Ventes aux enchères 2021

On commence en beauté avec un cognac de 1777 vendu pour plus de 47000 euros

Bonjour à tous les Amis du Boudoir de Marie-Antoinette,

A cette vente exceptionnelle s'ajoute celle mentionnée dans cet autre sujet.
https://maria-antonia.forumactif.com/t46377-vraie-ou-fausse-lettre-de-marie-antoinette#390967

Les lots du Catalogue étant particulièrement intéressants, j'ai à coeur d'en développer partiellement la liste. Nous avons par exemple plusieurs lettres du Roi Louis XVI, dont une photographiée.



LOUIS XVI. Lettre autographe signée « Louis » au secrétaire d’État de sa Maison, Antoine-Jean Amelot de Chaillou. Versailles, 8 juin 1783. 1 p. in-4, adresse au dos, vestige de cachet de cire rouge, petite déchirure due à l’ouverture sur le feuillet d’adresse. « IL Y A LONGTEMPS, MON CHER AMELOT, QUE JE VEUX VOUS DONNER UN TEMOIGNAGE SIGNALE DE MA SATISFACTION POUR LES BONS ET LOYAUX SERVICES QUE VOUS RENDEZ A MA COURONNE DEPUIS PLUS DE TRENTE ANNEES. Fidel aux exemples de vos ancestres et spécialement d’Amelot marquis de Combronde, votre père [Jean-Jacques Amelot de Chaillou, qui fut intendant des Finances], qui sous le feu roy s’est honnoré par un désintéressement et une capacité au-dessus de tout éloge, vous avez presté à l’État et à moi-mesme l’appui de votre probité, de vos conseils et de vos talents. Il m’est bien agréable de vous récompenser en érigeant vos biens en marquisat et en vous conférant pour vous et vos enfants, le titre de marquis de Chailloux. J’en signerai avec plaisir les lettres patentes que j’ai recomendées à Vergennes et à Miromesnil [le garde des Sceaux Armand-Thomas Huë de Miromesnil, et Charles Gravier de Vergennes qui occupait alors plusieurs fonctions dont ministre d’État et chef du Conseil royal des Finances] , trouvez, mon cher Amelot, dans cette occasion et dans cette lettre ce qui est en mon cœur, mon estime et mon amitié pour vous... » FIDELE SERVITEUR DE LA COURONNE, ANTOINE-JEAN AMELOT DE CHAILLOU (1732-1795) fut président au Grand Conseil (1754-1764), intendant de Bourgogne (1764-1774), intendant des Finances (1774-1776) puis secrétaire d’État de la Maison du roi (1776-novembre 1783). Il s’opposa à la fronde du parlement de Dijon au moment de la réforme du chancelier Maupeou, se montra relativement libéral envers les protestants, anticipant l’édit de Tolérance de 1787, mais ne procéda pas aux restrictions budgétaires nécessaires dans la Maison du roi, et fut accusé d’abuser des lettres de cachet.


D'autres lettres intéressantes figurent également dans ce Catalogue, ainsi qu'une collection de Médailles et des Vêtements. Nous épinglerons également cette relique.



SOUVENIRS DE LA PRISON DU TEMPLE Fragment de frise de papier peint à décor d'une lyre couronnée. Bordure mouvementée et reste de décor à la couronne de feuillages sur lyre et flèches. Ce précieux document faisait partie du décor prés le lit dans la chambre du roi Louis au Temple. 6 x 8,5 cm. Encadré sous verre Provenance : -Proviendrait de la chambre du Roi Louis XVI au temple. -Conservé dans un ouvrage de la bibliothèque de la famille de Bournissac, hôtel de Noves (bouche du Rhône). -Puis passé dans la famille Lautier par achat du domaine. -Acquis par Isabelle de Brémond d’Ars auprès Edouard Lautier vers 1996, date de vente du domaine de Noves. -Achat à Isabelle de Brémond d’Ars, Neuilly su Seine le 25/04/2013. Sources bibliographie : La famille royale à Paris, 1789-1795, cat. expo., musée Carnavalet, 1994, p.58. Cléry, Journal de ce qui s’est passé à la Tour du Temple, 1798.


Nous noterons également d'importants lots et gravures ayant trait à la Révolution dont celle-ci.



« Mr Bailly Maire de Paris présentant au Roi les clés de la ville à la barrière de la conférence le 17 Juillet 1789 ». 29 x 19 cm. Cadre en pitchpin.


Beaucoup de tableaux concernent la Cour de France et la Famille Royale généralement. Nous garderons ces tableaux concernant plus particulièrement l'objet de notre Forum.





