publications et magazines

Disons que ça a été une bonne distraction pendant un temps...rien de plus

Disons aussi que Marie Antoinette ne jouait pas plus que les autres. Mais tous les yeux étaient focalisés sur elle, parce qu'elle était la première dame, n'est-ce pas... surtout les gros yeux zoomant de Mercy Argenteau...

Un de mes amis vient de me faire part d'une parution sur "le domaine de Marie Antoinette", qui est fourni avec le magazine INVESTIR.
Je ne sais pas de quoi il s'agit puisqu'aujourd'hui je ne pourrai pas sortir. Si quelqu'un à d'autres infos à ce sujet, elles sont les bienvenues.

Voici ce que j'ai trouvé comme info :

PS : Après le Château d’Amboise, Investir Magazine vous sera vendu ce mois-ci avec un hors série de Connaissance des Arts, sur le domaine de Marie-Antoinette, une autre façon de redécouvrir Versailles, un Versailles, plus féminin et plus secret.

Le N° de Connaissances des Arts est si décevant niveau quantité d'informations qu'ils en font déjà cadeau :s:...

Bien à vous.

Voilà qui me rassure ! En ce qui concerne votre parution Passion l'express, ce magazine est de grande qualité à première vue. Je vais m'y jeter ce soir.

Cordialement

Citation :

votre parution Passion l'express

Cela n'a rien à voir avec moi...cette fois

Bien à vous.

Mais avec moi, oui !  

Alors, n'hésitez pas à m'adresser vos critiques (éventuelles)...

Philippe Delorme

Merci!
Ah comme à chaque parution nous ne pouvons nous empêcher d'en donner nos avis, nous connaissant il y aura des compte-rendu

Et voilà le cadeau qui s'est présenté à moi ce matin chez mon marchand de presse :


Bien à vous.

Waaaaaaa! Rien que pour la couverture ça vaut le coup

Petite parenthèse, dans le point de vue de cette semaine, 3 petites pages ( que cela pour notre reine, bagatelle ) pour trouver plusieurs adresses de boutiques du XVIIIème siècle ( Mellerio; Breguet; Trudon... ) sinon du déjà vu et du déjà entendu! Voilà

Il y a une bonne librairie XVIIIème siècle, rue Galiérie je crois

Je ne connaissais pas cette librairie dans Paris! Merci de l'adresse Chou

Citation :

Et voilà le cadeau qui s'est présenté à moi ce matin chez mon marchand de presse :

cadeau c'est bien le mot, j'ai l'impression que c'est vous qui nous le faites...c'est un plaisir !
Evidemment, je l'ai sous les yeux, et il est vraiment riche en photos, je me plongerai avec plus de concentration dans les textes, mais à première vue, il me paraît plus complet que l'autre...notamment avec la partie Découverte, Musées et Châteaux ..
Deux jolis magazines   merci !

Je me suis jetée passionnément sur ce magazine pendant mes vacances... et je ne le regrette pas ! Dans l'ensemble, les articles sont très informatifs et d'excellente qualité.

Ils s'ouvrent et se closent sur des pages écrites par Philippe Delorme, qui, comme d'habitude, reflètent sa maîtrise du sujet, et son bon sens à toute épreuve. C'est ainsi que "la véritable Marie Antoinette", pp 6 à 9, embrasse magistralement l'historiographie du personnage, pour s'attacher ensuite avec réalisme à quelques points particuliers.

Sautons à la fin du magazine, où nous retrouvons plusieurs pages signées du même auteur. Pour qualifier "le destin tragique de Louis XVII", pp 65 à 68, un mot s'impose à moi : émouvant... En effet, la profonde connaissance que Philippe Delorme a du destin de Louis XVII permet à son analyse de prendre tout le recul nécessaire tout faisant pénétrer le lecteur dans une déchirante intimité.

Monsieur Delorme entre ensuite dans le quotidien de la famille Capet au temple, pp 69 à 71, avec une grande justesse, puis, nous fait revivre les toutes dernières heures de Marie Antoinette, avec toute la pudeur requise par de tels moments.

Un bémol, bien sûr, un seul... La dernière lettre de la reine est encore présentée comme contestable... C'est d'autant plus dommage qu'ailleurs dans le magazine, cette lettre intervient à plusieurs reprises... incontestablement !

Je suis complétement d'accord avec votre analyse. Mr Delorme est tout dans la délicatesse.

