Le Boudoir de Marie-Antoinette

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 Sur les traces de La Pérouse

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MessageSujet: Re: Sur les traces de La Pérouse   Sur les traces de La Pérouse - Page 2 Icon_minitimeLun 8 Juin - 11:29

Médaille retrouvée sur les lieux de la disparition:


Sur les traces de La Pérouse - Page 2 Zzzz12
https://www.facebook.com/798151406907059/photos/a.799660993422767.1073741828.798151406907059/839849726070560/?type=1


Devait-elle servir de monnaie d'échange?

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madame antoine

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MessageSujet: Re: Sur les traces de La Pérouse   Sur les traces de La Pérouse - Page 2 Icon_minitimeMer 5 Oct - 6:30

Bous signalerons ces deux publications concernant Mr de Lapérouse.

Sur les traces de La Pérouse - Page 2 97823110
Été 1785, rade de Brest. Deux majestueuses frégates lèvent l’ancre et partent à l’assaut du monde. À leur bord, le comte de Lapérouse et ses hommes, résolus à faire rayonner les couleurs du roi sur les mers. L’un des plus longs mystères de l’histoire de France commence…

Pour assouvir leurs rêves de gloire et d’aventure, ces intrépides vont devoir défier les brisants et les tempêtes, affronter l’hostilité des populations indigènes et surmonter leurs peurs. Mais le jeu en vaut la chandelle : de l’île de Pâques à la Californie, en passant par le Kamtchatka et l’Australie, les contrées inexplorées se succèdent, et les découvertes extraordinaires se multiplient. Jusqu’à ce jour funeste de 1788, où les deux bateaux disparaissent corps et biens.

Naufrage ? Épidémie ? Attaque de pirates, voire mutinerie ? Des générations se sont passionnées pour retrouver la trace de Lapérouse et découvrir la vérité. L’enquête de Gérard Piouffre démêle l’écheveau, en apparence inextricable, de cette énigme devenue légende et lève enfin le voile sur l’un des secrets les mieux gardés du Pacifique.

http://www.la-librairie-vuibert.com/livre/9782311101362-laperouse
http://www.gregoiredetours.fr/epoque-moderne/lumieres/gerard-piouffre-laperouse-le-voyage-sans-retour/

Sur les traces de La Pérouse - Page 2 97820710
La vie de Lapérouse (1741-1788?). Entré dans la marine à quinze ans, il consacra sa vie à la navigation. Entamée sur les côtes françaises, son épopée s'achève une trentaine d'années plus tard au large des îles Salomon. Il aura notamment participé à la guerre d'indépendance des Etats-Unis. Le récit s'appuie sur son journal de bord, ses lettres, notes, mémoires et sur les dernières recherches. ©Electre 2016
http://www.laprocure.com/laperouse-anne-pons/9782070356805.html

Il est à noter également qu'une page de l'Encyclopédie En Ligne est consacrée aux membres de l'Expédition.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_membres_de_l%27exp%C3%A9dition_de_La_P%C3%A9rouse

Bien à vous

madame antoine

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globule
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MessageSujet: Re: Sur les traces de La Pérouse   Sur les traces de La Pérouse - Page 2 Icon_minitimeDim 4 Fév - 17:56

Le Puy du Fou dévoile son nouveau spectacle sur l’aventure de La Pérouse.
Et ça en jette ! Sur les traces de La Pérouse - Page 2 914132

Sur les traces de La Pérouse - Page 2 En-ima10

Sur les traces de La Pérouse - Page 2 En-ima11

La nouvelle création du Puy du Fou pour la saison 2018 propose de partir en exploration à travers les océans du monde. Le Mystère de La Pérouse promet son lot de sensations et d’émotion.

Le parc vendéen a dévoilé sa nouvelle création, ouverte pour la saison 2018. Une attraction en immersion à bord des deux vaisseaux de l’aventurier La Pérouse. Les premières images sont déjà disponibles.

Panique sur le pont. Dans les eaux de Vanikoro, dans le Pacifique sud, deux vaisseaux sont pris dans la tempête et sombrent après deux ans et demi d’expédition. Nous sommes en 1788, et l’aventure de Jean-François de La Pérouse touche à sa fin.


À bord de « La Boussole » et de « l’Astrolabe », lui et son second, Augustin de Monti, ont été envoyés aux confins du monde par le roi Louis XVI, pour explorer les océans et réaliser des recherches scientifiques sur la faune et la flore de territoires inconnus.

Sur les traces de La Pérouse - Page 2 En-ima12

Des températures glaciales de l’Alaska, au climat subtropical de l’île de Pâques : avec Le Mystère de La Pérouse, le Puy du Fou fait embarquer ses visiteurs dans le monde de la grande navigation : « C’est un nouvel univers qui fait son entrée dans le Puy du Fou », commente Nicolas de Villiers, président du parc.

