Secrets d'histoire spécial proches de Marie-Antoinette

Enchanté de vous être agréable, mademoiselle.

Rendez-vous sur youyou.  

Super le lien

Woudou a écrit:

Super le lien

Oui, merci à Biname, ce lien m'a permis de tout revoir et de vous faire quelques petites captures d'écran.

D'abord, impression générale : la fiction n'est vraiment pas terrible, les acteurs bizarrement castés, notamment la reine, hélas, qui se complaît à hennir à tout bout de champ pour montrer comme elle est frivole. C'est lassant...

Nous y reviendrons.

La voix off, et encore plus Stéphane Bern forcent visiblement vers le sensationnalisme... ce qui par contraste met encore plus en évidence la réserve et le bon sens des spécialistes interviewés.

Bon point pour le scénario, qui est conçu en arborescence, chaque personnage ou événement permettant une parenthèse vers des domaines ou des objets importants, charmantes digressions dans de véritables univers de beauté.

Allez, on y va !

Après l'introduction (et ses incohérences que vous avez relevées, mes amis), c'est Hélène Delalex qui ouvre le bal.



Remettant les situations dans le contexte particulier de Versailles, toutes ses interventions seront pondérées et passionnantes, particulièrement... non, non, je vais essayer de ne pas m'égarer.

Idem pour Cécile Berly :



Je dirai même que son apport dans ce documentaire m'a enthousiasmée. A ses grandes connaissances sur le sujet, elle ajoute une profondeur psychologique et une sensibilité à la symbolique hautement appréciables.



Monsieur Petitfils, que nous connaissons bien pour sa remarquable biographie de Louis XVI...

Nous en sommes à l'arrivée de la jeune dauphine, au choc qu'a constitué pour elle cette immersion dans la vie curiale de Versailles, avec son cortège de règles et d'obligations.

Jean-Christian Petitfils nous rappelle à quel point cela a dû être dur pour la petite Antonia qui avait reçu une éducation plutôt bourgeoise à Vienne.

Ah ben, tenez, puisque nous parlions de la petite Antonia, la voilà...



Elle est vraiment très, très petite.   On peut se demander la raison du choix d'une figurante si enfant... surtout pour passer sans transition à une dauphine... d'âge plus que mûr !



Je vous l'ai dit, l'élément fictionnel n'est pas ce que j'ai préféré, à quelques exceptions près, comme ce très séduisant Louis XV...





Entrée en scène de Patricia Bouchenot-Déchin, qui va apporter son éclairage à la vie de Marie Antoinette, et plus encore à celle de Fersen, vous allez voir.  



Présente aussi, l'incontournable Evelyne Lever, bien connue pour son attrait pour le romanesque... et qui va pourtant faire preuve d'une retenue spectaculaire.  



Nous n'en sommes qu'au début, et, pour l'instant (à part le calamiteux portrait de sa soeur Josèphe qu'on s'obstine à prendre pour Antoinette ), je me régale.

Petit bonus : Monsieur Petitfils signale ce petit accent germanique qui faisait partie du charme de la dauphine...

Des images

Merci Pim.
Oui Je viens de voir les Secrets d'histoire spéciaux proches de Marie-Antoinette.
(à part le calamiteux portrait de sa soeur Josèphe qu'on s'obstine à prendre pour Antoinette

Cécile Berly souligne d'emblée l'intelligence de Marie Antoinette qui, dit-elle, a bien compris l'enjeu politique qu'elle représente, même si elle n'en conçoit pas encore tous les rouages.

Nous sommes donc au grand jour du mariage et Raphaël Masson nous explique en détail le déroulé de la cérémonie.



La famille royale avait pris place autour d'une table sous les yeux des courtisans assis tout autour dans l'Opéra Royal.



Tout au long de l'émission se succéderont des passages à teneur psychologique et d'autres plus artistiques. Nous faisons ainsi un petit détour par la chambre que la reine occupera plus tard, avec son serre-bijoux et, notamment, les 3 figures (Force, Sagesse et Abondance) qui soutiennent encore une couronne emportée par la Révolution...