Pour Catherine Marchal, en effet, la graphologue qui a analysé l'écriture de Marie Antoinette pour l'article figurant en pp 10 à 12, le doute n'a pas lieu d'être. Le panel étudié comprend visiblement un grand nombre de lettres, dont la dernière constitue l'aboutissement.

Article passionnant ! Bien sûr, j'en aurais voulu plus, plus de détails... mais je me connais, incapable de me réfréner...

J'ai aussi trouvé très intéressants les articles rédigés par Nathalie Six. Sa "Marie Antoinette, une icone moderne", pp 13 à 16, remet quelques pendules à l'heure en rappelant que, si le goût de la reine pour le beau l'apparente aux maîtresses royales, ses dépenses furent infiniment moindres.

Très belle interview aussi de Michèle Sapori en p. 17, dont l'enthousiasme, à tous les coups, nous fait replonger dans la boutique froufroutante et les étoffes châtoyantes tenues de main de maître par Rose Bertin.

Quant aux propos de Robert Carsen... ils rendent les jours qui me séparent encore de l'exposition tout simplement insupportables !

Catherine Marchal a peut-être travaillé davantage que sur ce qui a été publié?
On devrait essayer de la joindre ...

Bien à vous.

Merci Pim!

J'ai moi aussi ce magazine en stock, et je compte l'ouvrir bientôt

Tu vas te régaler, Chou, tu vas voir !

... enfin, à la lecture de presque tous les articles... parce que ceux signés de Capucine Roche sont plus indigestes... :s: Après avoir atteint des sommets avec les pages déjà lues, dont l'interview de Carsen, qui contredit les poncifs de Zweig, nous voilà retombés dans le convenu. Qui plus est non exempt d'imprécisions ni d'erreurs...

Passons donc... Sans nous attarder à la contibution de Madame Lever... Non, elle n'était pas sotte, disons qu'elle avait plutôt un côté enfant perdu. Elle n'a jamais eu une personnalité très marquante ni une grande intelligence.

Encore ?! Décidément, Madame lever devrait relire la correspondance de Marie Antoinette !

Heureusement, le niveau ne tarde pas à remonter avec les articles de Jean Christian Petitfils. Son analyse des rapports entre les souverains, en pp 27 à 33, est très fine, à l'image de sa remarquable biographie de Louis XVI. Si, pour l'affaire Fersen (pp 59-64), l'auteur laisse la question ouverte, il ne s'en laisse pas conter par le beau Suédois, et ce n'est certes pas sous sa plume qu'on trouverait de navrants "patiente, mon coeur" !

"Trianon, une reine en son royaume", pp 34 à 43, nous permet de redécouvrir la magie des plaisirs de Marie Antoinette, tout en les passant au crible sans compromission.

Du même auteur, l'article sur les pamphlets, pp 44 à 49 démonte avec une grande lucidité les mécanismes qui ont abouti, in fine, à la chute de la monarchie. Point de langue de bois, Monsieur Petitfils ne craint pas de rappeler que le grand tort de Marie Antoinette est d'avoir été Autrichienne, à une époque où cette fameuse alliance jouissait, dans l'opinion publique, d'une exécration profonde.

Mais, en creusant inlassablement ce sillon pendant tout le règne, avec finalement peu de moyens, quelques groupes dans l'ombre sont parvenus à déstabiliser la reine et au-delà d'elle le système monarchique.

Quant à l'image de la reine, servant à tous les usages, elle en deviendra protéiforme, teintée de xénophobie, bien sûr, mais aussi de ce vieux fonds de pornographie qui s'abreuve à la source d'une misogynie libidineuse. Bientôt, conclut Monsieur Petitfils, nos impitoyables censeurs vont se jeter d'un coeur léger dans le puritanisme épurateur de la Révolution. La terreur, on le sait, est proche de la vertu.

Waow, hein ?!

pimprenelle a écrit:

... enfin, à la lecture de presque tous les articles... parce que ceux signés de Capucine Roche sont plus indigestes... :s:

En effet, dans le premier, elle ne fait qu'énumérer toutes les idées reçues qui sont celles des néophytes en Histoire...:s:
Dans le second, elle a surtout recueilli les propos de Christian Baulez...mais le ton y retse peu favorable à Marie-Antoinette : on voit que cette Capucine ne l'aime pas trop...

Bien à vous.

Dommage... c'est un si joli prénom... qui aurait plu à l'amoureuse des fleurs qu'est Marie Antoinette...

Savez vous qu'on peut manger les fleurs de capucine ? Petite vengeance d'un gastronome.

Oui moi, je sais
Fleurdelys