PIERRE PAUL PRUD’HON. ENTOURAGE DE. Le Roi Louis XVI recevant une délégation du Parlement. Huile sur toile (rentoilée, petites restaurations). 22 x 32 cm. Cadre en bois doré. (accidents) Historique : Etude pour un tableau non exécuté, commandé par le comte Pradel, pour la Galerie de Diane aux Tuileries, 1815






LOUIS MARIE SICARDI (1743-1825). ECOLE FRANÇAISE. Le Roi Louis XVI portant l’ordre du St Esprit et la croix de Saint Louis. Broche ovale en argent à bordure ciselée présentant une fine miniature du Roi Louis XVI signée et datée 1783 3,5 x 3 cm. B.E. XVIIIe siècle. Historique : Peintre de la Maison du Roi depuis 1779, Sicardi réalisa parfois avec séances de pose des portraits des souverains le Roi Louis XVI et la Reine Marie-Antoinette.














ECOLE FRANÇAISE DU XIXE SIECLE Le Roi Louis XVI et la Reine Marie-Antoinette Paire de dessins au crayon et rehauts de rehauts de blanc. Un mis aux carreaux. 32,5 x 24,5 cm.

Bien chers Amis du Boudoir de Marie-Antoinette,

Etant obligée d'interrompre l'énumération pour prendre part à un déjeuner familial, je vous présente mes excuses pour le désagrément.

Bien à vous

madame antoine

Merci Madame Antoine. Je vais étudier les lots que vous avez déjà postés.

Bon appétit.

de Neubourg a écrit:

Bon appétit.

Merci Mr De Neubourg. Ce fut ce que les Modernes appelleront actuellement un brunch. Etant de retour je peux reprendre en vous remerciant pour votre indulgence. Nous avons également des représentations de la Reine Marie-Antoinette.





LECOMTE D’APRES. La Reine Marie-Antoinette Buste en terre cuite et plâtre repatiné. 85 x 47 cm. B.E.


Nous épinglerons également plusieurs reliques.







LA REINE MARIE-ANTOINETTE. Importante fontaine murale en cuivre et laiton. Couvercle du réservoir travaillé à côtes. Prise de couvercle à décors d’un artichaut et de feuillages, orné sur la base d’une guirlande de rubans drapés. Réservoir aux armes de la Reine Marie-Antoinette, sous couronne royale. Enrichi de feuillages et rubans, orné sur les cotés de deux têtes de béliers en ronde bosse. Robinet en forme de dauphin, masquant un médaillon ovale représentant le Roi Louis XVI. Bassin à bords mouvementés et bec à décor d’une guirlande drapée en suite et d’une guirlande de feuillages. B.E. Beau modèle d’époque Louis XVI. 67x32cm. Historique : Cette fontaine évoque le hameau de la Reine, commandé durant l’hiver 1782-1783 par la reine Marie-Antoinette qui souhaitait s’éloigner des contraintes de la cour de Versailles, avec la nostalgie d’une vie plus rustique, dans un décor de nature inspiré par les écrits de Rousseau, un petit paradis où le théâtre et la fête lui feraient oublier sa condition de reine. Ce lieu champêtre, qui était aussi une exploitation agricole, marquait l’influence des idées des physiocrates et philosophes des Lumières sur l’aristocratie de l’époque. La construction en fut confiée à l’architecte Richard Mique sur l’inspiration du hameau de Chantilly et des dessins du peintre Hubert Robert.




BIBLIOTHEQUE DE LA REINE MARIE-ANTOINETTE
PETITE BIBLIOTHEQUE DES THEATREScontenant un recueil des meilleurs pièces de théâtre français, tragique, comique, lyrique et bouffon depuis l’origine des spectacles en France, jusqu’à nos jours, Paris 1786 ».
Reliure en maroquin rouge.
Les plats aux armes de Marie-Antoinette encadrées d’un triple liseré. Dos à quatre fleurs de lys et deux puces de titre « Bibliot/des/théâtres (sic) », « Comique/Boursa/Racine ». Doré sur tranche. Porte plusieurs ex-libris « Jules Bizouard », « Mary Anna Marten », « Allington ».
Inscription manuscrite à l’encre noire sur les pages de garde « Ce livre appartien à Alexandrine Lafontaine au poit a laglois (sic) Commune/de Vitry (…) en 1815 ».
Dans un emboitage en maroquin rouge à long grain, à dos à cinq nervures et trois titres « Esope à la cour », comédie héroïque en cinq actes de Boursault et « Les Plaideurs », comédie en trois actes et en vers de Jean Racine et « Marie-Antoinette’S COPY »
Emboîtage de la Maison Rivière & Son
Dimensions : petit in.16.
B.E. Epoque XVIIIe siècle.