Traversée high-tech
Comment immerger les visiteurs dans les tempêtes et les remous des mers les plus dangereuses du monde ? Le parc surfe sur la vague de la technologie : pour ce nouveau spectacle, il a fallu débourser près de dix millions d’euros. Le but : recréer aussi fidèlement que possible cette épopée en haute mer.

Sur les traces de La Pérouse - Page 2 En-ima13

Dans son exploration, le visiteur déambule de scène en scène : « Nous avons imaginé un système qui nous permet de progresser au cœur de la visite de ce vaisseau, avec les paysages extérieurs, souligne Nicolas de Villiers. Le parcours s’étend dans un environnement de 2654m², pour environ vingt minutes de traversée. »

Le périple n’est pas sans embûche : le matelot sent le bateau tanguer, jusqu’à la tempête finale qui fera chavirer le vaisseau. À ses côtés neuf acteurs accompagnent le visiteur sur les flots : « Les visiteurs traversent la cabine de commandement que des torrents d’écume remplissent à vue d’œil, averti le président du parc. Il faudra avoir le cœur et l’estomac bien accrochés. »

Sur les traces de La Pérouse - Page 2 En-ima14

Le site intègre de nouvelles technologies : système de projection de vidéos en trois dimensions, et entre autres, une nouvelle machinerie pour vivre le roulis du bateau en sécurité. « Nous avons travaillé avec les industries de l’automobile et de l’aéronautique », précise Nicolas de Villiers. Peut-être ne manquera-t-il que les cirés, pour les plus courageux qui voudront tenir la barre.

Ronan SERRADEIL
https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/les-herbiers-85500/en-images-puy-du-fou-immersion-en-eaux-profondes-pour-2018-5538489

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Hercule Poirot

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MessageSujet: Re: Sur les traces de La Pérouse   Sur les traces de La Pérouse - Page 2 Icon_minitimeDim 4 Fév - 17:59

Eh bien, ça a l'air fichtrement bien fait ! Ca donne envie d'y aller en famille.

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Mais c'est tout le contraire d'un jeu.
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Charlotte

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MessageSujet: Re: Sur les traces de La Pérouse   Sur les traces de La Pérouse - Page 2 Icon_minitimeDim 4 Mar - 8:50

Sur le comte de La Pérouse - Very Happy

Jean-François de Galaup, comte de La Pérouse, s’illustre en tant qu’officier de marine durant le conflit contre l’Angleterre et la guerre d’Indépendance américaine. Il devient célèbre lors d’une expédition qu’il conduit, sur ordre du roi, autour du monde. Le voyage répond à des objectifs politiques, commerciaux et scientifiques, mais l’explorateur disparaît en mer en 1788.

Sur les traces de La Pérouse - Page 2 220px-10

En 1785, Louis XVI, sous l’impulsion de son ministre de la Marine, le maréchal de Castries, charge La Pérouse d’un voyage de découverte autour du monde. Ce dernier a été remarqué par le roi pour son courage et sa valeur maritime lors de la guerre d’Indépendance américaine. L’expédition s’avère nécessaire pour restaurer la puissance de la France : il faut rénover la marine française, rechercher de nouveaux territoires commerciaux, et compléter les résultats de Cook dans les domaines géographique, hydrographique, physique, astronomique, minéralogique, botanique et météorologique. Le roi s’intéresse, en effet, de près à l’exploration du monde, aux sciences nautiques et géographiques.

L’expédition apparaît avant tout comme une extraordinaire aventure humaine. Deux frégates, La Boussole et L’Astrolabe, sont affrétées, réunissant chacune 110 officiers, savants et marins, sous les ordres des commandants La Pérouse et Fleuriot de Langle. La mission, qui répond à un objectif scientifique, est dotée des meilleurs instruments de mesure et d’observation de l’époque ; une bibliothèque fournie est présente à bord.

Le voyage étant prévu pour trois ans, l’avitaillement s’avère une opération minutieuse. 350 tonneaux de vivres sont chargés sur chaque bateau, ainsi que 1 000 tonnes de matériel et des objets destinés à être échangés lors des escales. De 1785 à 1788, les frégates parcourent tous les océans du globe, avant de faire toutes deux naufrage.


  • Le retour en France de l’expédition est prévu à l’été 1789, mais la Cour reste sans nouvelles après l’escale de La Pérouse en Australie, datée de mars 1788. Le mystère et l’inquiétude causés par cette disparition poussent le roi à dépêcher une expédition de secours, en vain.


Il faudra attendre 1826 pour retrouver la trace des épaves et découvrir le lieu du naufrage à Vanikoro, aujourd’hui dans les îles Salomon, au milieu du Pacifique sud.
http://www.chateauversailles.fr/decouvrir/histoire/comte-perouse

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MessageSujet: Re: Sur les traces de La Pérouse   Sur les traces de La Pérouse - Page 2 Icon_minitimeLun 10 Sep - 7:39

Hercule Poirot a écrit:
Eh bien, ça a l'air fichtrement bien fait ! Ca donne envie d'y aller en famille.

