord. Tourisme oblige !

La raison alléguée ne manque pas d'élégance : les autorités locales refusent de déroger aux dernières volontés du principal intéressé, qui voulait être enterré au monastère franciscain de Konstanjevica.

Qui va gagner ? Le suspens est intenable.