BIBLIOTHEQUE DE LA REINE MARIE-ANTOINETTE
ALMANACH AUX ARMES DE LA DAUPHINE DE FRANCE, MARIE-ANTOINETTE.
Petit calendrier de poche composé de douze feuillets doublés, gravés pour les mois de l’année 1772.
Relié en maroquin bordeaux, portant sur chaque face, au centre, les armoiries de la Dauphine, quatre fleurs de lys aux angles, encadrées de filets, tranches dorées.
A l’intérieur :
1e page, un petit poème pour Monseigr le Dauphin
2e page, un second poème pour Madme la Dauphine.
Puis 12 pages des mois de l’année.
15e page, un petit poème pour le comte de Provence.
16e page, un petit poème pour Mme la comtesse de Provence.
Ce type d’almanach de petite taille pouvait être offert en cadeau d’étrennes, mais il semble que dans ce cas le mot « Etrennes » figure sur l’objet.
Léger frottement à la reliure, en partie dérelié, in. 24 oblong.
3,5 x 6,2 cm.
A.B.E. Epoque XVIIIe siècle (1772).          


L'énumération étant longue je me permets de la scinder.

Bien à vous

madame antoine

Voici la suite de la présentation.





LA REINE MARIE-ANTOINETTE Fragment d’une des robes de la Reine Marie-Antoinette. Fragment rectangulaire en soie mille raies à bandes alternées blanches et vertes, enrichies d’une broderie de roses et de boutons en fils de soie de couleurs. Accompagné d’un ancien billet manuscrit : « Morceau d’étoffe provenant d’une robe de Marie-Antoinette ayant passé par les mains d’Antoinette Ducreux, filleule de la Reine, de Melle Gendron, fille du banquier de Louis dont je suis l’héritière. Signée B. Maignen ». « Donné par Melle Blanche Tarride qui le tient de Mme B. Maignen ». 7 x 15 cm. Fin du XVIIIe siècle. Provenance : -Ancienne collection M. Berthélémy. -Antoinette Ducreux, filleule de la reine. -Mademoiselle Gendron, fille du banquier de Louis-Philippe. -Par descendance B. Maignen. -Mlle Blanche Tarride. -Collection M. Blavot. -Collection M. G. Lenôtre. -Passé en vente publique, Paris, Me Ader, 14 février 1956, n°11. -Passé en vente publique, Paris, Etude Poulain-Le-Fur, 2 décembre 1996, n°32. -Vente publique, Paris, Piasa, Souvenirs historiques autour de Louis XVII, Collection Bancel, 21 mai 2003, lot 192.






ECOLE FRANÇAISE DE LA FIN DU XVIIIE SIECLE. Portrait présumé de Madame BERTIN, dite Rose, couturière de Marie-Antoinette, de profil. Bague en or, ornée d’une miniature à six pans sur ivoire. Trace de poinçon sur l’anneau. Miniature : 32 x 22 mm. Diamètre interne de l’anneau : 20 mm. Poids brut : 6g. A.B.E. Travail de la du fin XVIIIe siècle. Biographie : « Ministre des modes » de la reine Marie-Antoinette, Rose Bertin (1747-1813 fut l’une des toutes premières personnalités à inscrire son nom dans l’histoire de la mode et à incarner cette profession. Celle qu’une biographie apocryphe, publiée chez Bossange Frères quelques années après sa mort, qualifiait de « commerçante avisée » et de « vieille fille endurcie » eut une haute opinion de son métier de marchande de modes : elle le considérait comme un art, pratiquant d’ailleurs ses tarifs en conséquence. La duchesse de Chartres, devenue plus tard duchesse d’Orléans, aurait introduit Mademoiselle Bertin auprès de la reine Marie-Antoinette, à Marly, peu après la mort de Louis XV, le 10 mai 1774. Dès lors, Rose Bertin, non contente de suivre les goûts de l’aristocratie, parvint à imposer ses propres désirs à la souveraine, mais également à l’ensemble de la classe dominante. Roturière, admise par exception au sein de la noblesse en raison de ses talents, manipulant toutes les ficelles de la mode et s’inspirant en permanence de l’actualité, Rose Bertin élimina toute concurrence et conquit jusqu’aux cours étrangères, qui l’aidèrent à passer l’épisode difficile de la Révolution.






RARE ET HISTORIQUE SOUVENIR DE LA REINE MARIE-ANTOINETTE RARE FICHU EN DENTELLE D’ALENÇON DITE « LA REINE DES DENTELLES », à l’aiguille, à fin décor de fleurettes et de guirlandes. Le centre en argentan à mailles festonnées. Pourtour enrichi d’un volant de dentelle d’Alençon à motif différent. Présenté sous verre dans un encadrement ancien, doré, en forme d’éventail , avec chevalet au dos. B.E. (usures du cadre). Porte un cartouche en bas au centre « Fichu de la Reine Marie-Antoinette donné par Mesdames de France ». Dimensions à vue : L : 87 cm x Ht. 87 cm. Avec cadre : 93 x 53,5 cm. Provenance : -Vente Couteau Bégarie, Drouot, 22/02/2017, n°88. -Ancienne collection de Son Altesse la Princesse Ernest de Ligne, née Diane de Cossé-Brissac (1869-1950), Exposition : -Prêté au Château de Versailles lors de l’exposition « Marie-Antoinette archiduchesse, dauphine et reine » du 16 mai au 2 novembre 1955.