Du vécu :

Après avoir assisté, pour la cinquième fois, à la Cinéscénie et vibré aux spectacles du Grand Parc, j’ai baptisé ce parc d’Histoires Le Puy du Ouf, tant les superlatifs sont inépuisables pour décrire ce que Philippe de Villiers et ses 4.000 Puyfolais nous offrent.

À la sortie de la Cinéscénie, j’ai surpris la réflexion d’un ado à ses parents : « C’est le plus beau spectacle du monde. » C’est bien un privilège que de pouvoir s’émerveiller devant un tel spectacle. Tout y est, le texte brillant et émouvant de Philippe de Villiers, la musique, l’extrême qualité du son, les milliers de costumes de toutes les époques, les galops de cinquante chevaliers sur la plus grande scène du monde, l’émotion extrême lorsque la petite fille au tambour s’écroule sous le feu des colonnes infernales. Il y a aussi l’embrasement du château, des villages, des moulins à vent, les paysans qui tombent sous les balles des hommes de Turreau. Il y a aussi (plus réjouissant) l’arrivée de François Ier et le grand bal populaire, mais aussi les poilus de 14, et le peuple en exode imagé par 300 figurants, tous bénévoles comme les 3.000 acteurs.

Puis un final qui n’en finit, heureusement, pas. Avec ces gracieux jets d’eau qui, au milieu de feux d’artifice, font danser le lac du Puy du Fou. Et d’autres feux d’artifice qui illuminent l’incroyable scène qui s’étale sur 800 mètres devant les tribunes. Et cette vingtaine de drones Néopters qui font flotter autant de drapeaux tricolores alors que s’écrit, en laser vert, le mot LIBERTÉ. En fait, comme me le disait mon voisin venu de Lille : « Je reviens l’an prochain, c’est inouï, je n’arrête pas d’avoir des frissons. »

Des frissons, vous en aurez toute la journée dans le Grand Parc pendant les représentations qui, de la course de quadriges dans l’immense Colisée de 6.000 places à l’attaque des Vikings, vous emmènera dans un fabuleux Bal des Oiseaux interprété par 300 oiseaux, dont le plus grand fait 3,50 m d’envergure. J’ai personnellement retenu Le Grand Panache, à qui un jury américain a décerné le prix du meilleur spectacle du monde, qui raconte la vie d’Athanase Charette. Et puis cette traversée d’une tranchée qui vous permettra d’imaginer ce que fut la vie infernale des poilus de Verdun. Larmes garanties à la sortie. Et quel talent technologique ! Là encore, cette « attraction » (terme réfuté par Philippe de Villiers) a été récompensée internationalement. Et puis le dernier-né du Puy du Ouf : le Mystère de la Pérouse, dont Louis XVI sur l’échafaud eut la délicatesse de demander des nouvelles de l’expédition partie à la conquête du monde neuf ans auparavant.

Les ingénieurs du Grand Parc vous font revivre, à l’intérieur de l’Astrolabe, ce voyage périlleux et scientifique. À l’arrivée du cap Horn, le navire tangue, et vous aussi ; vous voyez, depuis la dunette, les flots déchaînés et vos jambes vacillent. Plus au nord, vous apercevez un iceberg et vous avez froid. Puis c’est le naufrage. L’eau envahit l’Astrolabe de tous côtés, en une cascade qui vous fait vivre la catastrophe comme si vous y étiez. Mais vous y êtes, comme vous avez été l’un de ces poilus dans la tranchée de Verdun, car tout paraît vrai, avec une foultitude de détails, des plantes vertes emmenées à bord au varan récupéré sur une île. Même les assiettes du bord ont été reconstituées d’après un exemplaire retrouvé sur l’une des deux épaves au large de l’île de Vanikoro, dans les îles Salomon.

Vous vous demandez pourquoi je vous parle du Puy du Fou alors que la Cinéscénie achève ses représentations pour cette saison ? Eh bien, sachez qu’il faut réserver dès maintenant pour l’an prochain ! Mais vous avez encore le temps de parcourir le Grand Parc puisque, cette année, il a prolongé son ouverture jusqu’à la Toussaint. Un Grand Parc devenu, depuis 2012, « le plus beau parc thématique du monde ». Un rêve d’enfant. Celui de Villiers, et le nôtre, tous âges confondus.
http://www.bvoltaire.fr/

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MessageSujet: Re: Sur les traces de La Pérouse   Sur les traces de La Pérouse - Page 2 Icon_minitimeVen 19 Avr - 8:16

Hercule Poirot a écrit:
Eh bien, ça a l'air fichtrement bien fait ! Ca donne envie d'y aller en famille.

C'est vrai.

"C'est les vacances. Le Puy du Fou rouvre, et on en prend plein les yeux ! Un parc à spectacles, un concept unique qui s’exporte dans le monde entier : en Grande-Bretagne, aux Pays-Bas, en Espagne et même en Chine, évidemment, autour de la propre histoire de chacun. On a testé pour vous le parc d’origine, celui de Vendée, qui passe en revue notre histoire de France."