Marie Antoinette a beau être tombée dans un palais magnifique, elle est très isolée (Cécile Berly) et avide d'affection (Jean-Christian Petitfils). C'est donc tout naturellement qu'elle va s'attacher à la princesse de Lamballe. Patricia Bouchenot-Déchin nous rappelle les points communs qui existent entre les deux jeunes femmes, origine étrangère, éducation, goût pour les arts...



C'est alors que se place la première intervention d'Emmanuel de Valicourt. Cet historien à la voix douce et au regard pénétrant possède une connaissance profonde de l'entourage de la reine. Le choix des experts est pour moi ce qu'il y a de mieux dans cette émission.



Au sujet de Madame de Lamballe, Monsieur de Valicourt nous explique qu'elle séduit Marie Antoinette par sa douceur.





Puisque la princesse de Lamballe réside dans les demeures de son beau-père le duc de Penthièvre, nous allons visiter le splendide hôtel de Toulouse.



Et c'est Arnaud Manas qui nous ouvre les portes du sanctuaire.



Avec Renaud Serrette, nous visiterons Rambouillet.

... et c'est magnifique... mais je vous renvoie à la vidéo, parce que je n'ai pas pu tout capturer...

Dommage qu'il n'y ait pas de photos de ces belles demeures, mais nous comprenons, c'est un énorme travail que vous faites pour le forum.

Je vous en prie, mes amis, c'est un plaisir. Je vous adore... et j'adore notre petit Boudoir...

Qui dit Madame de Lamballe dit promenade en traîneaux, et c'est là qu'Hélène Delalex m'a fait rêver avec ses descriptions fabuleuses...











Le léopard qui rugit sur la dernière photo est criant de vérité, n'est-ce pas ?

C'est normal, il a été sculpté d'après nature dans la ménagerie exotique de Louis XV.

J'aime beaucoup le tableau "La tasse de chocolat" où figure la princesse de Lamballe. Il est très finement travaillé.

Marie Antoinette est devenue reine, et une autre favorite est entrée dans son coeur, la délicieuse comtesse de Polignac. Tous nos spécialistes s'accordent à louer sa beauté. Cécile Berly ajoute sa liberté, car Madame de Polignac revendique le droit à la paresse, c'est à dire à garder une certaine distance. Un affranchissement qui ne pourra qu'attirer Marie-Antoinette, précise l'historienne. Alors qu'Evelyne Lever est toujours trop circonspecte quant aux qualités intellectuelles de ces dames (à tel point qu'on peut parfois se demander si elle a lu les lettres de Marie Antoinette qu'elle a publiées), Patricia Bouchenot-Déchin rappelle que la comtesse de Polignac avait beaucoup d'esprit, qu'elle était très drôle et qu'on s'amusait beaucoup chez elle.

Côté fiction, ils ont choisi une actrice ravissante :



Mais malheureusement, elle est trop grande, alors que nous savons par des témoignages que Madame de Polignac était petite.



Et puis, symboliquement, c'est important, vu que c'est la personne qui est censée avoir exercé le plus de pressions sur la reine. La voir dominer sa souveraine par la taille ajoute encore à son pouvoir.

En réalité, Marie Antoinette était plus grande que son amie.

Les historiens évoquent ici les demandes incessantes du clan Polignac. Et surtout de la comtesse Diane, dont voici un bien joli portrait.



La princesse de Lamballe fut donc évincée, mais garda sa charge de surintendante, tandis que Madame de Polignac devenait Gouvernante des Enfants de France. Toutes ces largesses accordées avec l'assentiment du roi, même si elles dérangeaient le fragile équilibre de l'ordre curial.

(J'ouvre ici une petite parenthèse pour préciser que Marie Antoinette le savait très bien, puisqu'elle écrit à sa mère qu'elle favorise Madame de Polignac pour rabaisser un peu la tribu des Rohan... qui a un peu trop tendance à se la péter.   ).



... quand je vous dis que Marie Antoinette hennit, dans ce film...  

Très belle madame de Polignac

En plus des cadeaux aux amis, il y a la passion du jeu...