LOUIS BONVALLET (PARIS 1748-1818) JEAN-BAPTISTE-ANDRE DAGOTY Double portraits de la Reine Marie-Antoinette et du Roi Louis XVI dans des médaillons ornés de guirlandes de fleurs. Impression en noir bistré et en couleurs sur satin, rehaussé d’or. 30 x 34 cm (petites taches et mouillures) Sous-verre, cadre doré (accidenté) Provenance : Ancienne collection famille de Raffin de la Raffinie Historique : La composition de Jean-Baptiste Pillement, la gravure de Bonvallet tandis que l’impression revient à Gauthier-Gagoty. En octobre 1787, Jean-Baptiste –Auguste Gauthier-Dagoty et Jean-Baptiste Pillement, associés dans une entreprise d’impression créent un meuble-coffret allégorique à la naissance du dauphin composé de cinq pièces imprimées en couleur sur soie dont la présente impression. Œuvre en rapport : - Un exemplaire de cette gravure est conservé à la BNF, cabinet des Estampes (F.L. Bruel, Un siècle d’histoire de France par l’Estampe 1770- 1871. Collection de Vinck, Paris 1970, I p.166, n° 394). - Une épreuve de cette impression sur le satin de la collection Edmond de Rothschild (Musée du Louvre) a été présentée lors de l’exposition du bicentenaire de la naissance de Marie-Antoinette (Château de Versailles, Marie-Antoinette, cat. Expo, 1955, p.66, n°144). - Vente Christie’s, Collection Marie-Antoinette, 3 novembre 2015.






MARIE-ANTOINETTE. Napperon de dentelle à décor de fleurs et de feuillages. Diam : 31 cm. Présenté avec un note manuscrite attestant que ce « Tulle a été fait par Marie-Antoinette et donné à la famille de Loustal par Madame Campan. » A.B.E. Biographie : Jeanne Louise Henriette GENET, future Madame Campan, reçoit une éducation lettrée et apprend l’italien et l’anglais. À quinze ans, elle entre à la Cour de Versailles comme lectrice des filles cadettes de Louis XV. Lors de l’arrivée de Marie-Antoinette à Versailles, en 1770, elle est assignée comme seconde femme de chambre de la jeune dauphine. Seize ans plus tard, en 1786, elle est nommée Première femme de chambre de la Reine en survivance, charge qu’elle n’occupera finalement jamais en raison de la Révolution.


Nous avons également des Souvenirs du Roi Louis XVII.









GILET DE LOUIS XVII PORTE AU TEMPLE. En coton blanc à raies ton sur ton, doublé de toile écrue, à col pointe replié et deux poches droites. Dos à deux lacets de serrage. Fermant par onze boutons finement brodés à jours d’étoiles à six branches et enrichi de onze boutons en regard. Brodé de la lettre D (dauphin) au fil rouge à l’intérieur. B.E. Provenance : Vente Coutau Bégarie du 16 novembre 2015, lot 169. Il était vendu avec un chausson de même provenance. -Provient de Jean Baptiste GOMIN (1757-1841), gardien de Madame Royale à la Prison du Temple. -Puis descendance directe du Vicomte Alcyde du bois de Beauchesne (1804-1873), gentilhomme de la chambre du roi sous Louis XVIII, chef de cabinet au département des beaux-arts de 1825 à 1830, puis chef de section aux Archives nationales. Il écrivit un ouvrage sur la vie de Louis XVII. Exposition : Exposition sur Louis XVII par le Musée Lambinet, Mai – Juillet 1989. Biographie : Louis XVII, second fils de Louis XVI et de Marie-Antoinette (Versailles 1785-Paris 1795). Duc de Normandie, devenu Dauphin à la mort de son frère aîné (4 juin 1789), Louis Charles fut enfermé avec sa famille dans la prison du Temple. Devenu roi après l’exécution de Louis XVI






BUSTE DU DAUPHIN LOUIS XVII En cire, aux yeux de verre et chevelure naturelle. Présenté sur buste à demi bras en toile. Monté sur un socle en bois tourné noirci. Ht buste : 24 cm. Ht totale sur socle: 38,5 cm. B.E. Provenance : -Ancienne collection du musée de Madame Tussaud à Londres. -Vente étude Piasa, Drouot, collection Alain Bancel, 21 mai 2003, n°217.