Sur les traces de La Pérouse - Page 2 17440610

Bref, 19 spectacles à voir et les petits qui courent de l'un à l'autre. Le clou, c'est bien sûr celui sur La Pérouse. Frissons garantis. Sur les traces de La Pérouse - Page 2 914132

Sur les traces de La Pérouse - Page 2 17490910
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MessageSujet: Re: Sur les traces de La Pérouse   Sur les traces de La Pérouse - Page 2 Icon_minitimeJeu 12 Sep - 19:03

Bon bah en fait sur Le Puy Du Fou dont on a parlé plus haut, y a pas que des louanges. Sur les traces de La Pérouse - Page 2 244157


  • Le Puy du Fou : une réécriture du roman national

    (10/09/2019 - Par Yann Lagarde)

    Après la Vendée, l'Espagne : le Puy du Fou s'exporte à Tolède. Mais derrière l'argument du divertissement, le parc imaginé par Philippe de Villiers s'inscrit dans une forme de roman national. Pourtant il s'en écarte aussi quelque peu sur l'épisode de la Révolution française.



    Le Puy du Fou, c’est une grande épopée qui dure depuis 40 ans. En 1978, le vicomte Philippe de Villiers imagine un spectacle vivant sur l’histoire de la Vendée. Le parc se développe au fil des ans et présente aujourd’hui une fresque complète de l’histoire de France, des Romains à Clovis, jusqu’aux Poilus de la Première Guerre mondiale.

    Le lieu se présente comme un parc de divertissement, pourtant il présente un point de vue orienté sur notre passé. Les spectacles y montrent la monarchie comme une période heureuse et colorée où les paysans travaillent de bon cœur, sous le regard bienveillant de la noblesse.

    • Aurore Chéry, historienne : “Avec le Puy du fou, on est vraiment dans une vision totalement idéalisée de la monarchie, qui serait “un âge d’or”.


    Cette lecture nostalgique de l’histoire de France s’inscrit dans une forme de “roman national”, une histoire linéaire, marquée par les exploits, les batailles et les conquêtes.

    • Aurore Chéry : “(Les tensions sociales), c’est quelque chose qui est totalement évacué de l’histoire du Puy du Fou, qui essaie plutôt de mettre en valeur les puissants, voire de susciter de la compassion à leur sujet. Ce sont eux qui prennent les bonnes décisions, eux seuls qui font l'histoire finalement. En mettant en scène cette continuité depuis l’Empire romain jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, le spectacle cherche à montrer que les puissants ont depuis toujours été du côté du peuple et voulu son bien. Et ainsi justifie que perdure aujourd’hui ce système.”


    Roman républicain versus roman monarchiste

    L’idée du roman national émerge au XIXe siècle, sous la IIIe République. Les instituteurs, les “Hussards noirs de la République” sont chargés d’enseigner une mythologie commune à une époque où les particularismes et les langues régionales sont encore très présents.

    Il s’agit aussi de réconcilier deux France : les nostalgiques de la monarchie chrétienne et les républicains laïcs

    • Aurore Chéry : “L’enjeu de l’histoire, c’est toujours de légitimer le pouvoir. Le roman national est une manière de dire que la France a toujours existé, elle était là en substance et qu’elle a été construite essentiellement par des grands hommes. Peu à peu, on y a ajouté des femmes mais globalement, il n’y a que Jeanne d’Arc. Ces "élus", succédant aux rois de France, ont comme eux construit la France. Ce discours ne laisse aucune place à une histoire alternative qui prendrait en compte l’histoire du peuple ou celle de minorités.”


    Cette histoire glorieuse est racontée dans les manuels d’Ernest Lavisse, édités en millions d’exemplaires entre 1884 et les années 1950. L’enseignement y est patriotique et le ton, paternaliste.

    • “Tu dois aimer la France, parce que la Nature l’a faite belle et parce que l’Histoire l’a faite grande.” (extrait de la préface des manuels Lavisse)


    Mais si la IIIe République construit un récit universaliste et inclusif, les spectacles du Puy du Fou racontent au contraire une fable identitaire. Philippe de Villiers pioche beaucoup dans le roman national du XIXe siècle. Il en retient tout ce qui touche au prestige d’une France éternelle. Mais il s’en écarte aussi, avec sa lecture de 1789, révisionniste, selon certains historiens, comme Michel Vovelle.

    • Alors 1793, c’est quoi pour nous ? En négatif, c’est la Terreur. C’est la matrice du totalitarisme qui fonctionne ici pour la première fois. Et en positif, c’est le geste héroïque des Vendéens qui se battent par-dessus des raisons matérielles qui n’existent pas, pour leur foi, pour leur liberté de confiance, pour un principe, pour la liberté. Philippe de Villiers, 1993


    Le parc présente systématiquement la Révolution et ses acquis comme un événement funeste pour la France. Les contre-révolutionnaires vendéens y sont montrés en martyrs de la Terreur.

    • Aurore Chéry : “C'est un peu un contre-roman national, qui consiste en une histoire extrêmement noire de la Révolution, qui n’aurait apporté que des violences. Le Puy du Fou s’inscrit dans cette continuité-là.”



