Le docteur Saiffert

olivia a écrit:

C'est quoi des céphalées ?

Ce sont des maux de tête .

On en revient à la migraine

Je ne connaissais pas le terme. Merci!

Chou d'amour a écrit:

On en revient à la migraine  

Celle évoquée par Calonne était diplomatique .......  

Oui, celles-ci sont d'une autre gueule que d'autres

" En 1775 , la princesse avait de grandes chances d'être nommée surintendante de la reine , en dépit d'intrigues savamment et malignement ourdies par tout un parti de la cour qui lui était hostile. On faisait valoir surtout pour l'éloigner de ce poste âprement convoité , son état maladif. " La princesse de Lamballe , mandait l'ambassadeur d'Autriche à Marie-Thérèse , devient sujette à des maux de nerfs , qui lui occasionnent souvent des faiblesses et des convulsions. Si cet état ne change point , il pourrait devenir un obstacle de plus à ce que cette princesse obtienne la charge de surintendante". La place était très recherchée : la comtesse de la Marche la réclamait , comme la plus ancienne ; la duchesse de Bourbon, en sa qualité de première princesse du sang."

Madame de Chimay a écrit:

Pendant ce temps, le prince de Lamballe se " chopait" une MST qui le fit passer de vie à trépas. Il rendit son âme au seigneur le 6 mai 1768 ", entourés de ses proches , consternés par une mort aussi prématurée. Il avait 20 ans et 8 mois. Son corps fut transporté à Rambouillet , lieu de sépulture de sa famille ; la Cour prit le deuil pour 10 jours seulement comme le rapporte un chroniqueur. Son convoi ne fut composé que de 100 pauvres , d'un nombre de valets de pied , portant des flambeaux et de 3 carrosses à 6 chevaux.

L'absence dans le cortège de M. de Marbeuf fut très remarquée . En effet, il était gentilhomme du prince de Lamballe et l'usage aurait voulut qu'il suivît le convoi ... Il était soupçonné d'avoir favorisé la vie dissolue de son maître et avait été [i]ignominieusement chassé par le duc de Penthièvre .
Quant à ce chirurgien qui avait soigné le jeune-homme en cachette, sans dire à son père de quelle maladie il était véritablement atteint, il subit le même sort .
Louveciennes, où le prince s'était éteint, était devenue odieuse aux yeux du duc de Penthièvre qui jura qu'il n'y remettrait plus les pieds . Il alla demander à Louis XV de reprendre cette propriété .

Merci d'avoir complété mon post. Louveciennes, je crois , "atterira " entre les mains de Madame de Barry et elle y sera dénoncée par son domestique  africain. Décidément , Louveciennes ne semble pas porter bonheur !

Madame de Chimay a écrit:

" En 1775 , la princesse avait de grandes chances d'être nommée surintendante de la reine .... La place était très recherchée : la comtesse de la Marche la réclamait , comme la plus ancienne ; la duchesse de Bourbon, en sa qualité de première princesse du sang."

Mais oui, les princesses du sang, les vraies ( car Mme de Lamballe n'était que la douairière d'un prince bâtard légitimé ), réclamèrent la place à hauts cris .
La comtesse de la Marche faisait valoir son rang d'aînée et était soutenue par son beau-père le prince de Conti . Aussi sec, le cousin de celui-ci, prince de Condé, s'insurgea . Puis ils s'unirent et complotèrent ensemble . T.S.L. ( tout sauf Lamballe ! )
Mais leurs prétentions se heurtèrent à la volonté inflexible de Marie-Antoinette .

Madame de Chimay a écrit:

Merci d'avoir complété mon post. Louveciennes, je crois , "atterira " entre les mains de Madame de Barry et elle y sera dénoncée par son domestique  africain. Décidément , Louveciennes ne semble pas porter bonheur !

Quand le duc de Penthièvre quitte Luciennes, c'est M. de Marigny ( le frère de Mme de Pompadour, au demeurant quelqu'un de fort estimable, paraît-il ) qui en dresse l'inventaire .

Citation :

 Mais oui, les princesses du sang, les vraies ( car Mme de Lamballe n'était que la douairière d'un prince bâtard légitimé ), réclamèrent la place à hauts cris .
La comtesse de la Marche faisait valoir son rang d'aînée et était soutenue par son beau-père le prince de Conti . Aussi sec, le cousin de celui-ci, prince de Condé, s'insurgea . Puis ils s'unirent et complotèrent ensemble  .  T.S.L.  ( tout sauf Lamballe ! )
Mais leurs prétentions se heurtèrent à la volonté inflexible de Marie-Antoinette .

Ah ?
J'avais lu, au contraire, que la comtesse de la Marche ne s'était pas du tout excitée pour obtenir cette place.
D'abord parce qu'elle se tenait très éloignée de la cour et surtout qu'elle n'avait aucune affinité avec le couple royal (autres que celles exigeaient par l'étiquette, et encore...).
Du reste, elle est très proche de la princesse de Lamballe, elle est la tante de son mari, la belle-soeur de Penthièvre, qu'elle aime d'ailleurs beaucoup.