ECOLE FRANÇAISE DU XIXE SIECLE. « Louis XVII, roi de France et de Navarre, né à Versailles le 27 mars 1780, en buste de face, portant les insignes de l’ordre du Saint Esprit. » Dessin à la plume, crayon noir et pastel. 51 x 37 cm. (légèrement insolé) Sous verre. Cadre doré. Ce dessin est à mettre en relation avec la gravure qui reprend exactement le même portrait et qui a été dessiné par Auguste François Laby et gravé par Bertrand Noël détenue dans les collections du Musée Carnavalet.






Louis XVII. Buste en terre cuite monogrammé au dos « D.B. » (accidents recollés au dos). Ht. : 34,5 cm. A.B.E.






GRAVURE Le Dauphin Louis XVII au temple. encadrée sous verre. 15 x 24 cm. E.M.


D'autres reliques très intéressantes se trouvant encore exposées, nous ne pourrons nous pencher sur toutes.



LOUIS XVI ET MARIE-ANTOINETTE. Beau motif de bracelet de forme ovale, incurvé , en or, orné d’un cristalo-cérame représentant le Roi et la Reine se faisant face. 5,6 x 2,4 cm. Poids : 12g. B.E. Provenance : Descendance des Ducs de Bassano.




BOITE RONDE en composition laqué vert clair, orné sur le couvercle d’une gravure représentant Louis XVI et Marie-Antoinette. « Le désire français en couple ». Cerclée de cuivre, intérieur garni d’écailles. A.B.E. Fin XVIIIe. (petite restauration).


N'ayant pu tout poster dans notre Forum, je me bornerai à vous encourager à consulter le riche Catalogue.
https://www.osenat.com/catalogue/111665?lang=fr&sold=&offset=0&max=50

Bien à vous

madame antoine

Le catalogue est plus qu'intéressant en effet.
Merci pour l'avant-goût qu'en donnent vos photos.

Bonjour à tous les Amis du Boudoir de Marie-Antoinette,

Les résultats les plus intéressants pour notre Forum sont mentionnés dans le sujet suivant.
https://maria-antonia.forumactif.com/t46418-beau-succes-pour-les-souvenirs-de-la-reine-marie-antoinette#391190

madame antoine

Merci Madame Antoine.

Mon cher Galaor c'est pour vous
Admirez ces quatre sièges du comte d Artois, estampille I. Jacob
L'estimation 20 000 - 30 000 €  



Cette suite est composée d'une paire de fauteuils et de deux chaises en bois relaqué.
Les fauteuils à assises rondes reposent sur des pieds cambrés en console.
Les accotoirs à manchettes reposent sur des consoles à enroulement. Les chaises présentent une assise dite « fer à cheval ».
Marques au fer chaud "GM" et "AT" pour le Garde meuble du comte d Artois.
Estampille partielle « I. Jacob » pour Georges Jacob (1739-1814), reçu maître en 1765.
Fauteuils : 90,5 Larg. 61,4 Prof. 53 cm.
Chaises : Haut. 91,4 Larg. 48 Prof. 45 cm.
(Equerres sur l'une des chaises, laque postérieure, ceintures décapées, garniture postérieure).

Maître Rouillac ajoute "Il n existe pas d inventaire du comte d Artois, mais nos quatre sièges sont identiques à la suite de douze chaises livrées en 1777 et conservées dans la salle à manger du château de Maison. Le château de Maison est le premier nom donné au Château de Maisons-Laffitte, dans les Yvelines. Le comte Charles Philippe d Artois, frère de Louis XVI et futur Charles X reçoit par le Roi le château de Maison en 1777. Il s agit de l une de ses résidences."
https://www.rouillac.com/fr/accueil/202-la_maison_rouillac/

Encore un rêve hors de portée pour moi

Rendez-vous chez Millon et Associés pour les "Souvenirs Historiques autour du Bicentenaire" le 12 juin.

On a repéré

• Louis XVI et Marie-Antoinette.
  Belle paire d'estampes allégoriques titrées "Apothéose de Louis XVI" et "Apothéose de Marie-Antoinette", la première d'après le marbre de François-Joseph Bosio (1768-1845) conservé dans la chapelle expiatoire à Paris.
  Par Alexandre Vincent Sixdeniers, début du XIXe siècle.
  Cadres rectangulaires d'époque en bois doré à palmettes (accidents).
  Dédicace manuscrite au dos de chaque cadre : "à Rose de Quatrebarbes".
  Cadres : H. 75 x L. 64 cm.
  
  Provenance
  Rose de Quatrebarbes, épouse de l'homme politique Théodore de Quatrebarbes (1803-1871), fervent légitimiste opposé notamment au gouvernement de Louis-Philippe.
  