Lien si jamais y a un twist avec la vidéo. Sur les traces de La Pérouse - Page 2 244157
https://www.franceculture.fr/histoire/le-puy-du-fou-une-reecriture-du-roman-national

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Bianfu

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MessageSujet: Re: Sur les traces de La Pérouse   Sur les traces de La Pérouse - Page 2 Icon_minitimeDim 21 Juin - 11:57

Une bédé sur La Pérouse

Sur les traces de La Pérouse - Page 2 Cvt_la10

En 1772, l'enseigne de vaisseau Jean-François Galaup de La Pérouse rencontre la fille d'un fonctionnaire colonial de l'île de France, Éléonore Broudou. Leur histoire d'amour à rebondissements l'entraîne vers son destin. Véritable gentilhomme des mers, La Pérouse pacifie les Indes et se concilie même ses ennemis anglais dans la guerre d'Amérique. Choisi par Louis XVI pour rivaliser avec James Cook dans une grande expédition autour du monde, il confirme son humanité face aux Indiens du Pacifique, mais il n'en remet pas moins en cause le mythe du bon sauvage, en se confrontant à une réalité souvent hostile. Son interprète, Jean-Baptiste de Lesseps, et le capitaine irlandais Peter Dillon tentent de percer le mystère de sa disparition à Vanikoro en 1788 lors d'une rencontre à Paris quarante ans plus tard...

« Mon histoire est un roman que je vous supplie d'avoir la bonté de lire. »
La Pérouse
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MessageSujet: Re: Sur les traces de La Pérouse   Sur les traces de La Pérouse - Page 2 Icon_minitimeSam 1 Aoû - 22:37

Bon plan pour ces vacances si bizarres, partir sur les pas de Lapérouse en visitant son musée à Albi. Plus de 600 pièces en exposition, uniformes, armes et instruments de navigations (dont certains vraiment des épaves).

Très sympa pour les enfants

Sur les traces de La Pérouse - Page 2 Image10

  • 41 Rue Porta, 81000 Albi.
  • Ouvert de 9h à 12h30 et de 14h à 18h30 tous les jours.
  • Plein tarif : 4 euros.
  • Tarif réduit : 2,50 euros.
  • Gratuit pour les moins de 18 ans.


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Pour moi, se spécialiser, c'est rétrécir d'autant son univers.
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madame antoine

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MessageSujet: Re: Sur les traces de La Pérouse   Sur les traces de La Pérouse - Page 2 Icon_minitimeJeu 2 Sep - 13:34

Bien chers Amis du Boudoir de Marie-Antoinette,

Voici un complément d'information sur cette expédition.


Le tragique destin de l’expédition La Pérouse au cœur du Pacifique Sud


C’est avec d’ambitieuses missions que s’élance l’expédition commandée par La Pérouse, à la demande de Louis XVI, en août 1785 : cartographier l’océan Pacifique et découvrir de nouvelles terres. Le voyage des deux navires – L’Astrolabe et La Boussole – devait être la plus grande exploration scientifique du XVIIIe siècle… Mais c’est son destin tragique et le mystère de sa disparition, au cœur du Pacifique Sud, qui la fait entrer dans l’histoire.

Sur les traces de La Pérouse - Page 2 C5c0c110

« A-t-on des nouvelles de monsieur de La Pérouse ? » C’est l’une des phrases qu’aurait prononcée Louis XVI, juste avant que le monarque déchu ne monte sur l’échafaud, le 21 janvier 1793. Pour expliquer cette question – étonnante à quelques minutes de se faire guillotiner – il faut rappeler que l’ancien roi de France est un passionné de géographie, et qu’il a lui-même commandité cette expédition maritime, avec pour mission de cartographier l’océan Pacifique, de découvrir de nouvelles terres inconnues et d’établir de futurs comptoirs commerciaux.

« Le Grand Océan (ancien nom de l’océan Pacifique) est clairement la nouvelle frontière maritime du siècle des Lumières. En Europe, marins, savants, dessinateurs, philosophes, souverains se passionnent pour son exploration, et leurs journaux, comptes rendus, dessins et gravures rencontrent un grand succès auprès du public, écrit l’historien Pierre-Yves Beaurepaire sur le site internet "L’histoire par l’image" du ministère de la Culture. Depuis l’expédition du Français Bougainville, qui a popularisé le mythe de la Nouvelle-Cythère (Tahiti) avec le concours de Diderot, et les trois voyages du Britannique James Cook, qui ont enthousiasmé Louis XVI, les rivalités nationales, notamment françaises et britanniques, sont incontestables, mais elles sont transcendées par la volonté de découvrir de nouveaux horizons et de favoriser les progrès de la connaissance… »


Sur les traces de La Pérouse - Page 2 96f24210
La mission de l’expédition La Pérouse se veut avant tout scientifique. À la fin du siècle des Lumières, l’idée est de poursuivre l’œuvre entreprise par l’explorateur James Cook et d’enrichir la connaissance universelle du monde. (Illustration : Duché de Vancy)

  • Une expédition de près de quatre ans


Le 26 juin 1785, Jean-François Galaup de La Pérouse est convoqué par Louis XVI. Le roi de France confie à cet officier de marine expérimenté, qui s’est illustré notamment pendant la guerre d’Indépendance américaine, le commandement de cette expédition qu’il a lui-même préparée.