Mais que faites-vous de l'étiquette et de la préséance des princes du sang ? C'était une question de principe .
 Même si, nous trouvons cela complètement idiot,  les Conti, les Condé pensaient , eux, qu'il y allait de leur honneur ....
Conti poussait donc sa belle-fille .
Le duc de Penthièvre lui même,  l'une des plus grosses fortunes de France,  discutaillera comme un boutiquier les émouluments de sa surintendante de belle-fille,   en grimpant sur ses grands chevaux parce que, idem,  ce sera une question de principe .

Je ne le nie pas ; je dis simplement avoir lu dans sa bio que la comtesse de la Marche ne s'était pas particulièrement illustrée par des hauts-cris.
Cette place d'importance ne convenait guère à son caractère et à son style discret, à la cour.
Qu'enfin elle n'ignorait pas n'avoir aucune affinité avec la reine, et qu'elle appréciait beaucoup son beau-frère et sa "nièce" par alliance.
C'est elle qui l'a présentée à la cour.
En somme, si le mal est d'étiquette, elle s'en accommode en bien ; et ne participe pas, furieusement, au TSL que vous évoquez.

Je vous citais moi-même, tout simplement,  Raoul Arnaud qui cite lui-même les Mémoires secrets pour servir à l'histoire de la République des lettres, 28 septembre 1775 .
Peut-être que, de citation en citation, la rumeur va s'amplifiant !

Pardon, je précise : la biographie de la princesse de Lamballe, par Raoul Arnaud ( 1910 , chez Perrin ) .

Citation :

 Raoul Arnaud qui cite lui-même les Mémoires secrets pour servir à l'histoire de la République des lettres, 28 septembre 1775 .
Peut-être que, de citation en citation, la rumeur va s'amplifiant !

Oui, bon Bachaumont...
Certains épisodes des Mémoires secrets ont été écrits, à Londres, bien des années après lesdits événements.
Il n'a pas été tendre avec l'entourage de Marie-Antoinette, et a souligné les scandales de cour autour de la jeune reine.
C'était alors tendance...
Encore une fois les hauts-cris ne collent pas avec le personnage, ni avec son affection d'alors pour la princesse de Lamballe et Penthièvre ; cependant, nul doute qu'elle ait laissé son beau-père s'insurger, c'était son style, à lui.
Peut-être alors a-t-elle acquiescé, par esprit d'étiquette, plus que par tempérament.

Mais oui, ce doit être cela !

La princesse de Lamballe n'avait pas de santé. Elle s'évanouissait pour un rien...
Ainsi, Mercy-Argenteau écrivait à Marie-Thérèse le 13 avril 1776 : " La santé de la princesse est très mauvaise ; elle l'oblige à de fréquentes absences et il ajoutait que Madame de Lamballe allait se rendre aux eaux de Vichy ou de Plombières , où elle resterait 6 semaines ou 2 mois. Le départ pour cette dernière ville s'effectua au mois de juin.

C'est pendant son séjour à Plombières que Madame de Lamballe fut atteinte de la rougeole ; elle ne quitta cette station thermale que le 25 août. Cette maladie , qui n'avait présenté à aucun moment un caractère de gravité , eut, du moins , ce résultat de réveiller l'affection de la reine pour sa surintendante.

L'année suivante , nouveau voyage de la princesse à Plombières. Au retour, Marie-Antoinette accueillait son amie " avec beaucoup de démonstrations de bonté. Mais des pamphlets infâmes circulaient sur cette amitié .
En 1779 , tandis que Madame de Polignac était à Spa , Madame de Lamballe s'était dirigée vers Bourbonne. C'est en revenant de ces eaux , qu'elle s'aperçut de la perte totale de sa faveur auprès de la reine.

Madame de Lamballe avait une grande sensibilité : outre ses douleurs quotidiennes de santé venaient s'ajouter des douleurs morales telles que la perte de son frère aîné et la mésalliance d'un autre frère. "

Était-ce lors d'une de ces cures que Marie Antoinette fit peindre le portrait de son amie dans ses appartements ? Tant elle lui manquait...

pimprenelle a écrit:

Était-ce lors d'une de ces cures que Marie Antoinette fit peindre le portrait de son amie dans ses appartements ? Tant elle lui manquait...

Il semble que ce soit pendant le deuil de la Cour, à la mort de Louis XV .
Le duc de Penthièvre émit le souhait que sa belle-fille le suivît en Bretagne où le nouveau Roi l'envoyait, chargé de présider les États . La princesse se soumit à son désir et ne se sépara que très douloureusement de Marie-Antoinette .
Son séjour dans l'ouest lui sembla interminable.
Mais, au bout de huit semaines, Marie-Antoinette la pressa de rentrer et de venir la voir dans tel état qu'elle fût . Mme de Lamballe abandonna son beau-père en Bretagne et accourut à Versailles .
Introduite dans ce cabinet doré que nous connaissons bien elle tomba en arrêt devant son propre portrait que la Reine avait fait peindre sur la glace pendant son absence .

Ah ! Merci de me rafraîchir la mémoire !   J'adore cet épisode ! Je le trouve tellement touchant !  

Qu'est devenue cette glace peinte ?

Je ne connaissais pas cette histoire! C'est très touchant!
Je me pose la même question.

Citation :

Qu'est devenue cette glace peinte ?

Pour Marie Antoinette elle-même, était-ce du définitif, ou du provisoire, le temps que l'original lui revienne en chair et en os ?

Oui, un coup d'éponge et on n'en parle plus. Dommage pour nous.