  Estimation
  400-600

• Famille royale de France.
  Estampe figurant les portraits en médaillons d'Henri IV, Louis XVI, Marie-Antoinette, Madame Elisabeth et Louis XVII, au-dessus d'un tombeau sur lequel se tient une allégorie de la France, légendée "France éplorée appaise tes douleurs, s'ils périrent, héls! par le plus grand des crimes sur le destin cruel de ces grandes victimes, leur mémoire à jamais vivra dans tous les coeurs". Bon état.
  Imprimée chez Noël à Paris, époque Restauration.
  Dans un cadre rectangulaire en bois doré.
  H. 33,5 x L. 21,5 cm (à vue) ; H. 49 x L. 37 (cadre).
  Estimation
  100-150

• CASSETTE DE LA REINE MARIE-ANTOINETTE À LA CONCIERGERIE
  Coffret à effets personnels de forme rectangulaire en bois de rose et garnitures en cuivre, à deux anses latérales, s’ouvrant à charnière par un fermoir à clé. L’intérieur à quatre petits compartiments latéraux et un grand compartiment central.
  Travail français de la fin du XVIIIe siècle.
  H. 16 x L. 44 x P. 35 cm.
  La cassette est accompagnée de deux papiers manuscrits relatant son histoire :
  1) « En 1793, lorsqu’on transféra Marie-Antoinette, reine de France, à la Conciergerie, on lui retirat tous ses argenteries, qu’on remplaçat par un couvert en buis, et sa casette de toilette, par une autre, en bois de rose garnie en cuivre.
  Lorsqu’on la conduisit à l’échafaut, elle donna son couvert, et sa casette à la femme qui lui avait rendu quelques services avec attachement ; celle-ci se rendit aux instances que lui fit M. Gravis de lui vendre ces deux objets, pour la somme de cent vingt francs (en assignats), le 2 février 1795. »
  2) « C’est la fille de M. Gravis, demeurant à Froyennes, près Tournai, qui a écrit cette note lorsque ma mère, Mad(am)e A(ugus)te Marescaille de Courcelles, la lui acheta, après la mort de ce Monsieur, vers l’année 1855. Moi-même j’ai eu cette cassette, après la mort de ma mère.
  Comtesse de Favières , née Marescaille de Courcelles.
  Paris. – 6 Mai 1864. »
  
  Provenance
  - Marie-Antoinette, reine de France (1755-1793), à la Conciergerie (selon les papiers manuscrits joints).
  - Agapite Gravis (?-c. 1855), chirurgien, à partir de 1795.
  - Justine Joséphine Charlotte Petitpas (Lille, 1789-1862), épouse d'Alexis Auguste Hippolyte Marescaille de Courcelles (Douai, 1787-Tournai, 1860), à partir de 1855.
  - Marie-Ghislaine-Louise-Agathe Marescaille de Courcelles, comtesse de Favières (Lille, 1817-1880), à partir de 1864.
  - Puis par descendance.
  
  Historique
  Agapite Gravis, chirurgien en chef des mines d'Anzin demeurant à Raismes, fut incarcéré à Valenciennes en 1794 avec sa femme Justine Vinchamp pour actes contre-révolutionnaires lors du Siège de Valenciennes (1793), avant d'être transférés à Paris où vraisemblablement il acquît la cassette en 1795 (Arch Nat. W 64 dossier 3672).
  Une madame Gravis (probablement l'épouse de M. Gravis, Justine Vinchamp, née vers 1769, ou plus vraisemblablement sa fille), est citée par Champfleury dans "L'hôtel des commissaires-priseurs", 1867, chez E. Dentu, comme étant une collectionneuse d'objets de Marie-Antoinette : "On ne doit pas passer sous silence l'amateur d'objets historiques, celui dont le coupeur de faits divers dans les journaux, annonce gravement la merveille dans les termes suivants : Madame Gravis, demeurant à Calais, possède la cuillère en bois qui a servi à Marie-Antoinette pendant son incarcération au Temple. Ce qui amène chez Mme Gravis une Anglaise sentimentale qui, ayant déjà versé quelques larmes dans le cachot de Marie-Antoinette à la Conciergerie, consigne sur son carnet qu'elle a été en outre admise à contempler la précieuse cuillère en bois de l'infortunée victime!"
  Cette cuillère a été exposée lors de la rétrospective de 1955 sur Marie-Antoinette, archiduchesse, dauphine et reine, au château de Versailles, au n° 599, p. 196 du catalogue, où il est précisé : "Achetée pour 25 francs en assignats le 25 frimaire an III par Madame Gravis, incarcérée à la prison Du Plessis, à Rosalie Lamorlière servante des concierges Richard et de la Reine à la Conciergerie. Resté toujours dans la famille. Collection de Monsieur Bataillon. Bibl. : Arch. Nat. W 64 dossier 3672."
  Cette information renforce la probabilité de la provenance royale de la présente cassette, qui en ferait une précieuse relique des derniers jours de la reine Marie-Antoinette à la Conciergerie.
  Rappelons que la Reine y arriva dans la nuit du 2 août 1793, séparée de sa fille, Madame Royale, et de sa belle-sœur, Madame Elisabeth. Atteinte de saignements, Marie-Antoinette y aurait développé un cancer de l'utérus, un cancer cervical, un fibrome ou aurait été affectée d'une ménopause précoce. Elle y restera jusqu'au 16 octobre, jour de son exécution à 12h15 place de la Révolution.
  