L’Académie des sciences et la Société de médecine ont été sollicitées pour élaborer le programme scientifique après que le roi et ses ministres en eurent déterminé les orientations. La fine fleur des savants français est embarquée sur les frégates. Dix-neuf astronomes, ingénieurs, chirurgiens, botanistes, naturalistes, physiciens et dessinateurs accompagnent les 200 hommes d’équipage, répartis sur les deux frégates, La Boussole et L’Astrolabe, qui larguent les amarres le 1er août 1785 de la rade de Brest pour un périple de quatre ans et 150 000 km.


Sur les traces de La Pérouse - Page 2 6bcef810
La Boussole et l’Astrolabe et leurs 220 marins et scientifiques étaient partis pour quatre ans de voyage à travers les mers du globe, pour un périple de 150 000 km.


Sur les traces de La Pérouse - Page 2 0d73d310
C’est le roi Louis XVI, passionné de géographie, qui confie la mission d’exploration scientifique autour du monde à Jean-François Galaup de La Pérouse. (Illustration : Nicolas-André Monsiau)


Dans le mémoire remis par le roi, on trouve une liste des missions confiées à La Pérouse et ses hommes. Il s’agit de réaliser de formidables inventaires astronomiques, ethnologiques, botaniques, archéologiques, géographiques et nautiques. Les relevés doivent être systématiques, même lorsque de précédents explorateurs les ont déjà réalisés. Les domaines de connaissance impliqués sont pléthoriques, et les instruments à la pointe du progrès…

À bord, on trouve également, dans les soutes, des lingots de fer, des bijoux en verre et autres présents à offrir ou échanger aux peuples autochtones croisés lors du voyage, notamment contre des vivres. La préparation de l’expédition a été minutieuse, en témoignent les sacs de pommes de terre, les poulets, moutons et autres bœufs embarqués vivants pour nourrir l’équipage.

La Pérouse est un marin aguerri, qui prend soin de ses hommes. Et il craint par-dessus tout le scorbut, « la peste des mers », qui touche les équipages après de longs séjours en mer, par manque d’aliments frais. C’est pourquoi il a prévu de ne pas dépasser – si c’est possible – 70 jours en mer entre chaque escale. Il demande également à ses marins une hygiène irréprochable, notamment dans les cabines, afin de limiter les risques de contamination.


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Jean-François Galaup de La Pérouse était un marin aguerri, qui s’était distingué notamment lors de la guerre d’Indépendance américaine. (Illustration : Geneviève Brossard de Beaulieu)

  • Un tour du monde et de multiples escales


Après des haltes à Madère, Tenerife puis Sainte-Catherine, une île située au large du Brésil, afin de se ravitailler en eau, vin et nourriture fraîche, les deux navires continuent leur traversée de l’Atlantique du nord au sud et passent le cap Horn sans difficulté, avant de remonter les côtes du Chili et de faire escale dans la baie de Concepción en février 1786.

Après plus d’un mois à terre, l’expédition La Pérouse reprend sa route le 15 mars 1786 pour l’île de Pâques, avant de mettre cap au nord-ouest, direction les îles d’Hawaï, puis l’Alaska. À chaque fois, La Pérouse et son équipe dressent de longues descriptions des autochtones qu’ils rencontrent, recueillant des informations précieuses sur leurs mœurs, leur artisanat et leur architecture. Chaque escale est aussi l’occasion pour les naturalistes d’explorer la faune et la flore.


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À chaque escale, La Pérouse et son équipe dressent de longues descriptions des autochtones qu’ils rencontrent, recueillant des informations précieuses sur leurs mœurs, leur artisanat et leur architecture. (Illustration : Duboy-Laverne)


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L’expédition d’exploration La Pérouse a aussi pour mission de cartographier les îles et les côtes de l’océan Pacifique, alors très mal connues. (Illustration : David Rumsey Map Collection)


Un premier drame

Au moment de quitter les côtes canadiennes et la baie de Lituya, que La Pérouse a baptisée « Port des Français », le commandant envoie trois chaloupes afin de cartographier avec précision l’endroit, en réalisant notamment des sondages au fond de la baie. L’une des embarcations est surprise par le courant et chavire. La deuxième tente de venir en aide aux hommes tombés à l’eau, mais subit le même sort. En moins de quinze minutes, six officiers et quinze hommes d’équipage périssent noyés.

Après ce drame, La Pérouse renonce à reconnaître en détail la côte américaine et, après un passage par le port californien de Monterey, l’expédition repart pour une longue traversée du Pacifique, d’est en ouest, qui durera plus de trois mois : direction les rivages asiatiques.


