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 Jean-Paul-Égide Martini

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Chakton

Chakton


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Date d'inscription : 22/10/2017

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MessageSujet: Jean-Paul-Égide Martini   Jean-Paul-Égide Martini Icon_minitimeDim 2 Sep - 10:31

Je découvre avec stupéfaction qu'on a encore rien sur ce musicien. tongue

Qu'à cela ne tienne !

De son vrai nom Johann Paul Ägidius Martin ou Johann Paul Ägidius Schwarzendorf, Jean-Paul-Égide Martini né le 31 août 1741 à Freystadt dans le Haut-Palatinat.

Son père était un maître d'école et organiste du nom d'Andreas Martin. Sa mère Barbara mourut alors qu'il n'avait que six ans. Il fit ses études au séminaire des jésuites de Neuburg an der Donau, où il exerça comme organiste dès l'âge de seize ans. Puis il alla étudier la philosophie à Fribourg-en-Brisgau, mais abandonna bientôt ces études pour se consacrer à la musique qui l'intéressait beaucoup plus.

En 1760, il alla s'installer à Nancy, capitale de la Lorraine, où il se fit appeler Martini il Tedesco. Il y épousa en 1764 Marguerite Camelot, issue d'une famille d'organistes. Sa carrière prit un tour décisif après qu'il se fut installé à Paris, où il composa surtout des opéras et des marches militaires. Cette même année, il fut initié franc-maçon à la loge parisienne Les Amis réunis1. De 1768 à 1772, Jean-Paul-Égide Martini est inscrit comme « sous-lieutenant surnuméraire sans appointements » au régiment des hussards de Chamborant.

En 1788, il fut nommé surintendant de la Musique du roi et responsable de la musique religieuse. Il dirigeait en même temps les plus grandes scènes parisiennes. Il perdit ses fonctions à la Révolution et alla se réfugier à Lyon. En 1796, il retrouva un poste au Conservatoire de musique, mais les opéras composés à cette époque connurent peu de succès et il fut à nouveau démis en 1802. Il se consacra alors à la musique religieuse.

Jean-Paul-Égide Martini Jean_p10
Jean Paul Égide Martini, 1813
Bibliothèque nationale de France


À la Restauration, alors qu'il était déjà âgé de plus de 70 ans, nouveau retournement de situation avec les Bourbons, Louis XVIII le réintégra comme surintendant de la Musique du roi. C'est dans cette fonction qu'il composa un Requiem à la mémoire de Louis XVI, qui fut joué à Saint-Denis trois semaines avant son propre décès le 14 février 1816 à Paris. Martini fut inhumé au cimetière du Père-Lachaise, sous un tombeau somptueux. Sa sépulture a depuis été relevée.

Revenons sur ce Requiem.

Ancien intendant de la Musique du Roi sous Louis XVI, la Révolution lui fit perdre son poste. En 1814, la Restauration est pour lui l’occasion de retrouver sa situation, accompagnant sa candidature d’une Messe des morts dédiée aux mânes des compositeurs les plus célèbres. Aucun nom n’étant précisé, la dédicace est habile. Sa candidature retenue, l’œuvre est créée en la Basilique de Saint-Denis le 21 janvier 1815, à l’occasion de la translation des dépouilles de Louis XVI et de Marie-Antoinette. Le premier anniversaire de la mort du roi fait entendre de nouveau cette Messe de Requiem agrémentée de trois motets avec solistes.

On s'en écoute un morceau ? tongue



Epidermique, n'est-ce pas ?

https://www.youtube.com/watch?v=06FaIWdYjw8&index=1&list=PLoCIqxtssTQR5nEb29EVm5aNMJo3LUCui
https://www.olyrix.com/
https://fr.wikipedia.org/wiki/Wikip%C3%A9dia:Accueil_principal



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betagen

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Date d'inscription : 26/07/2016

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MessageSujet: Re: Jean-Paul-Égide Martini   Jean-Paul-Égide Martini Icon_minitimeLun 1 Juil - 21:29

Messe de Martini à la chapelle royale de Versailles. Une splendeur Jean-Paul-Égide Martini 405462
https://www.webtheatre.fr/Messes-a-Versailles

  • Dans la chapelle royale du château de Versailles, Hervé Niquet révèle une messe de Martini et magnifie la Messe solennelle de Berlioz.


Né en Bavière, Martini (pseudonyme de Johann Paul Ägidius Schwarzendorf, 1741-1816) fait partie de ces musiciens attirés par la France, à l’instar de Cherubini, Spontini, Reicha, comme l’avaient été Lully et Gluck, comme le seront plus tard Rossini et Meyerbeer, sans compter Chopin, Liszt et quelques autres. Protégé par la reine Marie-Antoinette, il compose en 1784 Plaisir d’amour sur des paroles de Florian (auteur par ailleurs de la pastorale Estelle et Némorin, qui inspira à Berlioz son premier opéra, aujourd’hui perdu) mais doit fuir Paris sous la Terreur. Il devient en 1796 inspecteur du Conservatoire nouvellement fondé, traverse les turbulences politiques qui suivent et finit surintendant de la musique du roi Louis XVIII. Sa Messe des morts à grand orchestre dédiée aux mânes des compositeurs les plus célèbres fut sans doute composée en 1811 mais créée seulement quatre ans plus tard, à l’occasion de la translation des dépouilles de Louis XVI et de Marie-Antoinette dans la basilique de Saint-Denis.[/list]

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