Romans tirés des affaires criminelles

Petits crimes en soutane de
Jean-Louis Vissière
Le Masque , 2005 , 317 p : 8 euros

Résumé Amazone

"Vous n'avez pas le droit de me rejeter ! C'est Dieu
qui m'envoie..." Dans son cabinet, Mme de Merbouton, l'abbesse des clairets, pousse un soupir de soulagement.
Cette vagabonde a tant fait de tapage la veille au soir qu'il a paru charitable de l'héberger pour la nuit. Est-elle vraiment religieuse ? C'est douteux : on n'a jamais vu une nonne, même animée de zèle mystique, traverser la France pour venir frapper à la porte de l'abbaye sous prétexte que la lecture des vies d'ermites lui a donné le goût d'une règle stricte...

Tirées des Causes célèbres, publiées aux XVIIIe et XIXe siècles à partir des minutes des procès, les affaires criminelles présentées ici, romancées mais authentiques, mettent en cause des hommes et des femmes d'église, êtres a priori exempts des passions qui mènent au crime, et pourtant... "

Mon avis

Je suis en train de lire ce livre . au début cela commence mal . On se demande si l'on va sortir de ces histoires où l'on " bouffe" du jésuite !
La suite est nettement plus intéressante . Le livre se compose d'une succession de courtes histoires criminelles et dans deux histoires, on peut voir s'exercer les talents des avocats de Louis XVI et de Marie-Antoinette.
La plus grosse partie du livre concerne le XVIIIe siècle , un quart du livre concerne le XIXe siècle.
Une fois passé le début pénible du livre , c'est nettement plus intéressant ! A lire !

Dans la même collection il y a ce livre :

Petits crimes en Carmagnole de
Jean-Louis Vissière
Le Masque , 2006, 285 p : 8 euros

Résumé Amazone

"Nous suivons le quotidien de l’agent Didier en mission pour le Comité de Sûreté général, véritable ministère de la police et rival du Comité de Salut public pendant la période la plus trouble et la plus sanglante de la révolution française, la Terreur. C’est l’époque des restrictions, du régime policier par excellence, des délations épidémiques et des exécutions capitales. Des histoires à vous faire dresser les cheveux sur la tête ! "

J'ai ce livre . Je vous donnerais mon avis quand je l'aurais lu , ce qui ne saurait tarder vu que c'est le prochain que je lirais.

Une trilogie tirée d'une affaire d'escroquerie au XVIIIe:

Samedi à la médiathèque de Vire. Grégory Laignel face à ses lecteurs

Rencontre avec l'auteur de "La société des Derlines", une trilogie sur un procès retentissant dans le Bocage normand au XVIIIe siècle.

En novembre dernier est sorti le troisième et dernier tome de La société des Derlines, intitulé Le réveil du Taureau. L'auteur de ce roman, Grégory Laignel, sera ce samedi à la médiathèque de Vire pour une rencontre dédicace.

Le professeur d'histoire-géographie aux collèges de Condé-sur-Noireau et Vassy s'est inspiré pour sa trilogie d'une vaste affaire d'escroquerie jugée à Vire au milieu du XVIIIe siècle. Son récit, vivant et truculent, dépeint l'époque et ses mœurs.

Le premier tome, intitulé Frères ennemis, a été publié en 2011. Puis le deuxième, Les tentations d'Étienne, un an plus tard. Les lecteurs pourront les retrouver avec le dernier sorti (Éditions Charles Corlet).

Samedi 25 janvier, à partir de 11h, médiathèque, rue Chênedollé à Vire.

Pour le rendez-vous dédicaces, c'est trop tard, mais le rendez-vous avec le roman vaut peut-être le détour...   



Novembre 1764. Etienne Leconte, jeune charretier sans emploi, erre le ventre vide au cœur du bocage virois. Après quatre longues années d’absence, lassé de tirer le diable par la queue, il s’en retourne à Fresnes, sa paroisse natale, retrouver sa mère et son frère. Quelle n’est pas sa surprise en arrivant dans son village : sa famille n’habite plus leur humble masure mais une solide longère ; sa mère, une brave femme énergique et volontaire, n’est plus que l’ombre d’elle-même, terrassée par une maladie inconnue ; quant à son frère, de simple paysan, il est devenu un marchand de draps fortuné, un homme important et redouté depuis qu’il est à la tête de la mystérieuse Société des Derlines…
S’inspirant d’une authentique affaire judiciaire, Grégory Laignel nous livre une histoire captivante, parsemée de portraits secondaires savoureux. Avec ce premier roman, l’auteur brosse un tableau réaliste de la paysannerie bocagère vivant sur une terre grevée de taxes, soumise aux abus de leur seigneur. Tout en alternant l’humour et le tragique, il parvient à entraîner le lecteur dans le sillage d’un groupe de paysans désargentés prêts à tout pour s’extirper de leur modeste condition.

l'Auteur
Né à Caen en 1976, Grégory Laignel a suivi des études d'histoire à l'université. Il a rédigé un mémoire de maîtrise sur "La criminalité dans le baillage de Vire de 1745 à 1760" qui lui a inspiré La société des Derlines. Il est actuellement professeur d'histoire et de géographie dans un collège à Condé-sur-Noireau.