Le spécialiste Gwenaël Beuchet nous signale que ce n'étaient pas des quadrilles ou autres stratégies mais de purs jeux de hasards...





... où la reine misait gros...



... et perdait gros, aussi.  

Heureusement qu'il y avait Loulou pour éponger les dettes.

Vous avez raison de nous les avoir partagés. Ces traineaux sont des splendeurs.

Il y avait les jeux champêtres et innocents, les chants, les danses, l'amour de la musique... et les hommes, car dans l'entourage de la reine, il n'y avait pas que des favorites... et les rumeurs allaient bon train.

Tous nos experts s'accordent sur le fait que Marie Antoinette appréciait les hommes de belle prestance. Pour Emmanuel de Valicourt, elle les place pour ainsi dire dans le décor parfait de son petit Trianon. Pour Patricia Bouchenot-Déchin, sensible au paraître, elle les veut beaux, mais elle aime aussi à s'entourer de figures masculines qui la rassurent.



... comme le baron de Besenval.

Et nous suivons donc Monsieur de Valicourt dans le décor somptueux de l'Ambassade de Suisse à Paris.





Alors, attention, si la reine apprécie les compliments, elle n'aime pas ceux qui prétendent la séduire, rappelle très justement Jean-Christian Petitfils. Pour Emmanuel de Valicourt, l'homme n'est pas aux yeux de la reine le compagnon d'une vie, mais le miroir de sa féminité.

Nous le voyons bien, il n'y a dans l'esprit de Marie Antoinette aucune ambiguïté... et si les rumeurs enflent, dit Madame Bouchenot-Déchin, elles sont principalement due à la jalousie des courtisans aigris et exclus.

Et le roi, dans tout ça ? Eh bien, il ne voit pas les amusements de sa femme d'un mauvais oeil. Il préfère ça à la voir se mêler de politique ! (Petitfils)

Spoiler:

Retour à la fiction pour saluer le très crédible Louis XVI choisi par la production :



Mon amie Olivia-Reinette et moi sommes d'accord, il ne manque pas d'atouts pour camper notre cher Loulou.

Peu d'affinités de goûts entre le mari et la femme...

Spoiler:

Seul les unit, hélas, une commune détestation de l'amour physique. D'où pas d'héritier en vue, d'où danger de répudiation.



D'où Vienne tressaille et envoie Joseph en reconnaissance. (Sur la photo c'est Mercy. Marie Thérèse n'est pas mal castée, mais elle ne bouge pas beaucoup, et ça fait donc un peu potiche).



Elle est aussi très visiblement trop jeune pour le rôle.

Remarque : il semble que cette foutaise de phimosis mise à toute les sauces par Papy Zweig soit désormais oubliée. Il était temps.

C'est certain, un problème de phimosis ne suffit pas à expliquer une non-consommation qui dura sept ans. Il y avait autre chose qui ne fonctionnait pas entre les deux, et le dégoût de l'amour physique me paraît une excellente explication.

Nous en arrivons à celui que nous attendons tous (et surtout toutes ... quoique...)



Ici, j'avoue, Madame Lever a failli perdre les pédales. "Toutes les femmes sont amoureuses de lui", explose-t-elle.
Il est si beau et si... musclé ? Mais quelle est cette incongruité ? Il n'était pas prisé d'avoir de la carrure, au XVIIIe siècle, voyons. Pourquoi croyez-vous qu'on emmaillotait les bébés si serré ? Pour leur assurer cette étroitesse d'épaules si recherchée.

Donc, les muscles, on oublie.

Question subsidiaire : pourquoi le Fersen du film est-il blond ?

De sa voix profonde, Monsieur de Valicourt rappelle que Fersen était un orgueilleux, très conscient de sa valeur (il y a la France, la Suède, les Fersen) et un peu mystérieux.



Patricia Bouchenot-Déchin s'avère la spécialiste idéale pour Fersen, puisqu'elle le connaît parfaitement, parle de lui avec émotion et nous emmène sur ses traces à travers la Suède.

Escale à Löfstad, la maison d'enfance d'Axel.