  Estimation
  1500-2000

• Rare éventail commémorant un mariage royal, vers 1770-1780.
  Éventail plié, la feuille en soie crème peinte des portraits en médaillons des époux, sous couronne royale au point de chainette dorée. Il pourrait s’agir à gauche de Louis, dauphin, futur Louis XVI, portant l’ordre du Saint-Esprit, et à droite de Marie-Antoinette, dont le mariage est célébré en mai 1770. Une autre hypothèse pourrait être l’évocation du mariage du comte de Provence en 1771 ou de celui du comte d’Artois en 1773.
  Les médaillons sont soulignés au point de chainette dorée, comme les motifs latéraux évoquant les sentiments amoureux : deux paniers remplis de fleurs ; un cœur percé de deux flèches sur lequel repose une colombe à droite ; un carquois et un flambeau, associés à une colombe à gauche. En bordure, effet de taches de panthère sur fond rose.
  Revers muet.
  Monture en ivoire* finement sculpté, rehaussé en couleurs et doré. Au centre, un petit groupe dans le goût de la Chine. Sur la partie haute des panaches, un personnage d’inspiration chinoise, sous ombrelle. Rehaut d’une fine plaque d’écaille brune** à la tête.
  Petits accidents, restaurations à la feuille et à la monture.
  Hauteur du maître-brin : 28,5 cm - hauteur de la feuille : 14 cm - envergure : 45 cm.
  Poids brut : 52,0 g.
  
  Lot expertisé par Mme Georgina Letourmy-Bordier.
  
  Estimation
  1500-200

Pour plus d'informations :
https://www.millon.com/catalogue/111740?

Cher Neubourg, à votre liste j'ajoute ce portrait
https://maria-antonia.forumactif.com/t1254p50-le-premier-portrait-de-marie-antoinette-peint-par-vigee-lebrun#391705

Ah très bien, il m'avait échappé.

Je ne voudrais pas passer à côté de ces incroyables glacières.



SEVRES,

exceptionnelle paire de glacières complètes en porcelaine dure . Le corps à base arrondie repose sur quatre pieds griffes ajustés sur un socle à pans incurvés , quatre têtes de lions ayant un anneau factice dans la gueule, marquent la partie haute . Chaque glacière comporte , le corps proprement dit , le fourreau en porcelaine, et le couvercle avec une prise en forme de pompon trompe l’œil .-Sur chaque glacière , et sur la partie la plus large ,sont peints quatre oiseaux d’après Buffon ,en polychromie sur fond de paysage dans un médaillon ovale cerné d’un filet noir et or .-Cet ensemble est à dominante Jaune avec filets or et galons noirs.-La forme de ces glacières est à rapprocher de celles exécutées pour la laiterie de la reine Marie Antoinette à Rambouillet .-La signature sur l’une d’elles marquée ( République Française) indique l’époque révolutionnaire après la mort du Roi et de la Reine , année 1793 première république française - Fin du XVIIIème siècle -

Estimation : 8 000 - 12 000 €

SELARLU Francois Fleck & SASU Prado-Falque Enchères

Trop beau mais je serais plutôt ça



Rare Bas d'aube en dentelle de Bruxelles.
XVIIIème siècle, époque Louis XV.
340 x 65 cm

Provenance: transmission au sein de la famille angevine de Romain, selon la tradition familiale depuis Monseigneur Jean-Baptiste du Chilleau (1735-1824), aumônier des reines de France Marie Leszczynska et Marie-Antoinette, évêque de Chalon-sur-Saône et archevêque de Tours.
Le coeur de Mgr du Chilleau repose au château de La Possonnière près d'Angers, propriété de l'une de ses nièces la comtesse Amélie de Romain.
https://chauvire-courant.fr/calendrier-des-ventes/

J'adooooooooooooooooooooore

OSENAT

LA ROYAUTÉ À VERSAILLES
Dimanche 11 Juillet 2021 14:00

Je trouve ce lot intéressant



200 - 300 EUR
« LE ROI LOUIS XVIII, ACCOMPAGNE DES MEMBRES DE LA FAMILLE ROYALE, DE PROFIL.»
Boite ronde en ivoire ornée sur le dessus d’une gravure ronde aquarellée. Intérieur en écaille. Sous verre. Cerclée de laiton doré.
Diam.: 6,2 cm. Ht.: 2,3 cm.
A.B.E. Époque Restauration.