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Premier drame de l’expédition : la perte d’hommes d’équipage dans le naufrage de deux chaloupes en Alaska. (Illustration : Ozanne)

  • À la découverte de l’Asie


Le 3 janvier 1787, La Boussole et L’Astrolabe arrivent à Macao, sur la côte sud de la Chine. C’est là que le naturaliste Jean-Nicolas Dufresne quitte l’expédition. Il a pour mission de rentrer en Europe afin de ramener la première partie du journal des mémoires de l’expédition, ainsi que des peaux de loutres achetées en Amérique et destinées à la reine Marie-Antoinette. La traversée n’a pas été de tout repos pour l’équipage et pour les deux navires, qui ont besoin de quelques réparations. La Pérouse décide donc de faire relâche à Manille, où les hommes restent à terre 42 jours.

Mer des Philippines, de Chine et du Japon… L’expédition poursuit sa route du sud vers le nord en cartographiant les côtes asiatiques. C’est ainsi que les deux navires débouchent sur la presqu’île russe du Kamtchatka, où les autorités locales reçoivent l’équipage avec beaucoup d’égards. L’escale se prolonge, histoire que les hommes reprennent des forces.

Après Dufresne, c’est au tour du jeune interprète, Barthélemy de Lesseps, d’abandonner l’aventure. La Pérouse lui a confié une série de lettres et de dépêches écrites par ses soins, ainsi que les documents produits jusque-là par les scientifiques de l’expédition.


  • Une rencontre malheureuse avec des autochtones


Nouveau changement de cap : La Pérouse et ses hommes traversent encore le Pacifique du nord au sud, en direction cette fois-ci de l’île-continent qu’on appelle alors Nouvelle-Hollande, c’est-à-dire l’Australie. En effet, le roi Louis XVI et son ministre de la Marine, le comte de Fleurieu, ont demandé à leur commandant, avant son départ, d’aller jeter un œil à ce que fabriquaient les Anglais là-bas… Après le passage de James Cook, cinquante ans auparavant, la Couronne britannique caresse en effet l’espoir d’établir là une nouvelle colonie. Avant d’arriver en vue de cette Terra Australis, l’expédition, après deux mois en mer, fait une nouvelle pause dans les îles Samoa, début décembre 1787.

C’est là que survient le deuxième drame de l’expédition. Peu après leur arrivée, des insulaires viennent en pirogues jusqu’aux frégates françaises pour proposer des marchandises à troquer. Après cet accueil chaleureux, le vicomte Paul Fleuriot de Langle, capitaine de L’Astrolabe, part en repérage afin de trouver de l’eau potable.

Éprouvés par la chaleur et les nombreux jours en mer, les marins, comme les officiers et les scientifiques, sont nombreux à se porter volontaires. D’autant que, le matin, les femmes polynésiennes se sont montrées très sensuelles et entreprenantes… Même les commandants se joignent à la corvée d’eau ! La première se déroule sans accroc, même si quelques tensions apparaissent entre certains autochtones et des marins français.

De Langle souhaite malgré tout retourner sur l’île le lendemain, afin de finir le ravitaillement. Mais dès leur arrivée sur la plage, les marins sont accueillis par une foule en colère et des jets de pierres. Le commandant de L’Astrolabe est le premier à être touché, il est massacré à coups de massue. Onze autres hommes sont tués.

Sous le coup de la colère, La Pérouse hésite à faire usage des canons en représailles. Mais il s’y refuse finalement, obéissant ainsi à la volonté du roi de France, pour qui il fallait faire preuve « de douceur et d’humanité envers les peuples rencontrés […] et ne faire usage de la supériorité de ses armes sur celles des peuples sauvages […] qu’avec la plus grande modération »… Résigné et amer face à ce mythe du bon sauvage défendu par les penseurs des Lumières, il écrit sur son journal de bord : « Les philosophes font leurs livres au coin du feu ; je voyage depuis trente ans et je suis témoin de l’injustice et de la fourberie de ces peuples. »


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Avant la disparition des deux navires au milieu de l’année 1788, l’expédition a subi une attaque d’autochtones dans les Samoa. (Illustration : Ozanne)

  • Une disparition inquiétante


L’expédition repart malgré tout vers l’Australie, où les Français arrivent le 26 janvier 1788 au moment même où la First Fleet de l’amiral Philip débarque les premiers colons anglais sur le continent australien. Les relations sont courtoises entre les Britanniques et les Français, ces derniers bivouaquant pendant près de six semaines avant de poursuivre leur périple. Avant de partir, le 10 mars 1788, La Pérouse confie à l’officier anglais ses dernières missives, que ce dernier promet de remettre à l’ambassade tricolore à Londres. Dans ces lettres, le capitaine français évoque la fin de son voyage, via la Nouvelle-Calédonie, et prévoit une arrivée au large de son pays natal au cours de l’été 1789 si tout va bien.