Le clavicorde qu'il emportait partout avec lui :



Son lit de voyage :



Mais, nous confie Madame Bouchenot-Déchin, en Suède, il n'y a pas de place pour lui, parce qu'il y a un autre Axel de Fersen.



Son père. Notre ami va donc tenter sa chance en France... et nous connaissons la suite.

Jean-Christian Petitfils considère que Marie Antoinette a eu un choc émotionnel qui va l'amener très profond... mais dans un amour impossible. Cécile Berly voit en Fersen un excellent conseiller pour la reine, parce qu'il est dans une logique de bienveillance.



Retour romantique dans le jardin de Trianon, avec Philippe Séguy, qui va s'égarer dans les méandres de son imagination.



... dans son belvédère, elle chante avec Fersen (et les autres, ils n'ont pas de voix ?)...
... dans la grotte, elle se cache avec Fersen (ben voyons, vous auriez envie, vous, de folâtrer dans un endroit aussi exigu, sombre et humide ?) à la faveur d'une porte dérobée (sauf que ce n'est pas une porte dérobée, mais simplement une deuxième entrée).

Et tout son commentaire est à l'avenant, pendant que l'image s'attarde complaisamment sur le Temple de l'amour, en omettant de préciser qu'il fut édifié pour célébrer la consommation du mariage.

Quand la question se fait plus délicate, les spécialistes reprennent la main. Monsieur Petitfils estime que, même amants restreints, ils ne purent l'être, vu le dispositif curial. Cécile Berly ajoute que, pour un aristocrate de la trempe de Fersen, toucher la reine de France eût été un sacrilège.

... Certainement pas faux, vu les majuscules qu'il avait toujours soin de placer au nom de la Reine et même au pronom Elle qui la qualifiait. Vouloir à toute force faire de Marie Antoinette et d'Axel de Fersen des gens ordinaires, comme c'est la mode pour le moment, est un contresens absolu.

C'est donc Fersen, ce mannequin blond en bleu ?

Du jardin, nous passons au petit théâtre bleu...



La reine sur scène, encore un plaisir innocent... mais de nouvelles raisons de critiquer et de calomnier. Les historiens nous montrent bien la gradation dans la colère qui monte.

Toujours inconsciente, Marie Antoinette se lie avec Mademoiselle Bertin.

(Oui, mes amis, ce Rose est insupportable. C'était Marie Jeanne, bon sang !)





L'actrice est très bien choisie. Elle rend parfaitement l'intelligence, la finesse et la perspicacité que décrit Madame Bouchenot-Déchin.

"Une femme qui n'est pas belle mais qui a le sens de la beauté, de la perfection".



Une femme d'affaire hors pair... un dragon, aussi, qui va finir par se faire détester à Versailles. Elle est reçue par la reine dans ses cabinets privés, elle, une roturière. Ensemble, elles forment un binôme où Mademoiselle Bertin poussera Marie Antoinette vers toujours plus de transgression.

Une exclusivité qu'il faudra partager avec un autre artisan de génie.



Léonard, et ses poufs qui montent au ciel. Si extravagant qu'il soit, cet homme prendra une telle importance dans la vie de Marie Antoinette qu'il se verra chargé de mission lors du voyage vers Montmédy.



Avec Ghislaine Tortereau, nous suivons l'élaboration de ces coiffures extraordinaires, tendues de crin lisse et dru ou de mohair bouclé. C'est fascinant...

Ensuite, Elisabeth de Feydeau nous entraîne dans le sillage des parfums de la reine.



Et, cadeau pour Soho, ce petit livre de prières qui dissimulait les sels dont la reine ne pouvait se passer.

Le portrait d'Axel de Fersen Père est une grande réussite.

Elisabeth de Feydeau toujours aussi charmante.

pimprenelle a écrit:

Le choix des experts est pour moi ce qu'il y a de mieux dans cette émission.

Je trouve aussi, ils sont tous très savants, s'expriment en termes clairs et font état de leurs doutes dans les sujets douteux (comme pour le cas Fersen dont personne n'est sûr). Ce sont les bonnes personnes, chacune dans leur domaine (je pense aussi aux experts de la peinture, des jeux ou de l'habillement). Leurs informations croisées donnent un bon tableau d'ensemble.