Bonjour à tous !

J'espère placer ce post informatif d'une VENTE EXCEPTIONNELLE au bon endroit =

Le site Noblesse et Royautés http://www.noblesseetroyautes.com/mise-en-vente-de-bracelets-de-la-reine-marie-antoinette/

nous informe = MISE EN VENTE DE BRACELETS DE LA REINE MARIE-ANTOINETTE




Cette paire de bracelets en diamants ayant appartenu à la reine Marie-Antoinette sera mise en vente chez Christie’s à Genève le 9 novembre prochain. Estimation: 2 à 4 millions de dollars (1,7 à 3,4 millions d’euros).

Les bracelets, qui peuvent être assemblés et portés en collier, comptent au total 112 diamants de taille ancienne répartis sur trois rangées. Chaque diamant pèse entre 1 et 4 carats pour un poids total entre 140 et 150 carats.

Les bracelets furent commandés par la reine au bijoutier parisien Charles Auguste Boehmer en 1776 pour le prix de 250.000 livres, une somme considérable pour l’époque.

La reine s’en acquitta grâce à la vente d’autres pierres précieuses en sa possession et avec un apport financier de son mari le roi Louis XVI.

Avant la fuite de Varennes en 1791, la reine Marie-Antoinette fit envoyer les bracelets à Bruxelles dans un coffre en bois à destination du comte de Mercy-Argenteau, ancien ambassadeur d’Autriche en France. Le comte transmit le coffre à la famille de la reine en Autriche, qui découvrit les bijoux quelques mois après son exécution en 1793.






Les bracelets furent ensuite remis à la fille de Marie-Antoinette, Marie-Thérèse de France (représentée ci-dessus en 1816, avec les bracelets aux poignets, sur un tableau d’Antoine Jean-Gros), qui les légua à sa nièce la princesse Louise d’Artois, duchesse de Parme.

Sur le tableau ci dessus, Madame Royale porte un bracelet à chaque bras;

Beautiful ! Marvelous !

Ces bracelets sont magnifiques.

Bien chère Aglaé, au nom de tout Le Boudoir de Marie-Antoinette, je vous remercie pour cet article venant apporter un complément d'informations essentiel à ce sujet existant.
https://maria-antonia.forumactif.com/t46877-deux-bracelets-de-marie-antoinette-aux-encheres-a-geneve#392895

Dans le même ordre d'idées, je prends sur moi de recopier votre post dans le sujet susmentionné également.

Bien à vous

madame antoine

Merci beaucoup, chère Madame Antoine !!! je me doutais bien que je commettais un doublon !! ( un de plus !) suivant ma fatale manie, hélas, j'ai mal fureté et n'ai pas su trouver le bon fil;
Je me doutais bien qu'une vente si exceptionnelle avait déjà été signalée.....MERCI à vous pour avoir "relié les fils" !!!


Aglaé petit boulet repentant.....

Bien chère Aglaé, surtout ne vous repentez pas et ne bridez pas votre créativité. Votre apport à notre Forum est universellement apprécié. D'autre part, la fonction de Recherche du Forum n'est pas suffisamment performante et c'est la raison expliquant l'existence de nombreux doublons, ceci n'étant fondamentalement pas grave puisqu'il suffit de mentionner les autres sujets pour permettre une lecture complète. En vous remerciant encore,

Bien à vous

madame antoine

C'est trop gentil

madame antoine a écrit:

Bien chère Aglaé, surtout ne vous repentez pas et ne bridez pas votre créativité. Votre apport à notre Forum est universellement apprécié.

Oui, ça c'est vrai !

Oh, mais vraiment....

Je participe, oui, c vrai avec enthousiasme ! j'ai toujours le sentiment d'aborder des arcanes mystérieuses et un antre empli de trésors..... sentiment justifié !!! c'est inouï les mille et une petites trouvailles, informations inattendues, petits mystères dévoilés ou simplement signalés, que l'on rencontre ici !!!

Et par dessus tout, raconté avec une grande modestie et gentillesse !!!!

Lorsque j'ai un peu de temps, je vais à l'accueil, et je parcours les rubriques, puis les divers posts....C'est ma "respiration" de la soirée; enfin, j'ajoute que les photos et illustrations sont splendides = le sentiment d'un conte de Fées.....

Longue vie à notre "Boudoir" !