À partir de ce moment, on perd la trace de La Boussole et de L’Astrolabe. Sans nouvelles de La Pérouse et de ses hommes à la date indiquée, on commence à s’inquiéter à Paris. Les mois passent, et malgré les soubresauts de la Révolution, le sort de l’expédition scientifique ne laisse pas indifférent la nouvelle Assemblée nationale qui vote, le 9 février 1791, un décret attribuant 4 000 francs or à tout marin qui découvrirait une piste.


  • Une première épave retrouvée près de quarante ans après


Quelques mois plus tard, une première mission de secours, commandée par l’amiral d’Entrecasteaux, composée des frégates La Recherche et L’Espérance, part sur les traces de l’expédition La Pérouse. En vain. Il faut attendre 1826 pour qu’un capitaine marchand irlandais, Peter Dillon, découvre le lieu du naufrage de La Boussole et de L’Astrolabe, à Vanikoro, une île de l’archipel des Salomon.

Après avoir découvert une épée française sur cette île, il apprend de la bouche d’un de ses habitants qu’il y a près de quarante ans, deux grands navires se seraient échoués par une nuit de grande tempête… Peu de temps après ces révélations, Dillon repère l’épave de l’un des navires et de nombreux vestiges de l’expédition comme des couteaux, des haches ou encore de la porcelaine.

De retour en France, ces artefacts sont authentifiés par l’un des deux seuls survivants de l’aventure : Barthélemy de Lesseps, qui les authentifie formellement. Il faudra attendre le début des années 1960 pour découvrir la seconde épave, qui gît à moins d’un mille marin de la première.


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Originaire d’Albi, Jean-François de La Pérouse a aujourd’hui sa statue dans sa ville natale, entourée des ancres et des canons remontés de la zone du naufrage des deux frégates, au large de l’île de Vanikoro, dans l’archipel des Salomon. (Photo : Gautier Demouveaux)


On sait aujourd’hui que le naufrage se serait déroulé au cours du mois de mai ou juin 1788. Au mouillage aux abords de l’île de Vanikoro, La Pérouse et ses hommes sont surpris par une tempête, qui précipite l’un des navires de l’expédition sur un récif et coule le bâtiment en quelques minutes, tandis que l’autre s’échoue quelques centaines de mètres plus loin. Les rescapés – on ignore leur nombre – s’établissent sur l’île.

Une partie d’entre eux décident de construire une nouvelle embarcation avec les débris des vaisseaux. Ils embarquent quelques mois plus tard et disparaissent une nouvelle fois. Certains ont préféré rester sur l’île, et ont vécu, jusqu’à leur mort, au milieu des peuples autochtones des îles Salomon…

Source

Bien à vous

madame antoine






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Aglae

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MessageSujet: Re: Sur les traces de La Pérouse   Sur les traces de La Pérouse - Page 2 Icon_minitimeJeu 2 Sep - 14:34

Sur les traces de La Pérouse - Page 2 914132 Merci beaucoup Madame Antoine, c'est magistral !!!

Ainsi, nous savons répondre ( un peu tard) à l'une des dernières questions de notre pauvre Roi = "a-t-on des nouvelles de Monsieur de La Pérouse ?"


Globule a écrit:
Aurore Chéry : “C'est un peu un contre-roman national, qui consiste en une histoire extrêmement noire de la Révolution, qui n’aurait apporté que des violences. Le Puy du Fou s’inscrit dans cette continuité-là.”

M'aurait étonné que notre universitaire d'élite ( vacataire Wink ) Aurore Chéry chérie, n'aille point récriminer...... Sur les traces de La Pérouse - Page 2 244157

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Harry Tuttle

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MessageSujet: Re: Sur les traces de La Pérouse   Sur les traces de La Pérouse - Page 2 Icon_minitimeDim 20 Fév - 10:10

Chère Aglae, savez-vous que M de La Pérouse rédigea un journal ?

« Si l’on imprime mon journal avant mon retour… »

Trop triste, n'est-ce pas ?

De larges extraits de ce journal de bord sont visibles sur le site du musée de la Marine
https://musee-marine.fr/sites/default/files/un_voyage_de_decouvertes_secondaire_port.pdf

Et La Pérouse était conscient de la valeur de son témoignage.

« Choisissez un rédacteur versé dans les sciences exactes »

Pour finir il a lui-même, confié ses précieux papiers au diplomate Barthélémy de Lesseps (l’oncle de Ferdinand, qui fera construire le canal de Suez) pendant son voyage. Mais les péripéties ne s'arrêtèrent pas là : Lesseps débarqua au Kamchatka (pointe est de la Russie) en septembre 1787, mais ne porta le rapport de mission au Roi que plus d’un an plus tard.
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Aglae

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MessageSujet: Re: Sur les traces de La Pérouse   Sur les traces de La Pérouse - Page 2 Icon_minitimeDim 20 Fév - 15:54

Very Happy Merci beaucoup, vous me l'apprenez !
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MessageSujet: Re: Sur les traces de La Pérouse   Sur les traces de La Pérouse - Page 2 Icon_minitime

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