Puisque vous aimez bien mon résumé, je m'y remets. Nous en étions arrivés à Madame Vigée Lebrun, dont Emmanuel de Valicourt remarque avec justesse qu'elle présentait des traits physiques communs avec Madame de Polignac.



C'est vrai, à tel point que les non initiés confondent parfois les deux femmes sur les tableaux.

Mais alors ? Pourquoi l'actrice est-elle blonde ? Avec Axel, ça commence à faire beaucoup de blonds.

Nous le savons, et les experts interviewés le rappellent, Marie Antoinette n'était pas satisfaite des peintres qu'on lui proposaient, d'autant plus qu'elle devait envoyer ses portraits à Vienne et qu'il fallait donc qu'ils fussent ressemblants. C'est ça qu'elle cherche, insiste Cécile Berly, en ajoutant qu'il ne la dérange évidemment pas que certains petits défauts soient gommés ou atténués.

Et c'est exactement ce que fera Elisabeth Vigée Lebrun, avec un art consommé. La description de Patricia Bouchenot-Déchin est ici particulièrement belle : sous le pinceau de l'artiste, la reine peut apparaître en lourd costume de cour, la matière se fait légère.



Comme avec Marie-Jeanne Bertin, comme avec Léonard, le binôme fonctionne. Et, de nouveau, il mène à la transgression. C'est Gwenola Firmin qui nous détaille les péripéties du portrait en gaulle.



La reine a encore franchi un degré dans l'insatisfaction populaire...   La rue lui reproche de vider les caisses de l'Etat pour entretenir favoris et favorites, d'avoir des amants, des maîtresses (Evelyne Lever)... La colère gronde et les caricatures pleuvent.



Et c'est là qu'intervient la grosse bourde de l'émission, quand Charles-Eloi Vial croit reconnaître Fersen dans une scène leste qui représente Artois. Vous ne vous y étiez pas trompés, vous, dans le Boudoir. Et notre ami Benjamin Warlop-Majesté déplore amèrement cette erreur de la part d'un auteur qu'il apprécie beaucoup.

C'est triste... à force de claironner Fersen partout, même les meilleurs se laissent abuser.  

Nous en sommes arrivés au temps des économies. La reine retire des charges lucratives à ses favoris et commande à sa peintresse un portrait destiné à réhabiliter son image. Elle doit y apparaître entourée de ses enfants pour mettre en évidence la continuité dynastique, nous explique Gwenola Firmin.

Curieusement, les propos de l'experte sont illustrés à l'écran par cette scène :



Qui sont donc ces deux jeunes filles sensiblement du même âge ? Le scénario aurait-il laissé une petite place à Ernestine, la soeur adoptive élevée avec Mousseline ?  

Revenons au portrait. L'émission a fait l'impasse sur la calamiteuse affaire du collier, pourtant un élément essentiel dans ce tableau, puisque la gorge de la reine y figure à dessein vierge de tout bijou. Sur le moment, j'ai tiqué. C'est vrai, quoi, cette catastrophe, comme l'appelle Marie Antoinette elle-même, constitue un jalon important dans sa descente aux enfers.

Mais, après réflexion, les explications se tiennent très bien sans aborder ce fameux collier... sombre arnaque qui aurait été trop compliquée à résumer et aurait ouvert un nouveau tiroir dans un scénario déjà très arborescent.

D'ailleurs, Gwenola Firmin nous offre une comparaison très intéressante, celle qui relie visuellement la robe de Marie Antoinette...



... à celle portée par la très vertueuse et très dynastique Marie Leczinska :



Mais, rappellent les historiens participant, la peinture en retard au Salon attirera au contraire de nouveaux quolibets sur Madame Déficit, et les visiteurs reprocheront la froideur des modèles... voire la tristesse de la reine...



... si belle pourtant...  

Il est vrai que l'erreur d'identification sur la caricature nous a interloqués, dans le Boudoir. Merci de la corriger dans votre résumé et de rappeler notre participation, chère Pimprenelle.

Super